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- Par jpdarky
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Séminaire dans lequel nous traiterons de la problématique de l'organisation en bande dans le Massif Central. Problématique qui ne laisse pas d'inquiéter, à juste tire, jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)
Lorsque l'on considère aujourd'hui Clermont-Ferrand, la tâche est grandement facilitée par l'actualité : vous n'êtes pas sans savoir que le Ministre de l'Intérieur lui même a tenu à révéler à la France entière, ébahie devant tant de transparence et d'honnêteté la Vérité que vous pouvez lire en titre du présent paragraphe. Oui, bravant les limites étriquées et mesquines de la bien-pensance post-moderne et pré-décadente de ce nouveau siècle pathétique d'insignifiance, le Ministre lui même tient à le faire savoir, pour qu'aucun doute ne persiste : l'auvergnat en groupe pose problème.
Ha ! Vous pouvez ricaner, jeunes drogués abêtis par le internet, les forums incultes et le red bull, il s'agit quand même du Ministre du gouvernement français chargé traditionnellement du maintien de l'ordre public et de l'administration du territoire. Oui, oui, et si je me laissais aller j'irais même jusqu'à préciser que depuis deux siècles, le ministère de l'Intérieur est au coeur de l'administration française : il assure sur tout le territoire le maintien et la cohésion des institutions du pays. Et comme vous m'avez l'air tout à coup attentifs, je ne terminerai pas ce paragraphe (que ouikipedia ne reculant devant aucune bassesse a osé recopier entièrement au Ctrl-C Ctrl-V à partir du verbatim du séminaire auquel vous assistez) sans vous signifier que son organisation, ses moyens humains et matériels constituent l'outil privilégié de l'État pour garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés réaffirmés par la constitution de la Vème République. Alors bon, hein.
Le Clermontois footballeur ayant la fâcheuse habitude de traîner dans un stade au minimum à 11 sans compter un type qui gesticule au bord de la pelouse douteuse et des gars affalés sur des bancs miteux, on peut dire qu'il y en a beaucoup, et que donc ils posent problème, y compris au Ministre de l'Intérieur. Rien que ça. D'emblée, la cause est entendue en ce qui concerne Clermont-Ferrand, à dégager, merci, au revoir, fermez la porte en partant, et attention à la marche.
D'ailleurs, chers confrères, le fait que le Ministre fasse ses révélations quasiment la veille de la rencontre qui doit opposer notre club à cette affreuse bande d'auvergnats probablement mangeurs de porc n'est certainement pas une coïncidence. Une Mission républicaine pour la Gloire de la France incombe à nos fières couleurs qui font trembler les fourbes et les malfaisants aux quatre coins de l'Hexagone, tout ça. Oui, soyons clairs, la France nous regardera ce vendredi, les français comptent sur le Racing, le Gouvernement met toute sa confiance entre les pieds des Choucroutiers.
Oui donc, nous pourrions nous arrêter là, la démonstration est on ne peut plus claire, est il besoin de développer plus ? Non ? Oui ? Bon, de toute façon on est là, alors voyons ce qu'il y aurait à dire au sujet de cette ville du centre-sud de la France, préfecture du département du Puy-de-Dôme et chef-lieu de la région d'Auvergne. (encore un morceau que les séides de Ouikipedia ont sans vergogne piqué dans le recueil de mes uvres [1])
Géographiquement, Clermont-Ferrant est située vaguement au centre, mais un peu plus bas, enfin personne ne sait vraiment, parce que personne n'y va jamais. Ou alors, si on y va, on ose pas l'avouer.
Historiquement, c'est à peu près aussi incertain. Après des débuts assez fulgurants en apparence, aux temps gallo-romains, la ville, enfin, le truc, s'est rapidement enfoncé dans un néant soporifique que ne renieraient pas Tours ou Vesoul. Et encore, le bref moment de gloire n'a pas exactement eu lieu à Clermont-Ferrant, mais pas très loin, sur le site de Gergovie. Bref, ça a presque été the place to be, mais juste pas exactement. Ce presque-mais-pas-exactement est ce qui caractérise principalement Clermont-Ferrand comme la suite de cet exposé le démontrera de manière éclatante, mais sobre.
Autre exemple de cet aspect presque-mais-pas-exactement de Clermont-Ferrand, c'est cet épisode du choix de la Capitale de la France au début de la période de chaleureuse amitié franco-allemande que nous connûmes aux environs de juste avant la moitié du XXème siècle. En effet, durant quelques jours, ce qui allait devenir le gouvernement de Vichy se trouvait à Clermont-Ferrand. Mais il fut vite décidé de déménager à Vichy. Se voir préférer Vichy, franchement, c'est vexant.
