Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Lens, côté tribunes

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Côté tribunes
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Une des deux affiches à la Meinau devait faire le plein et, avec 22.000 spectateurs, on n'en était vraiment pas loin. Par contre, on ne peut pas dire que l'équipe et le public aient carburé au super.

Tous les signes avant-coureur d'un match d'anthologie étaient présents avant le match : une bonne vraie fausse affaire scandaleuse avec le cas Chahir pour donner toute une dimension pathétique à l'évènement, plein de monde qui attend impatiemment aux caisses, des voitures garées un peu partout, et des benz benz benz qui se frayent un chemin au milieu des spectateurs lambda pour rejoindre les loges, les femmes en laisse, les petits fours et les bouteilles de whisky à balancer sur la foule.

A l'entrée des joueurs, les UB90 dévoilent leur tifo fait à base de cartons pour former une mosaïque représentant le logo Fischer remanié pour l'occasion avec le mot Ultra remplaçant la marque et un ballon pour le tonneau. En face, le kop lensois fort de plus de 600 supporters (un lundi, c'est juste gigantesque) allume quelques fumigènes et donne de la voix. Puis une minute de silence est respectée des deux côtés en mémoire d'un journaliste de l'Alsace.

Le match débute et l'ambiance démarre très doucement côté strasbourgeois : on est plus près de l'ambiance « passe passe le oinj !» que « qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu? ». Il faut que Maoulida se lance dans la collection de cartons jaunes et que M. Bré le motive pour sa nouvelle passion en lui donnant deux d'un coup, pour que le public se réveille doucement avec un « Auf Wiedersehen » bien repris par tous. Mais ni le public, ni le Kop ne feront s'enflammer le stade par la suite. Côté visiteurs, ce fut tout l'inverse, même quand leurs protégés furent menés 1 à 0. Un exemple tout simplement.

En deuxième mi-temps, les deux kops sortent des banderoles « le foot le samedi pour des stades en vie » et lancent en commun des chants sur leurs revendications et sur leur amour démesuré pour La Ligue et ses habitudes sexuelles. Puis les chants continuent avec une domination sonore des visiteurs. Même sur le « Aux armes » strasbourgeois (bien repris par le reste du stade, notons-le), les Lensois participent en reprenant à leur sauce « Nous sommes les Lensois ». Bon enfant tout ça, une vraie caractéristique du public nordiste.

Puis la suite, vous la connaissez : sortie de Sidi Keita qui applaudit le public mais qui se fait copieusement siffler par celui-ci, but lensois, expulsion de Cohade, que du bonheur en somme. L'arbitre signifie la fin du match, une bonne partie du stade siffle, l'autre se tait, le Kop marque un temps d'arrêt puis applaudit les Bleus et Blancs qui le saluent. La sortie du stade se fait dans un silence un peu lourd, lourd de déception forcément.

Strasbourg-Lens, c'est un peu comme un bon clip de rap moisi avec Chahir, on en a tous tellement entendu parler qu'on avait tous envie de le voir, et maintenant on a juste tous envie de l'oublier.

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