Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ah !, jeu vain

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Par zottel
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© denisub90

Les souvenirs du zig Zitelli, toujours zen, nous renvoient - non sans d'audacieux zigzags, certes ! - aux tristes affaires du Racing, ses onzes zigotos et son jeu sans âme et sans zèle. Allons-y.

« Voila ce qui se passe, les gars, quand les enfants ne sont pas à l'école », c'est ainsi que le contrôleur aérien de l'aéroport de New York expliquait que son bambin, assis sur ses genoux, s'occupe à donner les consignes aux Jumbo Jets. Etrangement, quelques heures plus tard, le Racing s'est écrasé à grand fracas dans le ventre mou de la L2, contre Angers.

Eh oui ! Voilà ce qui se passe, les gars, quand Fauvergue est absent, quand De Carvalho tire les pénaltys, quand Zitelli ne touche pas une balle sauf celle du coup d'envoi fictif,... : le Racing se vautre.

Tout avait pourtant commencé par une première demi-heure sans histoire, un peu fictive elle aussi - la prestation-type d'une équipe dont on attend plus désormais que le maintien. Les Alsaciens sont sérieux à la récupération, mènent mollement le jeu avec un projet de jeu habituel ; milieu à plat et longs ballons. Guillaume Lacour, qui dépanne à droite, s'essaye quand même au tir au but (14', 18'). A gauche, on verra par contre très peu Quentin Othon, même s'il reste l'expert ès-coups de pied arrêtés mal négociés. Sauf les pénaltys : au fait, quelqu'un a-t-il pris la peine de travailler ces foutus pénos ? On ne connaît pour l'instant que le dernier tireur (après Cassard), Rodrigo... suspense.

Le Racing étant à l'offensive, les attaquants Zenke et surtout de Carvalho sont remuants, mais gâchent beaucoup : le deuxième ne cadre sa première frappe qu'à la 33'... moins inattendu, Zenke reste ce joueur brouillon que l'on connaît.

Pas de dégât cependant jusqu'à la mi-temps, même si Angers se ressaisit dans le dernier quart d'heure. « Plus que l'air marin la douceur angevine », semble nous dire l'équipe naufragée en Normandie il y a quelques jours.

Las, à la 50', Angers ouvre le score sur coup franc et une erreur énorme de la défense du Racing. Une pierre dans le jardin de Maire-Sikimic. Ça fait 1-0 pour Angers, pas merci M. Ecuele-Manga. Janin fait rentrer Gargorov à l'heure de jeu ; on attend des merveilles de sa vitesse et de sa technique, dans une défense éreintée par le Nigérian. Sitôt pensé, sitôt fait, par un effet de cause à conséquence évident le Racing obtient un pénalty pour une faute sur Rodrigo.

De Carvalho, altier, s'avance pour le tirer... et le réussit. Complètement. Mou, sans conviction, c'est un pénalty à la Rodrigo mais dans un style plus délicat – un bien beau clin d'oeil à son pote – et comme à Caen, le Racing passe manu militari en tête au tableau des pénaltys foireux.

On rit, mais tout cela est bien cruel : furieux, Lacour ose une belle reprise (75'), Othon manque de marquer (65') et d'offrir un but à Gargorov (80'), dont la tête est arrêtée. Décidément, le Bulgare excelle dans ce rôle de joker ; il alerte encore Olimpa à la 83'. En revanche, derrière, Milovan passe une soirée particulièrement médiocre ; après un carton jaune (72'), il se blesse et laisse la place à Steven Pelé (78'). Sacré Stéph... Steven ! Le Racing encaisse presque aussitôt un nouveau but de Ecuele-Manga, dont on brûle de moquer le patronyme – non allez, bon, elle est éculée mon gars.

Mais ça fait 2-0. Suite à un ultime coup franc de Lacour, le grand Steven parvient tout de même à sauver l'honneur.

On en reste sur ce 2-1, un peu rageant, à condition d'avoir l'énergie de rager après une rencontre de L2 quasiment sans (en)jeu. Quand on contemple la suite du calendrier, on ne peut s'empêcher de songer à une cascade de feu-Stev... Stefan Derrick ; mais ne zappez pas ! Une prochaine saison est déjà au programme.

zottel

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