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- Par chris68
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Le Racing, après un encourageant match nul à Ajaccio dans des conditions dantesques, affronte Nice à la Meinau pour que les espoirs entrevus en Corse se concrétisent enfin...
Après le déluge du Sud, le Racing retrouve la douceur et le calme de l'été indien de son antre en accueillant le surprenant OGC Nice. Mais au sein de la formation strasbourgeoise, le printemps semble enfin pointer le bout de son nez. On a retrouvé un peu du vrai Racing serait-on tenter de dire après la prestation des Alsaciens en terres corses. On a surtout retrouvé la « Jacky touch » à tous les niveaux de jeu : détermination, retour d'un fonds de jeu et d'un nouveau mental.
Oui mais voilà, si la manière semble vouloir fleurir, le Racing voit, sur le plan comptable, ses chances de rattraper le peloton fondre comme neige au soleil. Ce bon match nul dans la manière est pourtant un bien mauvais résultat. Le Racing reste gelé à cette dernière place avec cinq malheureux points. Ajaccio, 18ème étant toujours à 3 points. Le mini championnat que dispute Strasbourg en bas de tableau n'a heureusement pas éclater. Car St-Etienne aurait pu prendre le large à Marseille alors que Istres a obtenu le nul en terre bordelaise. Néanmoins, se sortir de la zone des relégables sera une tâche bien difficile surtout que les Strasbourgeois vont croiser prochainement la route de tous les cadors de ce championnat et seule une série pourrait l'en sortir rapidement. Or avec un déplacement chez l'ogre lyonnais, la venue de Bordeaux, une visite dans l'enfer du Vélodrome et la venue des requins aux dents longues de l'AJA, de Lille et consorts, le Racing aura tout intérêt à bien se préparer.
Le déplacement à Ajaccio était un brouillon, la venue de Nice, l'occasion de tout mettre au propre. Tout à été retravaillé, corrigé totalement ou en partie et il ne reste plus qu'à l'appliquer de façon constante et sans faute. On n'oubliera pas de sitôt, peut être jamais, le duo Niang-Ljuboja. Pourtant, on est sans doute aux balbutiements d'un... Niang-Pagis. En Corse, il y a bien eu de la complémentarité et un début d'automatismes entre les deux « vedettes » de l'attaque. Pagis continue à être l'un des meilleurs buteurs du championnat avec 5 réalisations alors que Niang semble enfin avoir retrouver des valeurs qu'on croyait évanouies pour de bon... Une nouvelle démonstration de cette entente, ajoutée à un soupçon de réalisme pour le Sénégalais et l'attaque strasbourgeoise pourrait bien enfin faire vibrer le maigre public de la Meinau pour la première fois de la saison. Remplacer ces faibles attaques désorganisées et spontanées que nous a offert le Racing depuis le début par une vraie offensive organisée et travaillée capable de faire trembler n'importe quelle défense, voilà la nouvelle mission de la ligne d'attaque. La défense, elle, aura toujours la même : celle où elle est recalée depuis des années à savoir rester solide et bien en place. Toujours aussi fébrile et volatile à chaque incursion adverse elle coûte encore les points d'une victoire toute faite à Ajaccio.
En face, l'OGC Nice aura donc la tâche de trouver les fautes dans la copie strasbourgeoise. Un correcteur sans pitié qui aura d'ailleurs tout intérêt à en trouver pour rester sur une belle série de corrections. Auteurs d'une partie historique à Monaco ou ils l'emportent 4-3 après avoir été menés 3-0, les Aiglons sont en effet sur une série importante de victoires au point d'être passé de la 16ème à la 8ème place en seulement quelques journées. Néanmoins et comme le sait le Racing , toute série à une fin. Les Alsaciens pourraient donc terminer la leur, celle de 10 matchs sans victoire en mettant fin à celle des Niçois de 4 matchs sans défaite. Quel que soit le résultat, les Azuréens sont assurés de rester dans le milieu du tableau.
Pour le Racing, quelque soit le résultat, les trois dernières places seront encore d'actualité. Mais les conséquences sur le court terme radicalement différentes. La victoire peut encore entrouvrir la porte du couloir menant au maintien. Une défaite, et le Racing risque, pour ne pas encore dire pour de bon, de rester coincé à la cave.
Une première victoire à domicile alors ? Cela fait des semaines que le Racing n'a plus le choix. A l'extérieur, à domicile, contre des relégables, face à des candidats au titre et aux exploits Européens. Samedi, le Racing croisera la route d'une sorte de dernière chance. Nice, 8ème , dernière équipe du même calibre, sur le papier, que le Racing avant un long combat face aux grosses cylindrées.
Alors en patientant, les dirigeants continuent de gâter les supporters. Gâter ? Plutôt d'essayer d'endiguer un nouvel exode et de les faire venir au stade coûte que coûte. Et justement, samedi, venir à la Meinau ne coûtera pas chèr. Toutes les tribunes sont au prix de 5 € pour les étudiants. Malheureusement, il est fort probable que ces bonnes actions ne portent pas leurs fruits, ressemblant plus à une tentative désespérée face à la fuite du public. Car Nice n'attire pas les touristes. Les septiques et les blasés voyant ce match comme une énième contre performance et un Racing déjà en L2, il ne restera donc que l'habituelle dizaine de milliers de passionnés et fidèles, qui en encourageant son équipe, sont déterminés à la pousser vers sa première victoire...
