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- Par guigues
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Alors que la Ligue avait la gentillesse de nous offrir un match de championnat pour égayer ce triste mardi d'automne, le signe indien s'en est mêlé et revoilà le syndrome Pierre Richard qui s'abat sur la Meinau.
Voyage au bout de l'enfer ?
Ce contretemps ne fait que rajouter un coté « mythique » au match RCS-Tours, sommet programmé en milieu de semaine et qui doit marquer d'une pierre - tombale ? - blanche la renaissance du Racing. J'imagine déjà les futures veillées d'armes lorsque un conan centenaire narrera aux enfants comment ce mardi 28 Octobre le Racing entama sa remontée fantastique. Comment notre club posa la première pierre de son titre de champion d'Europe dans un stade rempli des ultimes fidèles.
L'ambiance n'est pas celle des grands soirs mais le minimum syndical, voir plus, est assuré. Certains chants comme les fameux «lacs du Connemara » sont bien repris et il ne manque qu'un but pour convertir la Meinau. Ironiquement, c'est un penalty qui fera monter l'ambiance. L'arbitre désigne les onze mètres suite à une main strasbourgeoise dans la surface. Le public hurle, crie, conspue. L'arbitre se concerte pendant ce temps avec son assistant. A la surprise générale, il revient sur sa décision sous les insultes puis les hourras d'une foule oh combien versatile. Le Kop lance alors un vibrant « aux armes » pour célébrer ce qui sera, au final, l'action bleue et blanche du match.
Seconde mi-temps, Olivier Giroud douche le stade d'entrée de jeu. Le quart de virage nord ouest continue de chanter mais l'espoir de voir le Racing ne marquer ne serait ce qu'un but s'amenuise de minute en minute. Après les traditionnels échanges de politesse virtuelle avec nos amis messins en prévision du « derby » de vendredi, le capo - ou homme au mégaphone - marque une pause. Il souligne d'abord la fierté que les fans du Racing doivent de n'avoir rien lâché jusque là, puis il pose à la tribune une cruelle question. Devant le résultat pitoyable acquis à 5 minutes du coup de sifflet final il propose une alternative : continuer à chanter pour ce que représente pour les supporteurs le Racing ou bien quitter tout de suite le stade pour montrer la désapprobation avec la mascarade qui se joue sur le terrain.
La réponse est unanime et après un dernier chant rappelant que plus que jamais « nous avons le Racing dans le coeur » la tribune est vidée. Quelques tentatives de chants anti-Ginestet fusent depuis le haut de la tribune mais c'est le dépit qui prime. Les fans quittent le stade en silence, le coeur lourd. Le Racing est toujours avant dernier de deuxième division et ses supporteurs sont au fond du trou.
Cotés bitume :
Puisque le Racing ne fait jamais les choses à moitié, la soirée débutera par d'interminables bouchons sur les autoroutes du Sud de Strasbourg. Malgré les conseils des bisons futés stubistes, je me retrouve du coté de Kraft vers 19h55. Soit pas du tout dans la direction du Krimmeri et cela à cause des divers barrages policiers qui me font rebrousser chemin à chaque carrefour. C'est donc par les glorieuses nationales allemandes que je rejoins le stade de la Meinau et rate nonchalamment le coup d'envoi, pourtant donné par la charmante Miss Alsace 2010.Ce contretemps ne fait que rajouter un coté « mythique » au match RCS-Tours, sommet programmé en milieu de semaine et qui doit marquer d'une pierre - tombale ? - blanche la renaissance du Racing. J'imagine déjà les futures veillées d'armes lorsque un conan centenaire narrera aux enfants comment ce mardi 28 Octobre le Racing entama sa remontée fantastique. Comment notre club posa la première pierre de son titre de champion d'Europe dans un stade rempli des ultimes fidèles.
Cotés gradins :
Le stade est correctement rempli pour un soir de semaine. Visiblement l'offre spéciale étudiant et les vacances ont attirés les plus optimistes à la Meinau. Le renouveau du RCS - quatre matchs sans défaite - y est peut être aussi pour quelque chose. Le Kop est légèrement plus rempli qu'à l'accoutumée et continue de donner de la voix dans l'espoir de porter ses favoris vers la victoire. De l'autre coté, la tribune réservée aux visiteurs est vide. Les Tours N'Boys sont absents, visiblement fatigués par le précédent derby face aux Castelroussins.L'ambiance n'est pas celle des grands soirs mais le minimum syndical, voir plus, est assuré. Certains chants comme les fameux «lacs du Connemara » sont bien repris et il ne manque qu'un but pour convertir la Meinau. Ironiquement, c'est un penalty qui fera monter l'ambiance. L'arbitre désigne les onze mètres suite à une main strasbourgeoise dans la surface. Le public hurle, crie, conspue. L'arbitre se concerte pendant ce temps avec son assistant. A la surprise générale, il revient sur sa décision sous les insultes puis les hourras d'une foule oh combien versatile. Le Kop lance alors un vibrant « aux armes » pour célébrer ce qui sera, au final, l'action bleue et blanche du match.
Seconde mi-temps, Olivier Giroud douche le stade d'entrée de jeu. Le quart de virage nord ouest continue de chanter mais l'espoir de voir le Racing ne marquer ne serait ce qu'un but s'amenuise de minute en minute. Après les traditionnels échanges de politesse virtuelle avec nos amis messins en prévision du « derby » de vendredi, le capo - ou homme au mégaphone - marque une pause. Il souligne d'abord la fierté que les fans du Racing doivent de n'avoir rien lâché jusque là, puis il pose à la tribune une cruelle question. Devant le résultat pitoyable acquis à 5 minutes du coup de sifflet final il propose une alternative : continuer à chanter pour ce que représente pour les supporteurs le Racing ou bien quitter tout de suite le stade pour montrer la désapprobation avec la mascarade qui se joue sur le terrain.
La réponse est unanime et après un dernier chant rappelant que plus que jamais « nous avons le Racing dans le coeur » la tribune est vidée. Quelques tentatives de chants anti-Ginestet fusent depuis le haut de la tribune mais c'est le dépit qui prime. Les fans quittent le stade en silence, le coeur lourd. Le Racing est toujours avant dernier de deuxième division et ses supporteurs sont au fond du trou.
