Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Champagne pour un 8ème de finale !

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Après-match
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Par rachmaninov
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Farnerud a réalisé une bonne entrée ponctuée par un super but © Karim Chergui

Après deux années consécutives de disette en coupes, le Racing a (difficilement) renoué avec la victoire, face à l'ESTAC. Le triste début de saison semble désormais oublié.

Le stade de l'Aube sonne creux au coup d'envoi. Seuls 5800 spectateurs dont une trentaine de Strasbourgeois garnissent les tribunes. La météo hivernale, la diffusion télévisée ainsi que le peu de goût du grand public pour la coupe de la ligue n'y sont sûrement pas étranger.

Le match commence tranquillement. Comme prévu, c'est bien le jeune Habib Bellaid qui occupe le flanc gauche de la défense strasbourgeoise. Il signe son premier match officiel dans l'équipe professionnelle. Peu à peu, les Strasbourgeois semblent prendre la mesure d'une valeureuse (Duguépéroux, France 3) mais limitée équipe troyenne. A la demi-heure de jeu, Pagis est tout prêt d'ouvrir le score de la tête, à bout portant, suite à un bon centre de la gauche de Johansen. Le gardien troyen Grandel sort une magnifique parade des deux pieds et garde sa cage inviolée. L'ESTAC réplique par son feu-follet Grax dont la belle frappe est repoussée des deux points par Vercoutre, enfin de retour de blessure. Et puis à la 40ème minute de jeu, suite à un beau mouvement amorcé par Bassila, Pagis lance Niang dans la profondeur. L'ancien troyen se présente seul face au portier aubois et avec l'aide du poteau ouvre le score. ESTAC-RCS : 0-1. Dans la foulée, le Racing est tout près de doubler la mise sur un centre en retrait de Niang pour Pagis dont le plat du pied est miraculeusement sorti par Grandel décidément bien inspiré. Le Racing retourne aux vestiaires avec un avantage au score mais les Troyens gardent la tête haute, personne n'aurait en effet crier au scandale si les coéquipiers de Gharib Amzine menaient à la marque.

Le début de seconde période est laborieux. La défense du Racing commence à prendre l'eau, les Troyens pressent de plus en plus haut et étouffent le milieu de terrain strasbourgeois. Mais à la 60ème minute, alors que le Racing vient de se produire une belle occasion de but, l'ESTAC amorce une contre-attaque sur l'aile droite. Mohma croit intervenir mais son adversaire a le contre favorable. Le centre qui s'ensuit trouve Grax qui égalise tranquillement au deuxième poteau. ESTAC-RCS : 1-1. On craint le pire à ce moment pour le Racing.

Mais Strasbourg a des ressources et est, à défaut d'être génial dans le jeu, surtout largement supérieur techniquement à l'ESTAC. Les Strasbourgeois redressent donc la barre progressivement et reprennent le contrôle du jeu.

A 15 minutes de la fin, Lacour, sur son aile droite permet à Niang de se retrouver seul face au but champenais : il devance la sortie de Grandel d'une frappe précise du droit et redonne l'avantage au Racing. ESTAC-RCS : 1-2.

Mais il faut encore une sortie périlleuse de Vercoutre (entâchée d'une main ?) hors de sa surface pour éviter à son équipe les prolongations. A partir de ce moment, les Alsaciens dominent de la tête et des épaules le match et se procurent de nombreuses occasions de but. L'ESTAC craque complètement et les attaquants strasbourgeois s'amusent : Niang slalome dans la défense auboise et bute sur Grandel après avoir été légèrement accroché. Puis, à la 80ème, Alex Farnerud, qui vient d'entrer en jeu décoche une frappe surprenante de plus de 25 mètres. Le gardien troyen est complètement surpris et ne peut empêcher le cuir de faire trembler les filets, avec la complicité du poteau. ESTAC-RCS : 1-3.

Il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain. Farnerud, décidément à créditer d'une bonne entrée, croit faire le doublé sur une tête à bout portant. Mais le gardien guadeloupéen sort encore une parade venue d'ailleurs. Puis Niang refait un festival dans la surface de réparation et voit sa frappe repoussée en corner. Quelques instants plus tard, c'est encore Niang qui se montre dangereux sur un coup-franc de 20 mètres qui frôle la lucarne.

Le Sénégalais peut alors sortir (remplacé par Carlier), avec la satisfaction du devoir accompli et une efficacité retrouvée. La réduction du score troyenne dans les arrêts de jeu, refusée pour hors-jeu n'y changera rien : le Racing poursuit sa route en coupe de la ligue et confirme son renouveau. Duguépéroux, qui a remporté cette compétition en 1997 n'y est pas étranger.

rachmaninov

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