Comme on le voit, tant géographiquement qu'historiquement, Clermont-Ferrand, c'est flou, c'est incertain, c'est de l'à-peu-près.
Il a bien raison le regretté Filip, alors tournons nous vers les hommes. Attelons nous à tenter de sauver Clermont-Ferrant par les Clermontois. Ca va pas être facile.
En effet, autant les nantais nous effrayaient par leur aspect chafouin, leur mesquinerie et leur malfaisance, autant les Clermontois insistent dans le registre du presque-mais-non-pas-exactement, enfin bref, leur approximation ontologique.
Commençons par le premier magistrat de la Ville, il s'agit de M. Godard. Mais pas Jean-Luc, ou même Fred, non, Serge. C'est tès approximatif, on ne peut pas le nier. La liste est longue, un certain M. Pascal y serait né, mais c'est pas Jean-Pascal, non, c'est Blaise Pascal dont personne n'a pu m'indiquer ce qu'il aurait pu avoir fait ou apporté au génie français. On trouve aussi un certain M. Varenne, mais c'est pas le fameux Fuita, non, c'est Alexandre (oui, bon, ça va hein). On pourrait rajouter Georges Besse, que l'on pourrait confondre avec Georges Best, mais non, ça n'a rien à voir, il est mort aussi, mais lui c'est essentiellement parce qu'il est mort qu'il serait vaguement connu, contrairement au héros briton, qui aura illuminé les yeux des enfants de mille paillettes dorées et d'effluves de whisky. Vous voyez le tableau, toute cette ville n'est qu'une vague ébauche, un brouillon, une cascade de vies approximatives, de localisations incertaines et d'événements vagues et flous. C'est triste.
Achevons ce voyage hallucinatoire dans les limbes du flou par un bref détour au travers du Clermont-Foot.
Le Clermont-Foot n'existe pour le football que par la grâce de la Coupe de France. En 1997, face au PSG, usant de cet étrange pouvoir de "blurring", les locaux mystifièrent les parisiens. Après avoir été menés 4-1, ils revinrent à égalité en 20mn dont personne ne peut trouver la trace, les bandes sont toutes brouillées. Quand Jacques Pradel aura fini sa thèse sur le mystère Roswell, il a juré qu'il s'attellera à démontrer que la fameuse soucoupe siriusio-raelienne est réapparue ce jour là. Mais, victime du flou local, elle aurait atterri en plein stade, au lieu de se contenter de convertir de quelconques anciens chroniqueurs sportifs chanteurs de variétoche au sommet des Puys qui n'ont rien demandé. A suivre.
Si l'on regarde l'effectif actuel, la tradition fausse marque locale se perpétue. A l'instar des twox, caco-cola et du nuletta qu'on trouve chez Ed ou dans les Leader Price, cette équipe n'est composée que de presque-gens.
En vrac, on trouve Hamdani quand on cherche Hemdani (Brahim, si tu nous lis, bisous). Il y a bien Armand, mais c'est Romain, pas Sylvain. Au moins là, ça rime. Ho, qui vois-he ? Pinto, mais c'est pas Joao, c'est Steven ! On croit lire Douillet, mais c'est Douillard. Benarbia surgit, remballez vos stylos pour les autographes, en vrai c'est Benatia. Y'a aussi Ekobo ! Ha oui, mais lui c'est le vrai (du coup on est déçu quand même).
Tout cela serait risible s'il ne s'agissait pas d'un plan fomenté sciemment pour tromper l'adversaire au mépris du fair-play et de la décence.
Étant donné les révélations du Ministre et le plan fourbe dévoilé ci-dessus, il y a toutes les raisons de croire que l'on a bel et bien affaire à une bande, organisée qui plus est. Il y a donc clairement association de malfaiteurs en vue d'une entreprise de déstabilisation qui consiste, d'une part à reléguer nos glorieux Choucroutiers à la dernière place, mais, en plus, à faire flipper notre Ministre de l'Intérieur et par là le Gouvernement, et donc la France.
La conclusion est donc claire : demain soir, il faut que le fabuleux Racing du Grand Orient de la France atomise le complot du flou et de l'approximation clermontois.
Merci.
