Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Sedan, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par kibitz
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© kibitz

« STRASBO ». Pourtant sur le terrain et dans les gradins, Stras est horrible.

Dans la continuité de ces dernières semaines, la Meinau est vide pour cet énième "match capital" pour pouvoir continuer d'espérer et il n'y aura rien d'exceptionnel à raconter. Avec le Racing, les matchs se suivent et se ressemblent beaucoup trop depuis des mois...

En effet, malgré un sursaut anecdotique à Châteauroux, la reconquête annoncée est loin. Et le public aussi maintenant.

Pas de victoire, pas de points.
Pas de points, pas de podium.
Pas de podium, pas de montée.
Pas de montée... pas de montée.
Même chez les irréductibles alsaciens, on sait compter. Et en ce moment, il ne faut pas beaucoup de doigts pour calculer les maigres points du Racing.

Les fans sont donc blasés, et boudent en masse les Bleus et Blancs. Et finalement, non seulement les absents n'ont pas eu tort, mais on voudrait presque les avoir imités.

Il sera très difficile de parler du match des tribunes, vu que sur le terrain le RCS fait tout pour plier l'affaire le plus vite possible en encaissant un but baby-foot en moins de deux minutes.

Idéal pour casser le peu de motivation des derniers fidèles du Kop. Malgré tout, les ultras appellent à ne pas se décourager et à poursuivre les encouragements.

Marcos leur donne raison en égalisant. On se prend alors à espérer, mais malgré ce but, les Strasbourgeois montrent autant d'envie que des Romains devant aller défier Obélix. Sauf que Sedan, c'est plutôt les glou-glou et pas vraiment la potion magique.

Mais le Racing sait créer la magie, en libérant des espaces et en regardant Sedan marquer un joli 2e but. Les dindons de la farce, c'est encore nous. La mi-temps est sifflée sur ce résultat pathétique et très sincèrement, il n'y a pas grand'chose d'autre à dire.

Après la pause, les Strasbourgeois se réveillent enfin, mais leur maladresse n'égale pas leur mollesse, et c'est finalement sans grande surprise que la Meinau dépitée assiste au 3e but, sur un tir contré.

Cette fois le Kop abandonne ses efforts et le stade est livré à lui-même. Les « Furlan démission » fusent des gradins et les plus frustrés prennent un malin plaisir à huer les joueurs alsaciens, malgré les appels en sens contraire des responsables des ultras.

Mais s'il faut condamner les « ole » accompagnant les passes sedanaises, inacceptables, il faut bien reconnaître à force que ce Racing-là ne mérite pas d'être encouragé.

La Meinau se vide, mais cela préoccupe-t-il vraiment les joueurs ?

En face, les quelques fans venus des Ardennes exultent évidemment, une triste habitude pour eux cette saison chez nous.

Au coup de sifflet final, les spectateurs restés pour boire le calice jusqu'à la lie crient leur dépit en exigeant la tête de l'entraîneur. Mais même là, la révolte est contenue et le courroux relatif. Ce Racing ne déchaîne plus les passions, c'est peu de le dire...

Le RCS vit ses heures les plus sombres depuis presque vingt ans et l'ambiance à la Meinau se meurt. Allez, un sursaut au prochain match ?

kibitz

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