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- Côté tribunes
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Des Alsaciens, des Lorrains, des équipes luttant pour la montée, Pascal Johansen, le tout dans le même stade. Metz - RCS, côté tribunes.
L'heure du match que tout le monde attendait est arrivée ! Et ce Metz-RCS version 2008 ne manque pas de piquant sur le papier. Outre l'intérêt purement sportif, Metz et Strasbourg assumant depuis le début de ce championnat leur statut de candidats à la montée, il s'agit comme à chaque fois de démontrer qui a les meilleurs fans. La présence sous le maillot grenat du controversé Pascal Johansen ajoute indéniablement du piment à l'affaire.
L'arrivée aux abords du sinistre Stade Saint-Symphorien se déroule une fois n'est pas coutume dans le calme. Point de bousculades et de frictions avec la sécurité mais une fouille rapide et une entrée fluide pour les visiteurs. Les fans strasbourgeois investissent tranquillement le parcage visiteur haut, parcage qui présente l'intéressante particularité d'avoir un angle mort qui empêche au spectateur de voir une partie du terrain, notamment la ligne de but. Hommage doit être rendu à l'architecte qui a permis cette invraisemblance. Nous estimerons à la vue de notre tarin à 350 la présence strasbourgeoise dans cette tribune, ce chiffre ne demandant qu'à être infirmé, mes talents d'estimateur de foule étant ce qu'ils sont. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas beaucoup, et nous ne remercierons jamais assez les gens qui ont eu cette idée lumineuse de programmer des rencontres de football le lundi...
Tandis que les tribunes se remplissent lentement mais sûrement dans un froid de Lorraine, glacial comme un épisode de l'inspecteur Derrick, les premiers chants d'encouragement retentissent à la gloire des joueurs strasbourgeois qui s'échauffent. Les premiers quolibets fleuris à l'encontre des Messins également. Une banderole « allez Racing tes supporters sont là » est déployée dans le parcage.
Puis, c'est l'heure des tifos avec, il faut bien le dire, un festival de mauvais goût de part et d'autre. Les Messins de la GG95 nous proposent une animation moche à base de drapeaux autrichiens disposés de façon ésotérique. Pour l'explication du message, je vous laisse le soin d'aller leur demander... Coté Strasbourgeois, c'est un voile à l'effigie du blason du Racing qui est déployé de façon peu idoine car à l'envers. Au milieu de cet étalage d'horreurs, le tifo de la Horda (l'autre groupe Ultra messin situé dans la tribune jouxtant le parcage visiteur), constitué de voiles classiques mais efficaces car à l'endroit, fait un peu tâche en n'étant pas mal.
Bref on crame des torches de part et d'autres pour un peu oublier, on s'ennuie devant le match qui a du mal à démarrer, on rigole bien avec les banderoles de la GG95 (« Battez vous comme des Lyon » « Supporter Strasbourg n'est pas un crime, mais ça devrait l'être »), on se les gèle, on crie, on jubile et on pleure lorsque le match subitement s'accélère et les buts s'enchaînent. Et puis, on n'oublie pas de temps en temps d'insulter ces Messins si honnis, histoire de se divertir...
C'est en fait en deuxième période que les pics d'ambiances sont à signaler. Lors du 3-1 pour Metz, nous pouvons constater une vague et éphémère effervescence de Saint Symphorien pour son équipe. Coté Strasbourgeois, ca s'enflamme quelque peu lors des minutes suivantes la réduction du score par Rudy Carlier, but laissant espérer quelques instants un retournement de situation mythique de la part du Racing, espoir comme souvent avec le Racing vain... Pascal Johansen quitte le terrain sous des slogans fleuris et fort peu élogieux de la part de la tribune strasbourgeoise. A noter enfin que la tribune strasbourgeoise a dû faire silence durant quelques minutes suite au malaise d'un supporter du CCS qui a dû être par la suite évacué en ambulance, les secours ne pouvant entendre le rythme de son coeur. Nous espérons bien évidement tous recevoir de bonnes nouvelles concernant son état de santé.
Le coup de sifflet final retentit sur une énième défaite du Racing lors d'un derby, triste habitude saluée par le public messin. Pour ceux qui pensaient que l'anathème était enfin brisé avec la victoire de l'an dernier, hé bien, c'est raté... Jeff Strasser confirme qu'il est un Monsieur en faisant un tour de terrain et saluant tout le public, y compris le parcage strasbourgeois en tant qu'ancien du club. Nous pouvons déplorer que la majeure réponse d'une grande partie du secteur visiteur ne fut pas à la hauteur du geste de l'ancien défenseur du Racing. Une bonne partie des joueurs strasbourgeois, Stéphane Cassard et Guillaume Lacour en tête, surmontent leur déception pour saluer leurs supporters. Le quart d'heure qui suit sera constitué d'un concours d'insultes entre supporter des deux camps, ceux-ci interprétant à tour de rôle leurs répertoires de cantiques des plus poétiques. Mais c'est en fait dans le calme que bus et voitures strasbourgeoises regagnent leurs pénates. En fait, gros mots mis à part, ce derby fut très calme, et sans incidents à déplorer. Il s'agit sans doute là du principal fait de ce Metz-RCS côté tribunes...