[1] Jean-Pierre Darky "Ma vie, mon Oeuvre, spatule à beurre et bananes flambées", nombreux tomes, La Pléiade
« Les Auvergnats, quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes »
Lorsque l'on considère aujourd'hui Clermont-Ferrand, la tâche est grandement facilitée par l'actualité : vous n'êtes pas sans savoir que le Ministre de l'Intérieur lui même a tenu à révéler à la France entière, ébahie devant tant de transparence et d'honnêteté la Vérité que vous pouvez lire en titre du présent paragraphe. Oui, bravant les limites étriquées et mesquines de la bien-pensance post-moderne et pré-décadente de ce nouveau siècle pathétique d'insignifiance, le Ministre lui même tient à le faire savoir, pour qu'aucun doute ne persiste : l'auvergnat en groupe pose problème.
Ha ! Vous pouvez ricaner, jeunes drogués abêtis par le internet, les forums incultes et le red bull, il s'agit quand même du Ministre du gouvernement français chargé traditionnellement du maintien de l'ordre public et de l'administration du territoire. Oui, oui, et si je me laissais aller j'irais même jusqu'à préciser que depuis deux siècles, le ministère de l'Intérieur est au coeur de l'administration française : il assure sur tout le territoire le maintien et la cohésion des institutions du pays. Et comme vous m'avez l'air tout à coup attentifs, je ne terminerai pas ce paragraphe (que ouikipedia ne reculant devant aucune bassesse a osé recopier entièrement au Ctrl-C Ctrl-V à partir du verbatim du séminaire auquel vous assistez) sans vous signifier que son organisation, ses moyens humains et matériels constituent l'outil privilégié de l'État pour garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés réaffirmés par la constitution de la Vème République. Alors bon, hein.
Le Clermontois footballeur ayant la fâcheuse habitude de traîner dans un stade au minimum à 11 sans compter un type qui gesticule au bord de la pelouse douteuse et des gars affalés sur des bancs miteux, on peut dire qu'il y en a beaucoup, et que donc ils posent problème, y compris au Ministre de l'Intérieur. Rien que ça. D'emblée, la cause est entendue en ce qui concerne Clermont-Ferrand, à dégager, merci, au revoir, fermez la porte en partant, et attention à la marche.
D'ailleurs, chers confrères, le fait que le Ministre fasse ses révélations quasiment la veille de la rencontre qui doit opposer notre club à cette affreuse bande d'auvergnats probablement mangeurs de porc n'est certainement pas une coïncidence. Une Mission républicaine pour la Gloire de la France incombe à nos fières couleurs qui font trembler les fourbes et les malfaisants aux quatre coins de l'Hexagone, tout ça. Oui, soyons clairs, la France nous regardera ce vendredi, les français comptent sur le Racing, le Gouvernement met toute sa confiance entre les pieds des Choucroutiers.
What else ?
Oui donc, nous pourrions nous arrêter là, la démonstration est on ne peut plus claire, est il besoin de développer plus ? Non ? Oui ? Bon, de toute façon on est là, alors voyons ce qu'il y aurait à dire au sujet de cette ville du centre-sud de la France, préfecture du département du Puy-de-Dôme et chef-lieu de la région d'Auvergne. (encore un morceau que les séides de Ouikipedia ont sans vergogne piqué dans le recueil de mes uvres [1])
Géographiquement, Clermont-Ferrant est située vaguement au centre, mais un peu plus bas, enfin personne ne sait vraiment, parce que personne n'y va jamais. Ou alors, si on y va, on ose pas l'avouer.
Historiquement, c'est à peu près aussi incertain. Après des débuts assez fulgurants en apparence, aux temps gallo-romains, la ville, enfin, le truc, s'est rapidement enfoncé dans un néant soporifique que ne renieraient pas Tours ou Vesoul. Et encore, le bref moment de gloire n'a pas exactement eu lieu à Clermont-Ferrant, mais pas très loin, sur le site de Gergovie. Bref, ça a presque été the place to be, mais juste pas exactement. Ce presque-mais-pas-exactement est ce qui caractérise principalement Clermont-Ferrand comme la suite de cet exposé le démontrera de manière éclatante, mais sobre.
Autre exemple de cet aspect presque-mais-pas-exactement de Clermont-Ferrand, c'est cet épisode du choix de la Capitale de la France au début de la période de chaleureuse amitié franco-allemande que nous connûmes aux environs de juste avant la moitié du XXème siècle. En effet, durant quelques jours, ce qui allait devenir le gouvernement de Vichy se trouvait à Clermont-Ferrand. Mais il fut vite décidé de déménager à Vichy. Se voir préférer Vichy, franchement, c'est vexant.
