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5 matchs, 5 victoires, le Racing poursuit son beau début de saison en s'imposant face à Châteauroux. Mais ce succès pourrait être remis en cause par une réserve technique déposée par les Castelroussins...
Pas de surprises
Pour ne pas faire mentir le vieil adage qui dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne, Jean-Marc Furlan a décidé de conserver le même onze de départ que celui qui est reparti victorieux de Brest. Seule exception : Quentin Othon, touché à l'entraînement cette semaine, est remplacé par Chahir Belghazouani. Sur le terrain, ce changement se traduit par un retour à une formule en 4-2-3-1, Marcos étant soutenu par le trio James Fanchone Gargorov Belghazouani en attaque. A noter la présence d'Ali Mathlouthi sur le banc.
Côté castelroussin, la Meinau a retrouvé quelques vieilles connaissances avec le gardien Vincent Fernandez, l'attaquant Jacob Mulenga, mais aussi le défenseur Pape Habib Sow, ancien pensionnaire du centre de formation.
Saint Stéphane sauve les siens
Si le Racing est le premier à se montrer dangereux par l'intermédiaire de Marcos, dont la tête rase le poteau de Fernandez, ce sont le Berrichons qui dominent les débats en ce début de match, avec un Mulenga revanchard et incisif, mais dont les offensives restent encore stériles. Le premier tournant de la rencontre arrivera très vite: Steven Pelé tacle proprement Scarpelli dans la surface de réparation, mais l'arbitre, pourtant loin de l'action, n'hésite pas à siffler un penalty fort litigieux. Fort heureusement, Stéphane Cassard, dans la lignée de ses dernières sorties, va réaliser un petit miracle en détournant le tir de Jacob Mulenga. Un événement qui va avoir le mérite de réveiller les Strasbourgeois qui commencent à multiplier les débordements par l'intermédiaire de Belhazouani et de James Fanchone.
Un but et des discussions
La pression mise sur les joueurs de Châteauroux commence à porter ses fruits et le Racing se procure de bonnes positions de tir. Sur l'un d'eux, Marcos obtient un corner dont va se charger Emil Gargorov. Le Bulgare, après un relais avec Ducrocq, transmet le ballon à Mamadou Bah qui le glisse instantanément à James Fanchone qui ne se fait pas prier pour tromper Vincent Fernandez. C'est le quatrième but de l'ancien Manceau, qui conclue là une belle action collective. Mais dès lors, l'incompréhension envahit la Meinau : Christian Sarramagna conteste la validité du but, en estimant que sur le corner, le tireur Gargorov a récupéré le ballon sans que Ducrocq ne l'ait touché. Les ralentis semblent lui donner raison et une réserve technique sera donc déposée. Le jeu peut enfin reprendre, le but étant tout de même validé par M. Hamer.
Sur leur lancée, les Strasbourgeois ne relâchent pas la pression et continuent à faire plier des Castelroussins sans doute déconcentrés. Seulement quelques minutes après la reprise du jeu, Chahir Belghazouni reçoit un long ballon de Shereni sur son côté gauche. Le jeune milieu s'en va alors défier l'arrière garde adverse, dribblant Thiago avant de décocher une lourde frappe qui ne laissera aucune chance à Fernandez. C'est donc avec un avantage mérité de deux buts que le Racing regagne les vestiaires.
Baisse de rythme
En ce début de seconde période, les vagues offensives menées par le Racing continuent de s'abattre sur la défense adverse, et Gargorov, sur coup franc, se charge de chauffer les gants du portier. Toutefois, le rythme commence à baisser et Mulenga continue de se montrer menaçant, bien aidé par la rentrée de Momar N'Diaye. Châteauroux qui aura même l'occasion de réduire le score après que Scarpelli eut récupéré un ballon, repoussé par Cassard, pour le pousser dans la cage alsacienne. Mais ce but sera refusé pour un hors jeu qui ne calmera pas Christian Sarramagna. L'occasion pour Jean Marc Furlan d'effectuer un peu de coaching avec les entrées en jeu de Carlier et du revenant Ali Mathlouthi. Le match se poursuit sur un faux rythme, et ne sera animé que par quelques rares situations, bien trop inoffensives pour faire évoluer le score. Le Racing se contente de gérer son résultat, mais se fera tout de même une petite frayeur lorsque, sur une passe de Constant, Jacob Mulenga voit son activité récompensée par un but synonyme de réduction du score. Mais c'est trop tard pour les visiteurs qui s'inclinent.
Le Racing empoche donc sa cinquième victoire en autant de matchs, poursuivant ainsi son superbe début de saison. Toutefois, ce succès pourrait être remis en cause par la réserve technique déposée par Châteauroux.
Match à rejouer ?
26ème minute. Le Racing, suite à un corner d'Emil Gargorov, ouvre le score par l'intermédiaire de Fanchone. Immédiatement, l'entraîneur castelroussin, Christian Sarramagna, exhorte son capitaine, Jacob Mulenga, à déposer une réserve technique. La raison ? Sur le corner, Gargorov cherche à jouer avec Ducrocq avant d'adresser une passe à Mamadou Bah. Problème, le latéral droit semble ne pas toucher le ballon et le Bulgare reprend donc le ballon directement après le corner, ce qui est formellement interdit par la loi 17 du football. Toutefois, le but qui suit l'action litigieuse est validé par l'arbitre.
La réserve sera examinée par la LFP dans les jours à venir. Interrogé à la fin du match, l'entraîneur berrichon estime que celle ci «doit aboutir». Si tel est le cas, la rencontre devra être rejoué ultérieurement. Mais de son côté, l'arbitre affirme, lui, que Ducrocq a bel et bien touché le ballon et sa décision pourrait influencer la décision finale.
