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Une victoire nette, qui fait oublier un peu la superbe pétaudière en coulisse.
Tandis que le cheval remonte à la plus haute antiquité, le dernière victoire de Laval à la Meinau remonte au 6 mai 1983. Une information qui enfonçait déjà les derniers plafonds connus dans la catégorie « On s'en fout (nan mais vraiment) », comme dans un heureux présage. Car c'était une soirée pour la folie, l'excès, la beauté éperdue du sport et les 8929 spectateurs de ce soir (dont 0 actionnaire majoritaire et 5352 autres absents) ne s'y sont pas trompés.
L'équipe de départ suscite pourtant des inquiétudes : Habib Bellaïd semble être déjà parti à Boulogne - le pays où Dany Boon n'est pas ringard, le côté gauche est sinistré avec l'absence de Magaye Gueye, Jean-Alain Fanchone, Yassine Bezzaz et même d'Emil Gargorov, pourtant dans le groupe. C'est donc une expérience inédite avec Quentin Othon au milieu et Jérémy Abadie en latéral que décide d'entreprendre Pascal Janin. Dans ces conditions, le reste va de soi :
Comme contre Lyon en Coupe de France, le Racing commence extrêmement mollement, pressé d'encaisser ses deux buts réglementaires pour rentrer dans le vif du sujet. Tout le monde est surpris au moment ou Mamadou Dioulde Bah ouvre le score au quart d'heure de jeu, sur coup franc qui plus est (!), de Quentin Othon. On peut persifler sur les regains de forme en période de mercato, mais le but est bien là. Ça fait 1-0 pour le Racing.
Laval réagit à peine, et le Racing laisse à nouveau entrevoir ses bonnes dispositions en attaque, là aussi comme face à Lyon ; on entrevoit quelques belles séquences collectives avec toujours une activité généreuse quoiqu'un peu stérile de Ledy (qui rate encore un duel ce soir) et la présence massive de Fauvergue. Les deux compères Bah et Othon sont impressionnants, le premier tente même sa chance de loin, comme il l'avait fait avec succès il y a bien longtemps, en mai 2008 contre Guingamp.
Bah finit par être récompensé juste avant la mi-temps en concluant un corner de Quentin Othon, 2-0 pour le Racing ! Et un but sur corner, un. Pas si courant au Racing. Pendant ce temps-là, le rival Dijon se dirige vers une victoire facile, mais Châteauroux lui marque le pas à 1-1.
La deuxième mi-temps commence sur des bases assez elevées ; malgré Cassard, excellent ce soir, Laval reduit son retard à la 60'. Le buteur est Genest, attaquant frais tout juste rentré en jeu ; Laval joue l'audace, et ça semble payer. 2-1, toujours pour le Racing mais pour combien de temps ? On sait combien notre défense est faillible, surtout qu'il manque Bellaïd. Cassard « pareil aux Dieux », comme dirait Homère, sauve même le Racing de l'égalisation à la 70'.
A ce jeu-là, le premier qui marque emporte la mise. C'est le Racing. A la 75', nouveau corner d'Othon, tête de Milovan Sikimic, dont on commence à penser qu'il n'est pas seulement un canular guingampais. 3-1 pour le Racing ! Dans le chaos, le Racing enfonce encore le clou par Farez Brahmia, qui venait juste d'entrer (77'). Ça fait donc 4-1 pour le Racing, un score quasiment mirobolant ; il n'y a plus vraiment de match même si Othon, déchaîné, brille jusqu'au bout. Malheureusement, Steven Pelé se fait expulser à la 78'. Le match ralentit et se termine gentiment.
Tout cela est agréable, d'autant plus que Châteauroux en est resté à 1-1 ; même si le Racing est toujours reléguable, il recolle à ses devanciers. Plus intéressant encore, le jeu devient plus élaboré et Milovan Sikimic pourrait bien figurer comme une recrue de l'hiver, six mois après sa signature. Même si l'objectif du maintien n'est pas des plus enthousiasmants, jouer à ce niveau pourrait permettre d'éviter de trembler jusqu'au terme du championnat, comme le veut la tradition de ces dernières années.
L'équipe de départ suscite pourtant des inquiétudes : Habib Bellaïd semble être déjà parti à Boulogne - le pays où Dany Boon n'est pas ringard, le côté gauche est sinistré avec l'absence de Magaye Gueye, Jean-Alain Fanchone, Yassine Bezzaz et même d'Emil Gargorov, pourtant dans le groupe. C'est donc une expérience inédite avec Quentin Othon au milieu et Jérémy Abadie en latéral que décide d'entreprendre Pascal Janin. Dans ces conditions, le reste va de soi :
Comme contre Lyon en Coupe de France, le Racing commence extrêmement mollement, pressé d'encaisser ses deux buts réglementaires pour rentrer dans le vif du sujet. Tout le monde est surpris au moment ou Mamadou Dioulde Bah ouvre le score au quart d'heure de jeu, sur coup franc qui plus est (!), de Quentin Othon. On peut persifler sur les regains de forme en période de mercato, mais le but est bien là. Ça fait 1-0 pour le Racing.
Laval réagit à peine, et le Racing laisse à nouveau entrevoir ses bonnes dispositions en attaque, là aussi comme face à Lyon ; on entrevoit quelques belles séquences collectives avec toujours une activité généreuse quoiqu'un peu stérile de Ledy (qui rate encore un duel ce soir) et la présence massive de Fauvergue. Les deux compères Bah et Othon sont impressionnants, le premier tente même sa chance de loin, comme il l'avait fait avec succès il y a bien longtemps, en mai 2008 contre Guingamp.
Bah finit par être récompensé juste avant la mi-temps en concluant un corner de Quentin Othon, 2-0 pour le Racing ! Et un but sur corner, un. Pas si courant au Racing. Pendant ce temps-là, le rival Dijon se dirige vers une victoire facile, mais Châteauroux lui marque le pas à 1-1.
La deuxième mi-temps commence sur des bases assez elevées ; malgré Cassard, excellent ce soir, Laval reduit son retard à la 60'. Le buteur est Genest, attaquant frais tout juste rentré en jeu ; Laval joue l'audace, et ça semble payer. 2-1, toujours pour le Racing mais pour combien de temps ? On sait combien notre défense est faillible, surtout qu'il manque Bellaïd. Cassard « pareil aux Dieux », comme dirait Homère, sauve même le Racing de l'égalisation à la 70'.
A ce jeu-là, le premier qui marque emporte la mise. C'est le Racing. A la 75', nouveau corner d'Othon, tête de Milovan Sikimic, dont on commence à penser qu'il n'est pas seulement un canular guingampais. 3-1 pour le Racing ! Dans le chaos, le Racing enfonce encore le clou par Farez Brahmia, qui venait juste d'entrer (77'). Ça fait donc 4-1 pour le Racing, un score quasiment mirobolant ; il n'y a plus vraiment de match même si Othon, déchaîné, brille jusqu'au bout. Malheureusement, Steven Pelé se fait expulser à la 78'. Le match ralentit et se termine gentiment.
Tout cela est agréable, d'autant plus que Châteauroux en est resté à 1-1 ; même si le Racing est toujours reléguable, il recolle à ses devanciers. Plus intéressant encore, le jeu devient plus élaboré et Milovan Sikimic pourrait bien figurer comme une recrue de l'hiver, six mois après sa signature. Même si l'objectif du maintien n'est pas des plus enthousiasmants, jouer à ce niveau pourrait permettre d'éviter de trembler jusqu'au terme du championnat, comme le veut la tradition de ces dernières années.
