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- Côté tribunes
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Le Racing ne s'était plus déplacé à Valenciennes depuis 1992, c'est fait ! A dans 16 ans les ch'tis. Pour toi qui as passé un super week-end loin des fans dépressifs du RCS, voilà les faits marquants du match en tribune.
Attention, cet article ne mentionne pas les mots "pédophiles", "consanguins" et "chômeurs".
On y VA à l'ancienne !
C'est ce que se sont dit les aventuriers qui rallient le Nord pour cette rencontre fort peu motivante, en effet l'acquisition du maintien est déjà hypothéquée et il ne reste même plus de quoi sauver les murs. Bref autant s'inscrire directement dans une secte qui le samedi soir offre l'apéro gratuitement.
Le Stade Nungesser est un patchwork assez peu sympathique de ce qui se fait de moins bien en matière d'enceinte sportive : tribunes dépareillées, coursive sans intérêt (ou peut être pas, nous y reviendrons) séparant les gradins du terrain, des grillages récupérés sur l'ancienne frontière avec la Belgique et utilisés pour entourer le terrain et surtout isoler les visiteurs des locaux. Bref on dirait un concours de Lego qui aurait mal tourné suite à l'ingestion de diverses boissons semi -alcoolisées.
Heureusement pour les habitués Nungesser est une forteresse imprenable et qui le restera encore une fois ce soir. Les supporteurs nordistes ne manquant pas de rappeler aux joueurs qu'un championnat se joue aussi à l'extérieur, par l'intermédiaire d'une banderole... mauvais gagnants VA !
La cage aux folles
C'est en effet ainsi que nous baptiserons le parcage visiteurs, entièrement grillagé et placé en hauteur ; visibilité minimale, confort minimal. A l'intérieur, 80 Alsaciens sont venus pour le martyr du Racing, défait encore une fois sur deux buts du spécialiste maison.
Si les UB90 sont bel et Sébastien présents au stade, comme le prouve leur bâche accrochée aux grillages, ils ont décidé de ne pas amener drapeaux, étendards et ustensiles Ultras servant à animer la tribune. L'ambiance est décrétée « à l'Anglaise » c'est-à-dire que chacun chante quand il en a envie au gré de ce qui se passe sur le terrain. Cela par opposition au style italien qu'adopte généralement les Ultras : chants soutenus pendant 90 minutes lancés par un capo. La déconfiture de la rencontre ne donnera pas l'occasion aux Strasbourgeois de se faire entendre et la plupart profiteront donc tranquillement du spectacle ou se reposeront du long voyage aller.
Tintin chez les Ch'tis
Le Valenciennes Football Club traîne derrière lui une réputation de vilain petit canard du football français qui est totalement usurpée. Pour preuve le magnifique signe indien (celui dont le RCS n'arrive pas à se débarrasser) qui officie comme mascotte et parcourt inlassablement le terrain, serrant les joueurs dans ses bras remplumés.
Le public fait un peu penser à son cousin lensois : coloré et démonstratif, néanmoins l'ambiance n'est pas comparable à Bollaert même si elle fut bonne samedi.
On dénombre 3 groupes de supporteurs principaux les Ultras Roisters (???) et la génération Rouge et Blanche en tribune de fer (la latérale). Enfin les Scheldt Fans dans la tribune Pouille, ce sont ces derniers qui semblaient les plus en forme face au RCS. On les entendra notamment reprendre le récital de la plupart des stades français à la sauce VA, faut dire que pendant longtemps la Ligue 1 c'était à la TV pour les Valenciennois.
A 10 minutes de la fin du match, les spectateurs commencent à quitter le stade en empruntant la fameuse coursive, celle sans intérêt du début de l'article. Le spectacle est plutôt surprenant quoique pas étranger aux yeux des supporteurs strasbourgeois. C'est pourtant l'équipe locale qui mène au score. Trois explications plausibles à ce phénomène :
- La rumeur de l'entrée en jeu d'Edgard Loué a fait craindre pour la sécurité d'une partie du public.
- La friterie "le Sensas" (la même qu'à Lens, si elle existe aussi ici) cassait les prix sur l'américain sauce samouraï.
- Battre le Racing à la maison est moins intéressant que la rediffusion de "Super Sosie" sur TF1.
