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- Après-match
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- Par almendralejo
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Malgré tout, il y avait match ce soir. Malgré tout, l'équipe a failli gagner. Mais il y a tant à faire...
Alors que dans les coulisses ce ne sont que décombres fumants et chaos, les joueurs sans leur entraîneur remercié hier, retrouvaient le devant de la scène pour espérer à la lueur d'un éventuel bon résultat lancer la saison pour de bon, et moucher les moqueries de la France du football. Dans cette ambiance difficile et tendue, il fallait retrouver le jeu et pourquoi pas le sourire. Le nouveau coach intronisé, Pascal Janin, devait composer avec de nombreux absents dans le but de ramener quelque chose de Laval, qui n'offre pas sur le papier le profil d'une puissante machine de guerre.
C'est ainsi que les inexpérimentés Kevin Sommer dans les bois, Jérémy Abadie au centre de la défense occupaient malgré leur jeune âge des postes clés. Très vite, d'ailleurs, et sans surprise, les automatismes manquaient dans ce secteur, assurément le maillon faible du Racing. Sans patron, dépassé sur les flancs, avec d'un côté un apathique et désastreux Jean-Alain Fanchone et de l'autre, un ésotérique Stéphane Pichot, la défense accumulait les fautes directes pour permettre aux fougueux Lavallois de mener au score après six minutes de jeu seulement. Do Marcolino reprenait un centre en retrait de Hamouma, qui s'était baladé sur son côté, profitant de largesses et glissades, approximations et nonchalance.
On se dit que le ridicule a déjà contaminé le carré vert et que la cinquantaine d'ultras va passer une soirée fournie en lazzis, on commence même à sortir les banderoles. En attaque, le quatuor Gueye-Khiter-Marcos-Fauvergue s'accroche en dépit d'un jeu direct stéréotypé et de la lenteur dans la transmission. Cependant, parce que les Lavallois menant au score se recroquevillent, les Strasbourgeois prennent le jeu à leur compte et ont tout le loisir de voir le talent de Magaye Gueye et l'envie de Nicolas Fauvergue. Marcos Dos Santos garde toujours aussi bien le ballon mais il est plus lent que d'habitude, il revient de vacances. Les joueurs se cherchent et ne combinent pas aussi bien que leurs vis-à-vis Tangos, mais malgré cela parviennent à obtenir quelques coups francs.
C'est dans ce contexte que les Strasbourgeois vont reprendre espoir et confiance. A la 35ème minute, Fauvergue décale Seïd Khiter sur son flanc gauche, qui fait mine de déborder mais repique au centre pour une passe latérale à Lacerba Ramos Rodrigo qui voudrait armer une frappe surpuissante, mais il se ravise dans la précipitation d'une balle condamnée et décale astucieusement Gueye qui navigue dans une défense flottante, ouvre son pied et d'un enroulé du gauche nous gratifie de son petit but hebdomadaire. Piqués au vif, les Lavallois se rebiffent mais rentrent au vestiaire sur ce score de parité. A la mi-temps, les sentiments sont mitigés, Strasbourg est loin d'être un foudre de guerre, l'équipe est un grand chantier, il faudra du temps pour proposer quelque chose de décent.
En seconde période, les affaires se portent mal, car rapidement les coéquipiers d'Ulrich Le Pen reprennent l'avantage à la faveur d'un corner et des errements défensifs ; Levrat, seul, à l'entrée de la surface ajuste et crucifie le gardien Sommer au milieu d'une défense passive. Une nouvelle fois, les Tangos reculent et laissent l'initiative du jeu désordonné et brouillon des Strasbourgeois qui abusent des longs ballons vers le pivot Fauvergue, précieux et roublard dans son travail de sape. Le géant de Béthune, le Peter Crouch du pauvre, le banni du LOSC, sur une jambe (il a été touché à la cheville quelques secondes avant) reprend un beau centre de David Ledy et égalise au grand soulagement de tous, qui se prennent à espérer du point du nul avec le concours de la solidarité et du coeur. Hélas, dix minutes plus tard, sur le flanc gauche, Fanchone se fait déborder une énième fois par l'aillier Hamouma, intenable qui d'un crochet s'en débarrasse et trompe d'une prodigieuse frappe molle le portier malheureux et mal inspiré. L'expulsion de Franck Dja Djedje ajoute au dépit de voir que le RCS, prétendant à la montée, n'est pas au niveau.
