Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

(Ja)Far away from L1

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Date
Catégorie
Après-match
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Par zottel
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Ça y est, encore un match de terminé... Quelle purge que cette saison. Vivement la reprise.

On compte au nombre des enseignements de la soirée que le nez de Charlize Theron, fut-il refait, est admirablement télégénique. C'est quand même pas de sa faute si elle doit à ses ancêtres huguenots de porter un patronyme de mécréant languedocien. Pour les mêmes raisons, on pardonnera son prénom à M. Jafar, le nouvel actionnaire du Racing, qui n'est ni Michel ni Mathurin mais Jafar. Jafar Hilali, sinon ça ferait Jafar Jafar (on dira donc plutôt M. Hilali, les actionnaires du Racing et Julien Fournier pourraient se le noter).

A part ça, le match était quand même sordide. Persistant dans son dispositif habituel avec Nicolas Fauvergue, Pascal Janin alignait une audacieuse composition avec Quentin Othon dans le couloir droit.

Equipe


Une équipe modelée autour d'un puissant axe « Bezzaz/Fauvergue – tous les autres », dans l'ambition évidente et faire n'importe quoi et de marquer par Nico (à la fin de préférence). Évidemment, ça ne marche pas. On annonçait les Crocodiles capables de mordre dans certaines situations, dans des moments clés du match où il faudrait serrer les rangs ; on songeait en souriant intérieurement au lion végétarien des aventures de Lucky Luke. Pourtant, dès l'entame du match, on voit de grosses occasions, par le Nîmois Ayité (qui martyrisera le Racing de bout en bout) puis sur coup franc.

De façon totalement inattendue, c'est le Racing qui ouvre le score. De façon intattendue encore, c'est par Stéphane Pichot – dont on ne dira jamais assez qu'il n'est pas le plus mauvais latéral droit qu'on ait vu récemment au Racing –, Pichot qui prend sa chance sur une montée et dont la frappe de loin est déviée dans les buts de Nicolas Puydebois. Tout cela est un beau bras d'honneur au rude déterminisme de ces schémas tactiques dont s'encombrent la plupart des équipes qui gagnent (oh et puis hein, y a eu Thuram aussi). C'est tellement Janin, c'est tellement Racing : champagne ! Le public alsacien, qui est suspendu à sa webradio favorite, salue les audacieux : on est à 1-0 pour le Racing, but plus ou moins contre son camp, à la 11'.

Bien entendu, toute cette folie ne dure pas. La réalité, impitoyable, rattrape l'équipe de Pichot. Le temps d'un coup franc de Bayod, difficilement repoussé, d'une frappe cadrée tellement académique de Moukandjo sur un cafouillage du Racing, Nîmes égalise par Moukandjo. Ca fait 1-1 (20'). Et toujours du côté de Jean-Alain Fanchone, au supplice ce soir , il récolte même une biscotte sur une dispute avec le Nîmois Mandrichi. De l'autre côté, c'est Stéphane Pichot qui est décoré quelques minutes après.

Le dispositif psychologique nîmois est assez primaire : gagner, gagner, gagner. Il était inévitable que nos Racingmen s'ennuient en pareille compagnie. Franchement, c'est pas sympa. Alors que Nicolas Fauvergue rate un face-à-face crucial avec Puydebois, Nîmes en profite pour récupérer et inscrire le deuxième but par Mandrichi, 2-1 pour Nîmes à la 40' donc. Il faut siffler une pause pour calmer les ardeurs nîmoises.

C'est quand même qu'un jeu, mince ! Quand on voit ça, on imagine bien le Nîmois moyen à la ville, le genre à cacher des billets de 50 000 sous la table pour gagner au Monopoly. Lourd... Dès la reprise c'est le bombardement ; Cassard fait mine de continuer à jouer (63' notamment), Fauvergue aussi (frappe à la 60') mais le coeur n'y est plus beaucoup. Yassine Bezzaz, désabusé, cède sa place à Marcos, qui lui-même se blesse de dépit à la 71'.

Même le héros Pichot doit sortir sur un deuxième carton jaune. Alors là, les Strasbourgeois sont tout colère, c'est vrai quoi flûte ! Ça fait un carton jaune en prime pour Nicolas Fauvergue (58'). Côté football, Nîmes et Ayité continuent de jouer, et ce n'est jamais loin d'être cadré (62', 71') ; Emil Gargorov, remplaçant de l'effroyable Jean-Alain Fanchone, fait passer un frisson sur un beau coup franc, mais c'est tout. Habib Bellaïd et Steven Pelé, un carton jaune chacun, s'appliquent à clore le bilan d'une défense en infériorité numérique pendant une demi-heure et asphyxiée par des Nîmois qui géraient mollement leur match.

Tout cela était vraiment très mauvais, et sans le miracle survenu contre Bastia, le Racing serait dernier sans discussion possible. Heureusement, il n'a pas encore décroché, mais ne progresse en rien ; sans une reprise en main énergique, on voit mal comment éviter la relégation. Toutes les attentions sont concentrées aujourd'hui sur le néo-président Julien Fournier, figure heureusement unanimement reconnue dans le milieu. Go Julien, go !

zottel

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Stammtisch
  • takl ça manque d'imprevu
  • takl Le Real sans Benzema c'est un peu nul quand même
  • kitl 16 corners à 0 pour City :o)
  • chrisneudorf Inexistant Arsenal. Qualification logique de Munich
  • takl ça devient compliqué pour Madrid quand même je trouve
  • kitl ça se décoince, si ça reste comme ça, parfait
  • valdestras On se fait chier ce soir par rapport à hier
  • cigonhao Qu en pense mouloungoal ?
  • domes Manchester et arsenal
  • pando67 je pronostique une qualif du bayern et du real ce soir
  • tenseur Un maintien est déjà top, ne rêvons pas trop. Il y a quelques semaines, le maintien était en grand danger
  • daikaran @ samksn67 Sisi ! Et je pense même la majorité. C'est juste que, comme d'hab', on la ferme.
  • gohelforever vacances - 2
  • gohelforever vacances - 2
  • takl bonne nuit à tous
  • takl j'arrête là sinon ça va partir en cachouètes :)
  • takl résultat y'a plus que des extrémistes trop méga lol
  • takl Bayrou et Macron ils ont calmé tout le monde avec le principe de soit-disant se placer au milieu de l'échiquier :)
  • samksn67 Quand le projet sera un peu plus lisible ça devrait se calmer je pense
  • samksn67 Le problème au racing c'est qu'il y'a pas de juste milieu entre les optimistes et les pessimistes

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