Pour ne pas faire mentir le vieil adage qui dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne, Jean-Marc Furlan a décidé de conserver le même onze de départ que celui qui est reparti victorieux de Brest. Seule exception : Quentin Othon, touché à l'entraînement cette semaine, est remplacé par Chahir Belghazouani. Sur le terrain, ce changement se traduit par un retour à une formule en 4-2-3-1, Marcos étant soutenu par le trio James Fanchone Gargorov Belghazouani en attaque. A noter la présence d'Ali Mathlouthi sur le banc.
Côté castelroussin, la Meinau a retrouvé quelques vieilles connaissances avec le gardien Vincent Fernandez, l'attaquant Jacob Mulenga, mais aussi le défenseur Pape Habib Sow, ancien pensionnaire du centre de formation.
Saint Stéphane sauve les siens
Si le Racing est le premier à se montrer dangereux par l'intermédiaire de Marcos, dont la tête rase le poteau de Fernandez, ce sont le Berrichons qui dominent les débats en ce début de match, avec un Mulenga revanchard et incisif, mais dont les offensives restent encore stériles. Le premier tournant de la rencontre arrivera très vite: Steven Pelé tacle proprement Scarpelli dans la surface de réparation, mais l'arbitre, pourtant loin de l'action, n'hésite pas à siffler un penalty fort litigieux. Fort heureusement, Stéphane Cassard, dans la lignée de ses dernières sorties, va réaliser un petit miracle en détournant le tir de Jacob Mulenga. Un événement qui va avoir le mérite de réveiller les Strasbourgeois qui commencent à multiplier les débordements par l'intermédiaire de Belhazouani et de James Fanchone.
Un but et des discussions
La pression mise sur les joueurs de Châteauroux commence à porter ses fruits et le Racing se procure de bonnes positions de tir. Sur l'un d'eux, Marcos obtient un corner dont va se charger Emil Gargorov. Le Bulgare, après un relais avec Ducrocq, transmet le ballon à Mamadou Bah qui le glisse instantanément à James Fanchone qui ne se fait pas prier pour tromper Vincent Fernandez. C'est le quatrième but de l'ancien Manceau, qui conclue là une belle action collective. Mais dès lors, l'incompréhension envahit la Meinau : Christian Sarramagna conteste la validité du but, en estimant que sur le corner, le tireur Gargorov a récupéré le ballon sans que Ducrocq ne l'ait touché. Les ralentis semblent lui donner raison et une réserve technique sera donc déposée. Le jeu peut enfin reprendre, le but étant tout de même validé par M. Hamer.
Sur leur lancée, les Strasbourgeois ne relâchent pas la pression et continuent à faire plier des Castelroussins sans doute déconcentrés. Seulement quelques minutes après la reprise du jeu, Chahir Belghazouni reçoit un long ballon de Shereni sur son côté gauche. Le jeune milieu s'en va alors défier l'arrière garde adverse, dribblant Thiago avant de décocher une lourde frappe qui ne laissera aucune chance à Fernandez. C'est donc avec un avantage mérité de deux buts que le Racing regagne les vestiaires.
Baisse de rythme
En ce début de seconde période, les vagues offensives menées par le Racing continuent de s'abattre sur la défense adverse, et Gargorov, sur coup franc, se charge de chauffer les gants du portier. Toutefois, le rythme commence à baisser et Mulenga continue de se montrer menaçant, bien aidé par la rentrée de Momar N'Diaye. Châteauroux qui aura même l'occasion de réduire le score après que Scarpelli eut récupéré un ballon, repoussé par Cassard, pour le pousser dans la cage alsacienne. Mais ce but sera refusé pour un hors jeu qui ne calmera pas Christian Sarramagna. L'occasion pour Jean Marc Furlan d'effectuer un peu de coaching avec les entrées en jeu de Carlier et du revenant Ali Mathlouthi. Le match se poursuit sur un faux rythme, et ne sera animé que par quelques rares situations, bien trop inoffensives pour faire évoluer le score. Le Racing se contente de gérer son résultat, mais se fera tout de même une petite frayeur lorsque, sur une passe de Constant, Jacob Mulenga voit son activité récompensée par un but synonyme de réduction du score. Mais c'est trop tard pour les visiteurs qui s'inclinent.
Le Racing empoche donc sa cinquième victoire en autant de matchs, poursuivant ainsi son superbe début de saison. Toutefois, ce succès pourrait être remis en cause par la réserve technique déposée par Châteauroux.
Match à rejouer ?
26ème minute. Le Racing, suite à un corner d'Emil Gargorov, ouvre le score par l'intermédiaire de Fanchone. Immédiatement, l'entraîneur castelroussin, Christian Sarramagna, exhorte son capitaine, Jacob Mulenga, à déposer une réserve technique. La raison ? Sur le corner, Gargorov cherche à jouer avec Ducrocq avant d'adresser une passe à Mamadou Bah. Problème, le latéral droit semble ne pas toucher le ballon et le Bulgare reprend donc le ballon directement après le corner, ce qui est formellement interdit par la loi 17 du football. Toutefois, le but qui suit l'action litigieuse est validé par l'arbitre.
La réserve sera examinée par la LFP dans les jours à venir. Interrogé à la fin du match, l'entraîneur berrichon estime que celle ci «doit aboutir». Si tel est le cas, la rencontre devra être rejoué ultérieurement. Mais de son côté, l'arbitre affirme, lui, que Ducrocq a bel et bien touché le ballon et sa décision pourrait influencer la décision finale.
