Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Clermont - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par anais
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© anais

Quatre jours seulement après la défaite à Nantes, le Racing se rend à Clermont pour un match déjà décisif. Au stade Gabriel Montpied, l'équipe alsacienne espère repartir du bon pied pour ne pas sombrer... et ses supporters encore plus !

C'est un petit comité qui prend le départ de Strasbourg pour rallier l'Auvergne. En effet, les déplacements en semaine et les résultats continuent lentement à avoir raison de la ferveur et de la motivation des troupes. Un J9 part donc à 8h dans le but de profiter des bars clermontois, et une voiture à 11h. Dans la voiture, au grand dam des 3 hommes, tout commence par un hommage à Patrick Swayze avec l'écoute de l'album de Dirty Dancing. Une petite pause dans un fast food à midi et on reprend la route. La fin du trajet sera marquée par les confidences du plus jeune, sa mère ayant pleuré le jour où il lui a annoncé qu'il souhaitait prendre sa carte de membre UB90.

On arrive à Clermont une heure avant le match, on rejoint directement le parcage : une tribune préfabriquée et 2 toilettes de chantiers.
Peu de monde au stade pour ce match, le rugby faisant plus d'émules dans la région. La tribune d'honneur, couverte par un toit à l'architecture atypique, ressemblant pour certains à une gigantesque moule, est tout de même au 2/3 pleine. Les Bad Wizards se trouvant à une extrémité de celle-ci ne se feront pas entendre du match, se contentant de rester assis derrière leur bâche. Derrière le but opposé, les Ultras Clermont, une vingtaine de mecs debout feront preuve d'activité en alternance tout au long de la partie. Ils se feront entendre à plusieurs reprises sans jamais entraîner dans leur sillage le reste du stade. La tribune latérale reprendra de son côté quelques « Allez Clermont » en tapant dans les mains en seconde mi-temps, mais rien de transcendant non plus.

Sportivement, en première mi-temps, comme le dit le panneau de la ville, ClermontSport'bien, en tout cas, un peu mieux que le Racing. Le match est assez soporifique. Pas de quoi rassurer les deux équipes les plus mal classées, toutes les deux étant en mal d'une première victoire. L'équipe alsacienne ne cessera pourtant d'être encouragée par la vingtaine de fans présents (14 UB90 et quelques expatriés).
A la mi-temps, on doit âprement négocier pour avoir un petit quelque chose à boire, la buvette visiteurs fermant à 20h.
Le match reprend, les choses se gâtent. Un premier but encaissé, un second, un troisième. Aucune capacité de réaction, de révolte, de fierté de la part de l'équipe (si tant est que c'en soit une). Difficile d'y croire. Ça y est, c'est fait, nous sommes derniers de Ligue 2, seule équipe à n'avoir remporté un match. Dans les tribunes, c'est la colère, la désolation, la résignation, la tristesse. Les maux sont faciles à trouver mais comment les soigner ?

A la sortie du stade, le J9 voit passer le bus des joueurs du RCS et décide de le suivre jusqu'à l'aéroport. Seuls Philippe Ginestet et Guillaume Lacour (à la demande du Président) viennent discuter, les autres passant piteusement leur chemin. Malheureusement, ni l'un ni l'autre n'a d'explication à donner sur la déroute actuelle. Ils sont désolés, déçus. Rien ne va plus mais ils ne savent pas pourquoi ni quoi faire pour y remédier.

Le retour est calme et morose, la voiture s'endort rapidement, songeant peut être à un avenir meilleur... Arrivée à 4h pour la voiture, probablement un peu plus tard pour le J9.

anais

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