Oui mais voilà, si la manière semble vouloir fleurir, le Racing voit, sur le plan comptable, ses chances de rattraper le peloton fondre comme neige au soleil. Ce bon match nul dans la manière est pourtant un bien mauvais résultat. Le Racing reste gelé à cette dernière place avec cinq malheureux points. Ajaccio, 18ème étant toujours à 3 points. Le mini championnat que dispute Strasbourg en bas de tableau n'a heureusement pas éclater. Car St-Etienne aurait pu prendre le large à Marseille alors que Istres a obtenu le nul en terre bordelaise. Néanmoins, se sortir de la zone des relégables sera une tâche bien difficile surtout que les Strasbourgeois vont croiser prochainement la route de tous les cadors de ce championnat et seule une série pourrait l'en sortir rapidement. Or avec un déplacement chez l'ogre lyonnais, la venue de Bordeaux, une visite dans l'enfer du Vélodrome et la venue des requins aux dents longues de l'AJA, de Lille et consorts, le Racing aura tout intérêt à bien se préparer.
Le déplacement à Ajaccio était un brouillon, la venue de Nice, l'occasion de tout mettre au propre. Tout à été retravaillé, corrigé totalement ou en partie et il ne reste plus qu'à l'appliquer de façon constante et sans faute. On n'oubliera pas de sitôt, peut être jamais, le duo Niang-Ljuboja. Pourtant, on est sans doute aux balbutiements d'un... Niang-Pagis. En Corse, il y a bien eu de la complémentarité et un début d'automatismes entre les deux « vedettes » de l'attaque. Pagis continue à être l'un des meilleurs buteurs du championnat avec 5 réalisations alors que Niang semble enfin avoir retrouver des valeurs qu'on croyait évanouies pour de bon... Une nouvelle démonstration de cette entente, ajoutée à un soupçon de réalisme pour le Sénégalais et l'attaque strasbourgeoise pourrait bien enfin faire vibrer le maigre public de la Meinau pour la première fois de la saison. Remplacer ces faibles attaques désorganisées et spontanées que nous a offert le Racing depuis le début par une vraie offensive organisée et travaillée capable de faire trembler n'importe quelle défense, voilà la nouvelle mission de la ligne d'attaque. La défense, elle, aura toujours la même : celle où elle est recalée depuis des années à savoir rester solide et bien en place. Toujours aussi fébrile et volatile à chaque incursion adverse elle coûte encore les points d'une victoire toute faite à Ajaccio.
En face, l'OGC Nice aura donc la tâche de trouver les fautes dans la copie strasbourgeoise. Un correcteur sans pitié qui aura d'ailleurs tout intérêt à en trouver pour rester sur une belle série de corrections. Auteurs d'une partie historique à Monaco ou ils l'emportent 4-3 après avoir été menés 3-0, les Aiglons sont en effet sur une série importante de victoires au point d'être passé de la 16ème à la 8ème place en seulement quelques journées. Néanmoins et comme le sait le Racing , toute série à une fin. Les Alsaciens pourraient donc terminer la leur, celle de 10 matchs sans victoire en mettant fin à celle des Niçois de 4 matchs sans défaite. Quel que soit le résultat, les Azuréens sont assurés de rester dans le milieu du tableau.
Pour le Racing, quelque soit le résultat, les trois dernières places seront encore d'actualité. Mais les conséquences sur le court terme radicalement différentes. La victoire peut encore entrouvrir la porte du couloir menant au maintien. Une défaite, et le Racing risque, pour ne pas encore dire pour de bon, de rester coincé à la cave.
Une première victoire à domicile alors ? Cela fait des semaines que le Racing n'a plus le choix. A l'extérieur, à domicile, contre des relégables, face à des candidats au titre et aux exploits Européens. Samedi, le Racing croisera la route d'une sorte de dernière chance. Nice, 8ème , dernière équipe du même calibre, sur le papier, que le Racing avant un long combat face aux grosses cylindrées.
Alors en patientant, les dirigeants continuent de gâter les supporters. Gâter ? Plutôt d'essayer d'endiguer un nouvel exode et de les faire venir au stade coûte que coûte. Et justement, samedi, venir à la Meinau ne coûtera pas chèr. Toutes les tribunes sont au prix de 5 € pour les étudiants. Malheureusement, il est fort probable que ces bonnes actions ne portent pas leurs fruits, ressemblant plus à une tentative désespérée face à la fuite du public. Car Nice n'attire pas les touristes. Les septiques et les blasés voyant ce match comme une énième contre performance et un Racing déjà en L2, il ne restera donc que l'habituelle dizaine de milliers de passionnés et fidèles, qui en encourageant son équipe, sont déterminés à la pousser vers sa première victoire...