Comme on le voit, tant géographiquement qu'historiquement, Clermont-Ferrand, c'est flou, c'est incertain, c'est de l'à-peu-près.
« Il ne faut pas se mettre en colère contre les choses : cela ne leur fait absolument rien » - Filip des 2be3
Il a bien raison le regretté Filip, alors tournons nous vers les hommes. Attelons nous à tenter de sauver Clermont-Ferrant par les Clermontois. Ca va pas être facile.
En effet, autant les nantais nous effrayaient par leur aspect chafouin, leur mesquinerie et leur malfaisance, autant les Clermontois insistent dans le registre du presque-mais-non-pas-exactement, enfin bref, leur approximation ontologique.
Commençons par le premier magistrat de la Ville, il s'agit de M. Godard. Mais pas Jean-Luc, ou même Fred, non, Serge. C'est tès approximatif, on ne peut pas le nier. La liste est longue, un certain M. Pascal y serait né, mais c'est pas Jean-Pascal, non, c'est Blaise Pascal dont personne n'a pu m'indiquer ce qu'il aurait pu avoir fait ou apporté au génie français. On trouve aussi un certain M. Varenne, mais c'est pas le fameux Fuita, non, c'est Alexandre (oui, bon, ça va hein). On pourrait rajouter Georges Besse, que l'on pourrait confondre avec Georges Best, mais non, ça n'a rien à voir, il est mort aussi, mais lui c'est essentiellement parce qu'il est mort qu'il serait vaguement connu, contrairement au héros briton, qui aura illuminé les yeux des enfants de mille paillettes dorées et d'effluves de whisky. Vous voyez le tableau, toute cette ville n'est qu'une vague ébauche, un brouillon, une cascade de vies approximatives, de localisations incertaines et d'événements vagues et flous. C'est triste.
Leader-Price du football
Achevons ce voyage hallucinatoire dans les limbes du flou par un bref détour au travers du Clermont-Foot.
Le Clermont-Foot n'existe pour le football que par la grâce de la Coupe de France. En 1997, face au PSG, usant de cet étrange pouvoir de "blurring", les locaux mystifièrent les parisiens. Après avoir été menés 4-1, ils revinrent à égalité en 20mn dont personne ne peut trouver la trace, les bandes sont toutes brouillées. Quand Jacques Pradel aura fini sa thèse sur le mystère Roswell, il a juré qu'il s'attellera à démontrer que la fameuse soucoupe siriusio-raelienne est réapparue ce jour là. Mais, victime du flou local, elle aurait atterri en plein stade, au lieu de se contenter de convertir de quelconques anciens chroniqueurs sportifs chanteurs de variétoche au sommet des Puys qui n'ont rien demandé. A suivre.
Si l'on regarde l'effectif actuel, la tradition fausse marque locale se perpétue. A l'instar des twox, caco-cola et du nuletta qu'on trouve chez Ed ou dans les Leader Price, cette équipe n'est composée que de presque-gens.
En vrac, on trouve Hamdani quand on cherche Hemdani (Brahim, si tu nous lis, bisous). Il y a bien Armand, mais c'est Romain, pas Sylvain. Au moins là, ça rime. Ho, qui vois-he ? Pinto, mais c'est pas Joao, c'est Steven ! On croit lire Douillet, mais c'est Douillard. Benarbia surgit, remballez vos stylos pour les autographes, en vrai c'est Benatia. Y'a aussi Ekobo ! Ha oui, mais lui c'est le vrai (du coup on est déçu quand même).
Tout cela serait risible s'il ne s'agissait pas d'un plan fomenté sciemment pour tromper l'adversaire au mépris du fair-play et de la décence.
Étant donné les révélations du Ministre et le plan fourbe dévoilé ci-dessus, il y a toutes les raisons de croire que l'on a bel et bien affaire à une bande, organisée qui plus est. Il y a donc clairement association de malfaiteurs en vue d'une entreprise de déstabilisation qui consiste, d'une part à reléguer nos glorieux Choucroutiers à la dernière place, mais, en plus, à faire flipper notre Ministre de l'Intérieur et par là le Gouvernement, et donc la France.
La conclusion est donc claire : demain soir, il faut que le fabuleux Racing du Grand Orient de la France atomise le complot du flou et de l'approximation clermontois.
Merci.
[1] Jean-Pierre Darky "Ma vie, mon Oeuvre, spatule à beurre et bananes flambées", nombreux tomes, La Pléiade
