Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Allart et la manière

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Après-match
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Par zottel
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Ledy, enfin buteur. © strohteam

Dans les matchs du Racing contre Sedan, Allart est le problème, la manière est un concept.

La percée de Sedan

Dès l'entame du match, le Racing joue sans joie et sans idée. Les supporters trouveraient même des mots plus verts. Le drame commence sur une baballe d'Henaini, qui perd son duel avec Cassard. On n'oublie pas pour autant l'autre pointe Allart, bourreau traditionnel du Racing, et Mokaké, réputé trop généreux pour finir un match complet. Et qui a pourtant fini le match en attaque - épuisante, la balade à la Meinau.

La défense centrale du Racing est toujours aussi lente et peu inspirée. Face à la redoutable ligne d'attaque sedanaise, qui vient de passer 6 buts aux Dijonnais en Coupe de la Ligue, on sent vite venir le malentendu. Et ni les velléités de montée de Stéphane Pichot, pas toujours mauvais ce soir, ni le remplacement de Jean-Alain Fanchone par Quentin Othon ne changent quelque chose aux problèmes défensifs. Au contraire, sur un centre en première intention de son capitaine Le Moigne, à gauche, Allart s'élève facilement au dessus d'Othon pour une tête croisée (29'). Un but à zéro pour Sedan.

Le jeu du Racing est chaotique. Sans la grand tige Nicolas Fauvergue pour attraper les ballons, il faut jouer au sol et combiner dans la défense de Sedan, qui ne semble a priori pas si redoutable. Las, seul Magaye Gueye, qui voit sa précision récompensée par l'honneur de tirer coup-francs et corners (13', 19'), parvient à trouver occasionnellement Marcos Dos Santos ou alerter David Ledy et Seïd Khiter. Mais le premier part souvent de trop bas, même s'il se trouve parfois en situation de tir (26', 35'). Le quasi-renard David Ledy y va de quelques occasions presque cadrées, comme cette tête à la toute fin de la première mi-temps. Seul Seïd Khiter parvient réellement à se montrer dangereux, mais ses frappes dans la cible sont trop faibles pour surprendre Costil (23' notamment).

Dans ces conditions, seul Stéphane Cassard, plusieurs classes au-dessus de Kevin Sommer, se met vraiment en évidence et même le capitaine Lacerba Ramos Rodrigo déçoit par son manque d'impact et ses passes médiocres.

Allart, hachez !


Ce match compact et monotone, nous le découperons arbitrairement en deux mi-temps égales en durée. Pendant la deuxième, le Racing continue sur son faux rythme, porté à bout de bras par Gueye un peu hésitant encore sur coup-franc (54'). Ledy manque souvent devant au moment de construire, quand il ne rate pas ses passes (51') ou ses frappes (56', frappe du gauche en pivot non cadrée). Mais les Sedanais n'étant pas excessivement agressifs, l'égalisation finit par arriver à la 58ème minute. Costil relâche un ballon de Gueye, repris par Ledy, qui, cette fois, est impeccable. 1-1 entre les deux équipes.

Hélas, à peine le temps de remplacer Lacerba Ramos Rodrigo par Jean-Alain Fanchone et Marcos Dos Santos par Guillaume Lacour, qu'Allart, encore lui ! redonne l'avantage à Sedan (1-2 pour Sedan). Une nouvelle fois oublié par les bonshommes en mousse de la charnière centrale, et profitant aussi du couloir gauche désert... Allart n'est même pas loin de faire pire à la 66ème minute.

Janin, déchaîné, est décidé à arracher au moins le nul et fait rentrer Boubacar Kébé à la place de Quentin Othon ; la Meinau aussi donne de la voix, hésitant entre sifflets et encouragements ; mais l'équipe, elle, reste amorphe. L'incompréhension atteind son comble quand le Racing interrompt son action et rend le ballon, lorsque Valdivia s'effondre sur un tacle de Pichot (vraisemblablement sans avoir simulé). Ce Racing manque de rage et de vice.

Seuls Gueye et Ledy semblent avoir le rythme et l'enthousiasme pour continuer, soutenus par le revenant Guillaume Lacour. Derrière, ce sont des occasions en pagaille de Mokaké, à la parade dans les 16 mètres du Racing. A au moins trois reprises, il manque d'inscrire un but tout fait (93' notamment)... Cassard est fou de rage. Heureusement, comme de coutume, Saint Magaye passe par là et le milieu du Racing parvient à égaliser en toute fin de match, avec beaucoup de chance. 2-2, score final, tout juste mérité sauf pour quelques joueurs. Et peu emballant pour la suite du championnat... On espère que la théorie d'une équipe pour l'heure excessivement "dieselisante" (pour reprendre le mot de Jean-Claude Thiry) se vérifiera. Et donc, que la situation s'éclaircira après les travaux de vacances de la trêve de septembre.

zottel

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