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- Côté tribunes
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Reims, Strasbourg, Football, Jeudi soir, Reporté, Mythique, Pathétique. Retour sur le côté humain du dernier match joué par le Racing... notre Racing.
L'idée d'une tragédie en deux actes ayant déjà été honteusement utilisée pour le "côté tribunes" de Dijon, il ne me restait donc plus qu'à faire fonctionner la boite à idées du service après-vente...
SAV : « Service après-vente de la rédaction, j'écoute »
Votre rédacteur: « Oui bonjour, [login=******] rédacteur en freelance pour un site de fanatiques du Racing »
* afin de protéger l'anonymat de ses employés, le site racingstub.com ne communiquera ni leurs noms, ni leurs pseudos.
SAV : « Oui bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? »
Votre rédacteur : « je dois faire le "côté tribunes" pour Reims et je n'ai pas vraiment d'idée, le match a été annulé et reprogrammé un jeudi à 20H30 par cette bande de Bachibouzouks de la LFP ***ù*$^ !=**$^ù !$ (insulte sur la gène procurée par cette programmation hasardeuse de personnes à la masse) ».
SAV : « vous pouvez toujours faire un CR en 2 actes, avec un petit mot sur les conditions météo. J'ai vendu ce package la semaine dernière à un supporteur de Metz... »
Votre Rédacteur : « Damned ! The devil, rachmaninov se ferait passer pour un supporteur grenat. Vous n'auriez pas autre chose en stock, quelque chose de plus frais. Nous avons des lecteurs exigeants vous savez. »
SAV: « Dans ce cas, je vous propose d'écrire un article fictif, le match passant un jeudi soir sur Eurosport, la majorité de vos lecteurs sera scotchée par le patinage artistique (une grande partie des membres de racingstub.com partagent en effet la passion secrète de la glisse sur glace et surtout le fantasme inavoué de jeunes hommes en collants) ou devant « Retour vers le futur » sur la 6.
Votre rédacteur : « Yeah ! Retour vers le futur, en voilà une bonne idée de "côté tribunes", merci ! »
Retour vers le futur !
Vendredi 9 Janvier, jeudi 22 janvier dernière journée des match aller, premier ou second match de l'an 2009. Acte 1 donc dans l'auguste stade Delaune, refait à neuf.
Après une semaine d'haletant suspense, le match est finalement reporté le jeudi après midi.
Pas de foot le vendredi donc, les associations de supporteurs (UB90 en tête mais aussi le CCS annulent leur bus respectif). De nombreux fans renoncent au court déplacement et commencent à prier pour un report vers le samedi 24, journée laissée vide par les éliminations cumulées des deux clubs en Coupe de France.
Qu'ils se rassurent, la Ligue soucieuse de ne pas cannibaliser le rencontre SchirrheinToulouse décide une semaine après de reprogrammer le match le jeudi !
Rappelez vous... Lundi, mardi, mercredi, JEUDI, vendredi ! Avec la Ligue, allez au stade ça change... tout le temps ; c'est par ce pied de nez que les diverses associations de supporteurs avaient réagi à la nouvelle campagne de la LFP.
Nous n'avions pas eu le droit au jeudi cette année, c'est désormais chose faite.
Imagine all the people ...
Imaginez comment se passe le périple des supporteurs strasbourgeois désireux d'assouvir leur passion un jeudi soir, voilà l'exercice qui attend tous ceux qui ne pourront se rendre au match.
Exercice de style :
Les supporteurs strasbourgeois sont fort peu nombreux, à peine une trentaine alors que près de 150 (jeunes, vieux, femmes et enfants) étaient attendus au premier round. Les supporteurs de Reims ont plutôt bien répondu à l'appel de leur nouveau coach pour ce match déjà capital.
L'ambiance ? Elle tarde à décoller puisque les Ultrem (Contraction d'Ultras Rémois) animant les travées de Delaune se sont résolus à la grève pendant le premier quart d'heure. Protestation contre la signature de Poté chez le voisin bourguignon ou attaque envers Luis ? Point du tout, il s'agit simplement d'un mouvement visant à faire comprendre l'ineptie de jouer les matchs en pleine semaine. Les UB90 leur emboîtent le pas et occupent donc ce temps mort en regardant le triste spectacle produit sur le terrain.
16 ème minute, les chants commencent mais ce n'est pas non plus la Pologne... à l'exception du froid qui attaque les plus fébriles des supporteurs. Pour se réchauffer quelques airs sont repris en choeur avec le coeur.
Seconde mi-temps. RAS... jusqu'au but véritable coup de poignard qui assomme (comble pour un poignard) certains et en fait jubiler d'autres. Le match est plié et les derniers efforts et changement sont vains. Le coach défait a beau chanter avec son accent du sud, ce sont ses adversaires qui raflent la mise.
