Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Dijon, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par rachmaninov
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"Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette rencontre un match de qualité" annonçait le site officiel du racing peu avant la rencontre. Il n'en a rien été et comme souvent, les tribunes ont été à l'image du match : vides et endormies.

Acte I : vendredi soir


Les jours précédant le match, la grande question est de savoir si la pelouse résistera au grand froid qui s'abat sur l'hexagone. On surveille le thermomètre, ce dernier remonte et on pense que le match aura lieu. Finalement, c'est le brouillard qui vient jouer les trouble-fêtes et sur les coups de 20h30, l'ambiance est surréaliste dans les travées de la Meinau. La tribune visiteuse, invisible depuis la tribune Ouest résonne des chants d'une dizaine de Dijonnais, telle une tribune fantôme. Le reste du stade discute le bout de gras, pariant sur la tenue ou le report du match. Régulièrement, on jette un coup d'oeil à la pelouse, on prend à partie son voisin et on tente de se convaincre : "C'est mieux qu'il y a 5 minutes, non ?". Non ! 21h15, le speaker renvoie tout le monde à la maison, rendez-vous est pris le lendemain à 15h. Une grande question demeure à cause du brouillard rendant invisible la tribune Est : " Les JW08 ont-ils bâché ?!"

Acte II : samedi après-midi


Ce samedi, le brouillard a bien disparu, pas de doute, on va jouer. Un samedi qui plus est ! "Le foot le samedi pour des stades en vie" comme disait l'autre... Ce slogan plein de bon sens, se voit contredit par cet insipide Racing-Dijon qui s'ouvre. Officiellement, il y a 10 000 spectateurs. En réalité, bien nombreux sont les abonnés qui n'ont pas pu revenir et l'affluence réelle doit tourner autour des 5 000 spectateurs. Le Kop, poumon de l'ambiance à la Meinau ne déroge pas à la sinistrose et est à moitié vide. Côté visiteurs, il n'y a que 2-3 téméraires en 1/4 NE, moins que la veille.

Malgré le faible nombre de chanteurs, le Kop donne de la voix. La première mi-temps est moyenne sur le terrain, pas meilleure dans les tribunes. Cassard est acclamé comme il se doit suites à deux jolies parades. La mi-temps est sifflée et quelques sifflets épars accompagnent le retour des joueurs aux vestiaires.

En seconde période, le jeu se délite. Dans les tribunes, l'ennui gagne les spectateurs. Le Kop s'endort malgré les efforts des "chefs de choeurs" (appelés "capos" dans le jargon), seule une centaine de courageux continue à chanter. Le triste spectacle sportif provoque l'exaspération d'une partie du public qui siffle quelques balles perdues, notamment par Zenke. La fin du match est sifflée, enfin, libérant les courageux spectateurs. Ils sont tellement peu nombreux qu'ils ne parviennent même pas à faire une bronca digne de ce nom, on se contentera d'une bordée de sifflets.

Personne ne s'éternise, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes. Un match glauque, qui ne restera pas dans les mémoires. Et les JW08 dans tout ça ? Invisibles, déjà la tête à Schirrhein ?

rachmaninov

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