Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Laval - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par zero-zero
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Sans président, privé de nombreux titulaires, avec un entraîneur intérimaire et des joueurs qui sortent de deux cuisantes défaites, le Racing était ce jeudi soir à Laval pour le compte de la deuxième journée de L2. Forcément, les absents ont eu

L'avant-match


Stade de la Meinau, jeudi 13 août, 8h30. Nous sommes finalement 42 à prendre la route pour la Mayenne. Neuf heures de bus plus tard, arrivée à Laval où nous sommes rejoints par quelques fans plus ou moins locaux du Racing, dont le chat noir officiel qui se reconnaitra. J'en profite de suite pour saluer la sympathie des stadiers qui, pendant que certains terminent la préparation de la banderole prévue pour l'entrée des joueurs, vont me permettre de réaliser un fantasme inavoué : déguster la mythique galette saucisse à la moutarde, sous les yeux de supporters tango plutôt amusés ! Personnellement, mon déplacement est d'ores et déjà réussi ! Pour atteindre la buvette, il faut passer devant le centre de formation « Michel Le Millénaire » qui de l'extérieur ressemble plus à... ne ressemble à rien en fait, avec dans le champ de vision un simple terrain vague derrière la grille d'entrée. Merci Patrick Proisy de nous éviter cette humiliation !

Vient l'heure d'entrer dans le stade Francis Le Basser ! Il est composé de deux tribunes latérales prolongées derrière les buts par les vestiges d'une piste d'athlétisme entourée de gradins en pierre. « Tribune populaire », que c'est écrit... Deux petites tribunes couvertes avec des bancs en bois ont été ajoutées de part et d'autres de la présidentielle, et c'est dans l'une d'elles que nous prenons place. Quand on a connu le skatepark du stade Jean Moueix de Libourne (on a les références qu'on mérite...), on apprécie le confort ! La fouille est sommaire et les stadiers toujours aussi cool man, tout comme le speaker qui souligne les bons souvenirs qu'il a avec les supporters strasbourgeois. Tu m'étonnes, avec les branlées qu'on a prises là-bas... Il tente de lancer un « On est en Ligue 2, on est en Ligue 2 » qui connaît un succès mitigé auprès du public encore maigre. Nous au moins, on avait attendu la fin de la saison pour chanter pareil refrain. Le stade se remplit peu à peu pour attendre quasiment les 7000 spectateurs, et les kops adverses, répondant aux doux noms de Diablos 53, Gotan's ou encore Les Socios, se mettent en place. Regroupés au centre de la tribune de face Crédit Mutuel, ils sont à peine plus nombreux que nous ! Les jeunes ramasseurs de balles prennent également position derrière les buts, eux qui doivent remercier le ciel qu'Edgar Loué ait quitté l'Alsace vu qu'aucun obstacle de plus de cinq mètres de haut n'est susceptible d'empêcher la sortie du ballon du stade. Nous saluons comme il se doit la curieuse mascotte toute d'orange vêtue, quelques slogans pour le retour de « la Ligue 2 le samedi » et sur les pratiques sexuelles d'Eurosport fusent, et les choses sérieuses peuvent commencer.


La première mi-temps


Si aucun sifflet n'accompagne la composition d'équipe alsacienne, le régional de l'étape Stéphane Pichot se faisant même timidement applaudir, les joueurs sont accueillis par un nuage de fumigènes dans lequelle se dessine la fameuse banderole « Au RCS le ridicule ne tue pas... Heureusement ». Heureusement en effet, mais il entame tout de même sacrément la confiance des onze blancs sur la pelouse. Malgré les chants soutenus à la gloire du Racing, Laval ouvre le score sur une action où Fanchone et Sikimic sont... ridicules ! Consternation dans la tribune visiteur qui se fait plus silencieuse, plongeant définitivement l'ambiance du stade dans une léthargie contagieuse. Les malheureux Ultras lavallois peinent à se faire entendre. Et encore, me souffle-t-on, ils sont sur la dynamique de la montée ! Dilemme de taille : faut-il ressortir la banderole ? Le non l'emporte finalement, l'humiliation n'étant pas encore jugée assez forte. Battus dans les duels, mangé dans l'envie par le promu, le Racing égalise contre toute attente grâce à Gueye ! Ouf, nous reprenons espoir, d'autant plus que la minuscule buvette ouvre enfin ses portes. Restauration appréciée, même sans galette saucisse ! Grande déception : point de challenge mi-temps non plus, sans raison officielle. Pour la détection des nouveaux talents, on repassera.