Pour nous victoire ou défaite, le retour s'annonce pénible car demain il faut travailler, allez à l'école... mais lorsque l'on est passionné on ne compte pas.
Rectificatifs :
Suite à la tenue miraculeuse du match, la rédaction de racingstub tient à apporter quelques précisions à l'article Reims-RCS côté tribunes :
Les supporteurs étaient finalement là, une petite soixantaine d'alsaciens venus par leurs propres moyens (train, voiture, stop) et qui garniront chaleureusement le parcage.
L'ambiance : petite grève côté rémois puisque les 2 tribunes derrière le stade ne partagent vraisemblablement pas les mêmes convictions.
D'un côté, liberté pour les Ultras sur une banderole et grève d'un quart d'heure.
De l'autre, Kop mythique rémois qui chantera toute la partie.
Côté visiteurs, grève contre les matchs décalés puis grève contre les joueurs et les entraineurs décalés (pour ne pas dire autrement). Déception donc car les visiteurs avaient le potentiel pour faire résonner Delaune, stade sympathique à l'acoustique élastique.
Les locaux assureront l'ambiance malgré les 10 000 spectateurs, Ola et répertoire de chants tirés des Parisiens et autres Marseillais (et même Niçois avec la reprise du fameux « les gens veulent savoir »).
16 ème minute, les chants ont commencé depuis 3, 4 minutes sous l'impulsion des Ultrems qui ont rejoint leur bloc, auparavant vidé en signe de protestation.
Seconde mi-temps : RAS... en tribune, le Racing a déjà sombré malgré Zenke. Les supporteurs strasbourgeois sont pour la plupart dépités et attendent la fin du match pour l'exprimer.
Le tifo prévu est annulé, les chants stoppés à 3-0, les banderoles retirées à l'exception de celle sur la pitié que nous inspirent ceux qui errent sur le terrain depuis quelques temps.
L'arbitre stoppe le calvaire, les joueurs s'approchent. Dans un mélange de rancoeur et d'incompréhension, quelques paroles et gestes assassins sont échangés. Khirat vient s'expliquer avec les supporteurs et il accueillit dans une atmosphère de révolte face au spectacle tragi-comique qui s'est joué sur le terrain.
Votre rédacteur ne préfère pas s'attarder au stade et tente au plus vite d'oublier cette humiliation : ni la première, ni la dernière.
Oui supporter le Racing est un fardeau que nous traînerons sûrement jusqu'au bout du chemin... le chemin, il en reste à faire pour rentrer sur Strasbourg.
Il est 23H, un jeudi soir et ce vendredi s'annonce interminable.
SAV : « Service après-vente de la rédaction, j'écoute »
Votre rédacteur: « Oui bonjour, [login=******] rédacteur en freelance pour un site de fanatiques du Racing »
* afin de protéger l'anonymat de ses employés, le site racingstub.com ne communiquera ni leurs noms, ni leurs pseudos.
SAV : « Oui bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? »
Votre rédacteur : « je dois faire le "côté tribunes" pour Reims et je n'ai pas vraiment d'idée, le match a été annulé et reprogrammé un jeudi à 20H30 par cette bande de Bachibouzouks de la LFP ***ù*$^ !=**$^ù !$ (insulte sur la gène procurée par cette programmation hasardeuse de personnes à la masse) ».
SAV : « vous pouvez toujours faire un CR en 2 actes, avec un petit mot sur les conditions météo. J'ai vendu ce package la semaine dernière à un supporteur de Metz... »
Votre Rédacteur : « Damned ! The devil, rachmaninov se ferait passer pour un supporteur grenat. Vous n'auriez pas autre chose en stock, quelque chose de plus frais. Nous avons des lecteurs exigeants vous savez. »
SAV: « Dans ce cas, je vous propose d'écrire un article fictif, le match passant un jeudi soir sur Eurosport, la majorité de vos lecteurs sera scotchée par le patinage artistique (une grande partie des membres de racingstub.com partagent en effet la passion secrète de la glisse sur glace et surtout le fantasme inavoué de jeunes hommes en collants) ou devant « Retour vers le futur » sur la 6.
Votre rédacteur : « Yeah ! Retour vers le futur, en voilà une bonne idée de "côté tribunes", merci ! »
Retour vers le futur !
Vendredi 9 Janvier, jeudi 22 janvier dernière journée des match aller, premier ou second match de l'an 2009. Acte 1 donc dans l'auguste stade Delaune, refait à neuf.
Après une semaine d'haletant suspense, le match est finalement reporté le jeudi après midi.
Pas de foot le vendredi donc, les associations de supporteurs (UB90 en tête mais aussi le CCS annulent leur bus respectif). De nombreux fans renoncent au court déplacement et commencent à prier pour un report vers le samedi 24, journée laissée vide par les éliminations cumulées des deux clubs en Coupe de France.