Strasbourg s'incline 3 à 2 chez le promu, cette triste défaite clôt une semaine infernale et laisse prendre la mesure du chantier à mettre en oeuvre pour construire de ces lambeaux une équipe compétitive.
Encore Magaye !
C'est ainsi que les inexpérimentés Kevin Sommer dans les bois, Jérémy Abadie au centre de la défense occupaient malgré leur jeune âge des postes clés. Très vite, d'ailleurs, et sans surprise, les automatismes manquaient dans ce secteur, assurément le maillon faible du Racing. Sans patron, dépassé sur les flancs, avec d'un côté un apathique et désastreux Jean-Alain Fanchone et de l'autre, un ésotérique Stéphane Pichot, la défense accumulait les fautes directes pour permettre aux fougueux Lavallois de mener au score après six minutes de jeu seulement. Do Marcolino reprenait un centre en retrait de Hamouma, qui s'était baladé sur son côté, profitant de largesses et glissades, approximations et nonchalance.
On se dit que le ridicule a déjà contaminé le carré vert et que la cinquantaine d'ultras va passer une soirée fournie en lazzis, on commence même à sortir les banderoles. En attaque, le quatuor Gueye-Khiter-Marcos-Fauvergue s'accroche en dépit d'un jeu direct stéréotypé et de la lenteur dans la transmission. Cependant, parce que les Lavallois menant au score se recroquevillent, les Strasbourgeois prennent le jeu à leur compte et ont tout le loisir de voir le talent de Magaye Gueye et l'envie de Nicolas Fauvergue. Marcos Dos Santos garde toujours aussi bien le ballon mais il est plus lent que d'habitude, il revient de vacances. Les joueurs se cherchent et ne combinent pas aussi bien que leurs vis-à-vis Tangos, mais malgré cela parviennent à obtenir quelques coups francs.
C'est dans ce contexte que les Strasbourgeois vont reprendre espoir et confiance. A la 35ème minute, Fauvergue décale Seïd Khiter sur son flanc gauche, qui fait mine de déborder mais repique au centre pour une passe latérale à Lacerba Ramos Rodrigo qui voudrait armer une frappe surpuissante, mais il se ravise dans la précipitation d'une balle condamnée et décale astucieusement Gueye qui navigue dans une défense flottante, ouvre son pied et d'un enroulé du gauche nous gratifie de son petit but hebdomadaire. Piqués au vif, les Lavallois se rebiffent mais rentrent au vestiaire sur ce score de parité. A la mi-temps, les sentiments sont mitigés, Strasbourg est loin d'être un foudre de guerre, l'équipe est un grand chantier, il faudra du temps pour proposer quelque chose de décent.
Encore trop juste
En seconde période, les affaires se portent mal, car rapidement les coéquipiers d'Ulrich Le Pen reprennent l'avantage à la faveur d'un corner et des errements défensifs ; Levrat, seul, à l'entrée de la surface ajuste et crucifie le gardien Sommer au milieu d'une défense passive. Une nouvelle fois, les Tangos reculent et laissent l'initiative du jeu désordonné et brouillon des Strasbourgeois qui abusent des longs ballons vers le pivot Fauvergue, précieux et roublard dans son travail de sape. Le géant de Béthune, le Peter Crouch du pauvre, le banni du LOSC, sur une jambe (il a été touché à la cheville quelques secondes avant) reprend un beau centre de David Ledy et égalise au grand soulagement de tous, qui se prennent à espérer du point du nul avec le concours de la solidarité et du coeur. Hélas, dix minutes plus tard, sur le flanc gauche, Fanchone se fait déborder une énième fois par l'aillier Hamouma, intenable qui d'un crochet s'en débarrasse et trompe d'une prodigieuse frappe molle le portier malheureux et mal inspiré. L'expulsion de Franck Dja Djedje ajoute au dépit de voir que le RCS, prétendant à la montée, n'est pas au niveau.
Strasbourg s'incline 3 à 2 chez le promu, cette triste défaite clôt une semaine infernale et laisse prendre la mesure du chantier à mettre en oeuvre pour construire de ces lambeaux une équipe compétitive.