Bonus, la galerie des horreurs d'id :
Le stade est en fait construit sur l'emplacement d'un club de tennis, rappelons que la Meinau se situe sur un cimetière indien :
La tribune visiteur :
Non c'est une blague, la vraie tribune :
Le rot un weiss, véritable drapeau de Valenciennes :
Valicygne la mascotte qui a la côte !
On y VA à l'ancienne !
C'est ce que se sont dit les aventuriers qui rallient le Nord pour cette rencontre fort peu motivante, en effet l'acquisition du maintien est déjà hypothéquée et il ne reste même plus de quoi sauver les murs. Bref autant s'inscrire directement dans une secte qui le samedi soir offre l'apéro gratuitement.
Le Stade Nungesser est un patchwork assez peu sympathique de ce qui se fait de moins bien en matière d'enceinte sportive : tribunes dépareillées, coursive sans intérêt (ou peut être pas, nous y reviendrons) séparant les gradins du terrain, des grillages récupérés sur l'ancienne frontière avec la Belgique et utilisés pour entourer le terrain et surtout isoler les visiteurs des locaux. Bref on dirait un concours de Lego qui aurait mal tourné suite à l'ingestion de diverses boissons semi -alcoolisées.
Heureusement pour les habitués Nungesser est une forteresse imprenable et qui le restera encore une fois ce soir. Les supporteurs nordistes ne manquant pas de rappeler aux joueurs qu'un championnat se joue aussi à l'extérieur, par l'intermédiaire d'une banderole... mauvais gagnants VA !
La cage aux folles
C'est en effet ainsi que nous baptiserons le parcage visiteurs, entièrement grillagé et placé en hauteur ; visibilité minimale, confort minimal. A l'intérieur, 80 Alsaciens sont venus pour le martyr du Racing, défait encore une fois sur deux buts du spécialiste maison.
Si les UB90 sont bel et Sébastien présents au stade, comme le prouve leur bâche accrochée aux grillages, ils ont décidé de ne pas amener drapeaux, étendards et ustensiles Ultras servant à animer la tribune. L'ambiance est décrétée « à l'Anglaise » c'est-à-dire que chacun chante quand il en a envie au gré de ce qui se passe sur le terrain. Cela par opposition au style italien qu'adopte généralement les Ultras : chants soutenus pendant 90 minutes lancés par un capo. La déconfiture de la rencontre ne donnera pas l'occasion aux Strasbourgeois de se faire entendre et la plupart profiteront donc tranquillement du spectacle ou se reposeront du long voyage aller.
Tintin chez les Ch'tis
Le Valenciennes Football Club traîne derrière lui une réputation de vilain petit canard du football français qui est totalement usurpée. Pour preuve le magnifique signe indien (celui dont le RCS n'arrive pas à se débarrasser) qui officie comme mascotte et parcourt inlassablement le terrain, serrant les joueurs dans ses bras remplumés.
Le public fait un peu penser à son cousin lensois : coloré et démonstratif, néanmoins l'ambiance n'est pas comparable à Bollaert même si elle fut bonne samedi.
On dénombre 3 groupes de supporteurs principaux les Ultras Roisters (???) et la génération Rouge et Blanche en tribune de fer (la latérale). Enfin les Scheldt Fans dans la tribune Pouille, ce sont ces derniers qui semblaient les plus en forme face au RCS. On les entendra notamment reprendre le récital de la plupart des stades français à la sauce VA, faut dire que pendant longtemps la Ligue 1 c'était à la TV pour les Valenciennois.
A 10 minutes de la fin du match, les spectateurs commencent à quitter le stade en empruntant la fameuse coursive, celle sans intérêt du début de l'article. Le spectacle est plutôt surprenant quoique pas étranger aux yeux des supporteurs strasbourgeois. C'est pourtant l'équipe locale qui mène au score. Trois explications plausibles à ce phénomène :
- La rumeur de l'entrée en jeu d'Edgard Loué a fait craindre pour la sécurité d'une partie du public.
- La friterie "le Sensas" (la même qu'à Lens, si elle existe aussi ici) cassait les prix sur l'américain sauce samouraï.
- Battre le Racing à la maison est moins intéressant que la rediffusion de "Super Sosie" sur TF1.
Bonus, la galerie des horreurs d'id :
Le stade est en fait construit sur l'emplacement d'un club de tennis, rappelons que la Meinau se situe sur un cimetière indien :
La tribune visiteur :
Non c'est une blague, la vraie tribune :
Le rot un weiss, véritable drapeau de Valenciennes :
Valicygne la mascotte qui a la côte !