Qu'ils se rassurent, la Ligue soucieuse de ne pas cannibaliser le rencontre SchirrheinToulouse décide une semaine après de reprogrammer le match le jeudi !
Rappelez vous... Lundi, mardi, mercredi, JEUDI, vendredi ! Avec la Ligue, allez au stade ça change... tout le temps ; c'est par ce pied de nez que les diverses associations de supporteurs avaient réagi à la nouvelle campagne de la LFP.
Nous n'avions pas eu le droit au jeudi cette année, c'est désormais chose faite.
Imagine all the people ...
Imaginez comment se passe le périple des supporteurs strasbourgeois désireux d'assouvir leur passion un jeudi soir, voilà l'exercice qui attend tous ceux qui ne pourront se rendre au match.
Exercice de style :
Les supporteurs strasbourgeois sont fort peu nombreux, à peine une trentaine alors que près de 150 (jeunes, vieux, femmes et enfants) étaient attendus au premier round. Les supporteurs de Reims ont plutôt bien répondu à l'appel de leur nouveau coach pour ce match déjà capital.
L'ambiance ? Elle tarde à décoller puisque les Ultrem (Contraction d'Ultras Rémois) animant les travées de Delaune se sont résolus à la grève pendant le premier quart d'heure. Protestation contre la signature de Poté chez le voisin bourguignon ou attaque envers Luis ? Point du tout, il s'agit simplement d'un mouvement visant à faire comprendre l'ineptie de jouer les matchs en pleine semaine. Les UB90 leur emboîtent le pas et occupent donc ce temps mort en regardant le triste spectacle produit sur le terrain.
16 ème minute, les chants commencent mais ce n'est pas non plus la Pologne... à l'exception du froid qui attaque les plus fébriles des supporteurs. Pour se réchauffer quelques airs sont repris en choeur avec le coeur.
Seconde mi-temps. RAS... jusqu'au but véritable coup de poignard qui assomme (comble pour un poignard) certains et en fait jubiler d'autres. Le match est plié et les derniers efforts et changement sont vains. Le coach défait a beau chanter avec son accent du sud, ce sont ses adversaires qui raflent la mise.
Pour nous victoire ou défaite, le retour s'annonce pénible car demain il faut travailler, allez à l'école... mais lorsque l'on est passionné on ne compte pas.
Rectificatifs :
Suite à la tenue miraculeuse du match, la rédaction de racingstub tient à apporter quelques précisions à l'article Reims-RCS côté tribunes :
Les supporteurs étaient finalement là, une petite soixantaine d'alsaciens venus par leurs propres moyens (train, voiture, stop) et qui garniront chaleureusement le parcage.
L'ambiance : petite grève côté rémois puisque les 2 tribunes derrière le stade ne partagent vraisemblablement pas les mêmes convictions.
D'un côté, liberté pour les Ultras sur une banderole et grève d'un quart d'heure.
De l'autre, Kop mythique rémois qui chantera toute la partie.
Côté visiteurs, grève contre les matchs décalés puis grève contre les joueurs et les entraineurs décalés (pour ne pas dire autrement). Déception donc car les visiteurs avaient le potentiel pour faire résonner Delaune, stade sympathique à l'acoustique élastique.
Les locaux assureront l'ambiance malgré les 10 000 spectateurs, Ola et répertoire de chants tirés des Parisiens et autres Marseillais (et même Niçois avec la reprise du fameux « les gens veulent savoir »).
16 ème minute, les chants ont commencé depuis 3, 4 minutes sous l'impulsion des Ultrems qui ont rejoint leur bloc, auparavant vidé en signe de protestation.
Seconde mi-temps : RAS... en tribune, le Racing a déjà sombré malgré Zenke. Les supporteurs strasbourgeois sont pour la plupart dépités et attendent la fin du match pour l'exprimer.
Le tifo prévu est annulé, les chants stoppés à 3-0, les banderoles retirées à l'exception de celle sur la pitié que nous inspirent ceux qui errent sur le terrain depuis quelques temps.
L'arbitre stoppe le calvaire, les joueurs s'approchent. Dans un mélange de rancoeur et d'incompréhension, quelques paroles et gestes assassins sont échangés. Khirat vient s'expliquer avec les supporteurs et il accueillit dans une atmosphère de révolte face au spectacle tragi-comique qui s'est joué sur le terrain.
Votre rédacteur ne préfère pas s'attarder au stade et tente au plus vite d'oublier cette humiliation : ni la première, ni la dernière.
Oui supporter le Racing est un fardeau que nous traînerons sûrement jusqu'au bout du chemin... le chemin, il en reste à faire pour rentrer sur Strasbourg.
Il est 23H, un jeudi soir et ce vendredi s'annonce interminable.
