Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Istres, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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© racingstub.com

Dans le vif de cette confrontation d'écorchés. Un match de D2 ordinaire.

Vendredi 20h00 pas de strass ni de paillettes. Pas d'Istréens non plus et encore moins de caméra de TV. Ce match bas de gamme se joue dans une Meinau à l'affluence en berne. Ceux qui sont venus ne savent même pas trop pourquoi ?

Habitude ou optimisme à toute épreuve, à mois que cela soit un pari stupide perdu la veille lors d'une soirée arrosée "le dernier qui finit sa pinte doit se taper Strasbourg-Istres en short" ... Voilà à quoi ressemble le dernier carré des fidèles du RCS. Le club meurt mais les supporteurs ne se rendent pas.

Marche ou grève !


A l'entrée des joueurs le stade sonne creux. Les UB90 ont laissé leur emplacement vide pour faire passer les consignes à l'équipe par banderoles interposées : "Actionnaires, entraineur, recruteur, joueurs - objectif : monter, résultat : dernier !" et l'explicite conclusion : "Réagissez ou dégagez".

Après 5 minutes 12 secondes de silence, le Kop reprend sa place avec étendards et fumigènes. Il donne immédiatement de la voix pour encourager les Bleus vers l'indispensable victoire du soir.

Face à Istres, prétendant au maintien, le Racing se doit d'éliminer un concurrent direct.
L'ambiance est plutôt molle. Les supporters chantent mais après la semaine catastrophique que nous venons de vivre, les choeurs sont serrés.

Fauvergue et fausse joie


Ils seront deux à surnager ce soir sur le terrain.

Fauvergue, auteur des deux buts et qui se dépense comme un diable pour cette équipe qui l'a accueilli en début de saison pour un exil salvateur. Le Nordiste régale les spectateurs par sa hargne et son sens du but. Il sera même auteur d'un retourné (raté) qui arrachera un "ohh" d'approbation.

La seconde star du match est monsieur l'arbitre. Ce dernier multipliera les figures de style : but refusé, arrêt de jeu à gogo, carton improbable et démontrera son incapacité à tenir la rencontre. Par deux fois il surprendra le public alsacien en ne validant pas les buts. Par deux fois le public lui fera timidement sentir sa désapprobation.

Timidement car on sent qu'une partie de la Meinau réserve ses sifflets pour son équipe, au cas ou elle ferait un malencontreux faux pas.

Match sous tension ?


Si cela ne se ressent pas particulièrement dans les gradins, la police et la sécurité du club ont placé ce match sous le signe du haut risque. Conséquences des appels à la révolution lancés lancés sur le stub ou suite directe de la manifestation de jeudi, ou bien alors, venue de Gilbert Gress pour une séance de dédicaces surprise ? Toujours est-il que la présence policière est impressionnante à l'entrée du stade : tenues anti émeutes et flashball sont de sortie. Tout ça pour rien, puisque le match se passera dans une ambiance bon enfant, mais bon on ne sait jamais.

Au final le Racing l'emporte 2-0 tout le monde est content, les joueurs viennent saluer le public. Fin de l'histoire ? A vrai dire on ne sait plus avec le Racing. Le cauchemar continue donc dans trois semaines avec le déplacement à Dijon avec enfin la possibilité mathématique de quitter la place de reléguables.

guigues

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