Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Tours, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par kibitz
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Après la soirée en demi-teinte face à Lens, la fête a battu son plein à la Meinau avec la correction infligée à Tours. Une victoire sur le terrain sur fond de revendications dans les gradins !

Quatre jours à peine après la déception du match de gala face à Lens et ses nombreux supporters, le Racing reçoit une équipe de Tours moins glamour mais tout de même bien classée en championnat.

Un adversaire moins sexy ou la déception du lundi ? Quoi qu'il en soit, et bien que le match soit un vendredi, on se rend vite compte en arrivant au stade qu'on retrouve le quotidien de la L2. Point de longues files d'attente ni de maillots adverses, ce soir l'ambiance sera feutrée. D'ailleurs seulement un peu plus de 11 000 personnes seront recensées, soit deux fois moins qu'il y a quatre jours...

Quoi qu'il en soit, les ultras ont choisi ce match pour manifester contre la Ligue et les matchs décalés en semaine en raison des retransmissions télévisées. Ainsi des tracts sont distribués aux entrées du stade, inscrivant leur action dans une démarche nationale similaire dans d'autres stades de France. La « Coordination Nationale des Ultras » ironise en effet sur le slogan de la Ligue « aller au stade, ça change tout » alors que tout semble fait pour privilégier le téléspectateur au détriment du spectateur avec la multiplication des matchs décalés en semaine. Tout cela pour appuyer une revendication affichée depuis des mois à la Meinau : « le foot le samedi pour des stades en vie ».

Durant l'échauffement, le Kop déploie une banderole dans sa partie inférieure à l'adresse des joueurs : « allez Racing, tes supporters sont là ! », montrant ainsi la position des supporters dans le ralentissement sportif du Racing : union et solidarité derrière l'objectif de la remontée, malgré la mauvaise passe actuelle traversée par le RCS. Durant cet échauffement, on peut là encore mesurer la différence avec le match de gala contre Lens : alors que les joueurs étaient entrés s'entraîner sous les vivats de la foule et les acclamations nourries du Kop, là quelques rares applaudissements descendent des tribunes tristement vides...
A noter la présence pour ce match d'Aimé Jacquet, venu inaugurer plus tôt dans l'après-midi un stade en Alsace.

A l'arrivée des deux équipes sur le terrain, d'autres messages apparaissent dans le Kop, dans la continuité des tracts distribués un peu plus tôt. Ainsi au slogan « avec la LFP, aller au stade ça change... » répond la banderole « tout le temps !!! ». De même sont brandis de grands étendards indiquant tous les jours de la semaine... sauf le samedi. Après une minute de silence, plusieurs fumigènes sont allumés histoire d'égayer tout cela et de faire plaisir à la Ligue, et le match peut débuter sous les encouragements.

Ceux-ci sont fournis et déjà se transforment en cris de joie lorsque le premier but est inscrit par le Racing. Forcément, l'ambiance monte encore d'un cran et deux minutes plus tard le RCS double la mise ! Deux buts en quatre minutes, voilà de quoi lancer le match dans les gradins, qui auront retrouvé davantage de punch que face à Lens.

Forcément, on exulte, on hurle, on scande, on chante, même dans les tribunes voisines du Kop on se surprend à applaudir plus qu'à l'accoutumée. Bref, malgré une affiche peu séduisante et un stade à moitié vide, la moitié pleine semble avoir retrouvé le sourire et le plaisir d'être là. La première mi-temps sera ainsi de bonne facture dans les tribunes, et même la grave blessure d' Othon ne viendra pas calmer les ardeurs.

La deuxième mi-temps sera d'ailleurs un peu identique : une bonne ambiance, récompensée par deux nouveaux buts de Shereni et Gargarov. Les pogos se multiplient dans le Kop, la tribune Ouest tape de plus en plus dans les mains, et même le « aux armes » est repris : ce soir, c'est la fête à la Meinau et au coup de sifflet final on peut enfin oublier la frustration lensoise et savourer la victoire et la première place au classement.

Les joueurs ne s'y trompent d'ailleurs pas en venant saluer le Kop et participer, un peu, à la joie collective. Le moral du Kop est regonflé à bloc et le fait savoir en annonçant la couleur du derby à venir. Messins, nous venons !

A noter pour finir une banderole apposée tout le match par les ultras « libérez Santos », destinée à ce supporter marseillais emprisonné depuis des semaines à Madrid, là encore une initiative reprise dans la plupart des stades de France. Qui a dit que les supporters n'avaient que la haine au coeur ?

kibitz

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