La deuxième mi-temps


La deuxième mi-temps commence très mal avec le rapide deuxième but lavallois. Cette fois-ci, c'est la colère qui prend le dessus à la vue de l'étonnante facilité avec laquelle les locaux ont combiné pour battre Sommer. Les panneaux publicitaires du bas de la tribune en prennent pour leur grade. La tension est palpable, d'autant que le kop lavallois commence à chambrer sur le nouveau silence alsacien. « Hourra ! Hourra ! Les Strasbourgeois sont là ! », la réponse est cinglante dans les tribunes mais aussi sur le terrain avec la nouvelle égalisation de Fauvergue qui vient fêter son but avec nous en boitillant. Pan, dans les dents ! L'espoir revient, et on se dit que ce Racing-là a fait le plus dur avant de finir par l'emporter. Que nenni ! Une nouvelle absence de JAF, un bien curieux plongeon de Sommer, et c'est le troisième but des locaux. Si l'ambiance ne décolle toujours pas, nous sentons bien que la messe est dite. L'énervement nous gagne à nouveau, et une partie du grillage souffre. Rien de grave. « Olé, olé », les supporters des oranges et noirs se réveillent enfin tandis que les leurs jouent à la passe à dix.

Coup de sifflet final. Ridicule ! Il est temps de ressortir la banderole. Enfin la banderole... le bout de la banderole reprenant un glacial « Ridicule » sera suffisant ! Cette fois-ci, pas de chants à la gloire d'un retour de Gilbert Gress. Pas un joueur ne viendra nous saluer, Sikimic hésitant à applaudir de loin tandis qu'Othon (ou Fanchone, mes pauvres yeux) donne son maillot à un spectateur de la tribune présidentielle. Les Lavallois reçoivent une rapide ovation du public, le speaker salue tout le monde, nous recommande de « rouler à droite », on y songera merci, et la sortie se fait assez rapidement.

Ridicule, mais nous ne sommes pas morts. Le temps de remercier les stadiers pour la galette saucisse et hop, tout le monde dans le bus. A l'année prochaine !

zero-zero

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Stammtisch
  • chris68 le trio direct racing Menes Keller hyper malaisan
  • il-vecchio Wie bitte? MK veut une presse Propagandastaffel ou la Pravda pour les russophones.
  • iuliu68 bon normalement Thomas Fritz devrait pointer le bout de son parapluie
  • iuliu68 Jafar, Fontenla
  • chris68 le racing leur menace de plus les accepter en conf" qu'ils se doivent de relayer la com' officielle?
  • chris68 c'est quoi encore cet article de direct racing?
  • takl ça y est je suis énervé.
  • takl vivement la flamekueche burger vegan sans gluten. Avec sauce samourai.
  • takl les flammekueches chimiques de kauffer's sont un signe précurseur de l'Apocalypse.
  • takl après Alain Falento, verrons-nous réapparaitre Jafar Halali?
  • gibi68 Le malheur des uns va peut être faire le bonheur des autres
  • chrischarp Ouh la, ça va être vraiment compliqué pour Nantes qui vient de perdre Simon...
  • guigues hopla
  • alainh68 0 - 0 , à la fin du temps réglementaire et des prolongations et 5-4 aux tirs aux buts
  • alainh68 Pologne qualifiée et dans le groupe de la France
  • takl On dirait le nom d'une entreprise de BTP
  • jack Laporte - Le Normand
  • jack Charnière 100% d’origine française pour l’Espagne ce soir
  • takl vivement qu'il devienne espagnol!
  • detroitusa Heureusement que j’ai vu MBappe sur le feuille de match … invisible!

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