L'histoire de la "Berri"

Débuts et période amateur de la Berri

La section football de la Berrichonne de Châteauroux a été créée en 1914. Mais c'est en 1883 que le club omnisports est créé, ce qui en fait l'un des plus vieux clubs français, même si certains ne s'entendront pas sur ce sujet.
La Berrichonne de Châteauroux est, à ses débuts, une société de tir, de gymnastique et de préparation militaire. En fait, c'est un autre club de la ville, l'ASC, qui est le club de football phare jusqu'en 1935. À cette date, la Berrichonne et l'A.S.C. fusionnent sous l'appellation du premier cité et les joueurs revêtent les couleurs "bleu et rouge". La "Berri" parvient à rejoindre l'élite amateur de CFA dès 1950.
Ce n'est qu'à partir de 1965 que le club évolue dans son nouveau stade municipal de dimension nationale qui portera quelques années plus tard le nom de Stade Gaston Petit (ancien maire de Châteauroux et fidèle supporter du club).
Le club obtint enfin son accession en 2e Division en 1972 où elle y restera pendant 13 ans jusqu'en 1885. Elle n'y retournera qu'en 1991 avec l'arrivée de Michel Denisot en tant que président qui mettra en place le statut professionnel.

L'ère professionnelle

Le club de La Berrichonne de Châteauroux est relégué en 1993 en raison de la refonte du championnat de 2e Division. Il retrouve la D2 l'année suivante en devenant champion de France de National.
Après deux saisons à jouer les premiers rôles en D2, la Berrichonne décroche enfin le précieux sésame : le titre de Champion de France de D2 à la fin de la saison 1996-1997, ce qui lui permit pour la première (et seule) fois de son histoire de jouer dans l'élite du football français. Cette montée en championnat de France de football voit la rénovation du Stade Gaston Petit, mais le club finit 17e du championnat, entraînant sa relégation en D2.
En octobre 2002, le club connait un nouveau changement de présidence avec le retour de Michel Denisot, suivi de celui de Victor Zvunka l'année suivante qui apporte au club et aux supporters une magnifique épopée en Coupe de France de football durant la saison 2003-2004. Le club atteint pour la première fois la finale de la Coupe de France mais s'incline 1-0 face au PSG. Malgré cette défaite en finale, le club profite de la qualification du PSG en Ligue des Champions pour accéder à la Coupe de l'UEFA l'année suivante. Il se fait éliminer dès le premier match aller-retour face au FC Bruges (défaite 6-1 sur les deux matchs).

Saison, objectifs

En finissant 15ème la saison passée, le club se bat pour rester en L2. Cette année encore, le maintien est l'ultime objectif du club classé 17ème grâce au goal-average avec 23 points et donc premier non relégable.
La "Berri" a empochée 15 de ses 23 points à domicile, ce qui les place à la 16ème place de ce classement. De plus, l'attaque n'est pas très prolifique avec seulement 21 buts marqués dont 6 de Jacob Mulenga, ancien Strasbourgeois. Nous constatons donc avec stupeur que Mulenga est le buteur maison et capitaine de cette équipe.
Enfin, les dirigeants du club se sont séparés du virevoltant Christian Sarramagna, remplacé par Dominique Bijotat dans l'opération commando pour le maintien. Tout est donc réuni pour placer Châteauroux parmi les candidats à la descente en National.
Malgré tout, la "Berri" n'a encaissé qu'un but de plus que le RCS et a réussi à se hisser en quart de finale de la Coupe de la Ligue, éliminée par Bordeaux 2-1. La crise du RCS conjuguée à l'opération maintien des Berrichons pourrait amener une nouvelle désillusion côté alsacien. Par ailleurs, la LBC a tenu en échec Lens lors de son dernier match à domicile et arraché le nul à Amiens la semaine passée.
Malgré cela, le RCS, qui reste un candidat à la montée, se doit de battre les coéquipiers de l'ancien gardien strasbourgeois Vincent Fernandez ce vendredi. Rappelons qu'au match aller, le RCS s'était logiquement imposé 2-1. Mais le match avait été entaché d'une erreur technique de l'arbitre qui a fait jaser le staff castelroussin en allant porter l'affaire devant la Ligue pour faire rejouer le match !
Ce vendredi ils pourront prendre leur revanche... ou non.