L'arrivée aux abords du sinistre Stade Saint-Symphorien se déroule une fois n'est pas coutume dans le calme. Point de bousculades et de frictions avec la sécurité mais une fouille rapide et une entrée fluide pour les visiteurs. Les fans strasbourgeois investissent tranquillement le parcage visiteur haut, parcage qui présente l'intéressante particularité d'avoir un angle mort qui empêche au spectateur de voir une partie du terrain, notamment la ligne de but. Hommage doit être rendu à l'architecte qui a permis cette invraisemblance. Nous estimerons à la vue de notre tarin à 350 la présence strasbourgeoise dans cette tribune, ce chiffre ne demandant qu'à être infirmé, mes talents d'estimateur de foule étant ce qu'ils sont. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas beaucoup, et nous ne remercierons jamais assez les gens qui ont eu cette idée lumineuse de programmer des rencontres de football le lundi...
Tandis que les tribunes se remplissent lentement mais sûrement dans un froid de Lorraine, glacial comme un épisode de l'inspecteur Derrick, les premiers chants d'encouragement retentissent à la gloire des joueurs strasbourgeois qui s'échauffent. Les premiers quolibets fleuris à l'encontre des Messins également. Une banderole « allez Racing tes supporters sont là » est déployée dans le parcage.
Puis, c'est l'heure des tifos avec, il faut bien le dire, un festival de mauvais goût de part et d'autre. Les Messins de la GG95 nous proposent une animation moche à base de drapeaux autrichiens disposés de façon ésotérique. Pour l'explication du message, je vous laisse le soin d'aller leur demander... Coté Strasbourgeois, c'est un voile à l'effigie du blason du Racing qui est déployé de façon peu idoine car à l'envers. Au milieu de cet étalage d'horreurs, le tifo de la Horda (l'autre groupe Ultra messin situé dans la tribune jouxtant le parcage visiteur), constitué de voiles classiques mais efficaces car à l'endroit, fait un peu tâche en n'étant pas mal.
Bref on crame des torches de part et d'autres pour un peu oublier, on s'ennuie devant le match qui a du mal à démarrer, on rigole bien avec les banderoles de la GG95 (« Battez vous comme des Lyon » « Supporter Strasbourg n'est pas un crime, mais ça devrait l'être »), on se les gèle, on crie, on jubile et on pleure lorsque le match subitement s'accélère et les buts s'enchaînent. Et puis, on n'oublie pas de temps en temps d'insulter ces Messins si honnis, histoire de se divertir...
C'est en fait en deuxième période que les pics d'ambiances sont à signaler. Lors du 3-1 pour Metz, nous pouvons constater une vague et éphémère effervescence de Saint Symphorien pour son équipe. Coté Strasbourgeois, ca s'enflamme quelque peu lors des minutes suivantes la réduction du score par Rudy Carlier, but laissant espérer quelques instants un retournement de situation mythique de la part du Racing, espoir comme souvent avec le Racing vain... Pascal Johansen quitte le terrain sous des slogans fleuris et fort peu élogieux de la part de la tribune strasbourgeoise. A noter enfin que la tribune strasbourgeoise a dû faire silence durant quelques minutes suite au malaise d'un supporter du CCS qui a dû être par la suite évacué en ambulance, les secours ne pouvant entendre le rythme de son coeur. Nous espérons bien évidement tous recevoir de bonnes nouvelles concernant son état de santé.
Le coup de sifflet final retentit sur une énième défaite du Racing lors d'un derby, triste habitude saluée par le public messin. Pour ceux qui pensaient que l'anathème était enfin brisé avec la victoire de l'an dernier, hé bien, c'est raté... Jeff Strasser confirme qu'il est un Monsieur en faisant un tour de terrain et saluant tout le public, y compris le parcage strasbourgeois en tant qu'ancien du club. Nous pouvons déplorer que la majeure réponse d'une grande partie du secteur visiteur ne fut pas à la hauteur du geste de l'ancien défenseur du Racing. Une bonne partie des joueurs strasbourgeois, Stéphane Cassard et Guillaume Lacour en tête, surmontent leur déception pour saluer leurs supporters. Le quart d'heure qui suit sera constitué d'un concours d'insultes entre supporter des deux camps, ceux-ci interprétant à tour de rôle leurs répertoires de cantiques des plus poétiques. Mais c'est en fait dans le calme que bus et voitures strasbourgeoises regagnent leurs pénates. En fait, gros mots mis à part, ce derby fut très calme, et sans incidents à déplorer. Il s'agit sans doute là du principal fait de ce Metz-RCS côté tribunes...
