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- Par oudin
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Quand le Racing se rend dans une des villes les plus fleuries de France, ça donne un match qui sent bon les six points. Digressions florales sur ce Istres RCS.
Daltoniens s'abstenir
Le Racing sort à peine d'un chaud derby face à l'ennemi grenat (qui s'est en fait présenté en rose à la Meinau) qu'il doit déjà reprendre son bâton de pèlerin. Les chemins abruptes et tortueux du maintien en ligue 2 sont à ce prix. Le voilà donc qui se rend chez les violets d'Istres. Valérie Damido aurait quant à elle parlé d'un pourpre, d'un mauve ou de je ne sais quelle autre couleur. Malheureusement la palette graphique du supporteur de foot correspond à celle de Windows seize bits : trente-deux couleurs. Contentons nous du violet, donc.
Dans ce derby, le Racing aura fait preuve d'abnégation pour chercher avec les tripes le point du match nul. Hé oui, nous en sommes malheureusement réduits à cela, triste sort qu'est le nôtre : se contenter d'un point face à Metz. L'hiver a été rude côté alsacien, et les séquelles encore présentes. Les ciels et blancs, pas tirés d'affaire, doivent veiller à ne pas geler les bourgeons du renouveau. Le printemps pourrait s'avérer tranquille si tôt la barre des quarante-deux points atteinte.
Joie d'offrir, plaisir de recevoir
L'aut' qui s'est ramené comme une fleur de Londres, semble avoir pris la meilleure décision depuis sa venue : celle de nommer Jean-Claude Plessis à la présidence. L'ancien cadre de Peugeot a réussi à remettre quelque chose qui s'apparente à de l'ordre dans la maison bleue. Et en cette fin de saison, celle-ci n'est pas adossée à la colline, mais se trouve au pied du mur.
Hélas, hors de ces bases, le Racing n'y arrive pas. Il serait bien inspiré d'aller chercher en terres provençales son premier succès à l'extérieur. Tous les Strasbourgeois se souviennent encore de la fessée prise à Parmesain début août 2009, la saison n'avait pas encore commencé que ça sentait déjà le sapin. Depuis, l'assistant devenu coach en titre, a réalisé une jolie composition dans ce championnat. Si on ne peut espérer un très grand match de football ce soir, faisons au moins confiance à l'amour propre des joueurs, revanchards pour ramener plus qu'un point de ce déplacement.
Comptons également sur les Istréens pour vendre chèrement leur peau. Englués à la dix-neuvième place du classement depuis le début d'année, cette rencontre apparaît comme une des dernières chances d'accrocher le maintien. En point de mire la prochaine rencontre où les sudistes affronteront Vannes, un autre mal classé. La perspective d'affronter Caen, Brest ou Arles avant la fin du championnat n'est pas des plus réjouissantes. C'est maintenant ou jamais.
Le bleu : la pureté, la sagesse
C'est un groupe un peu fané qui se rendra dans le Sud. Le match contre Metz aura laissé des traces : Bah et Gargorov sont absents, Pichot se soigne encore. Brahmia est également une victime collatérale de lundi soir et paie la sagesse de P. Janin, qui ne souhaite pas griller le virevoltant ailier.
Quelques incertitudes pèsent encore sur la composition d'équipe, en particulier sur le rôle dévolu à Lacour. Abadie fait parti du groupe, et face à une des plus mauvaises attaque du championnat, le jeune arrière droit devrait faire l'affaire. Lacour pourrait alors retrouver sa place sur l'aile. Autre retour, celui de Jean-Alain Fanchone. Il a fauté et s'est retrouvé au coin, mais retrouvera son couloir gauche avec devant lui son compère, spécialiste des passes décisives Q. Othon.
Bah absent, c'est Baning qui pourrait être titularisé au milieu, pour enfin prouver ce qu'on attend de lui, au côté de Rodrigo. Auteur d'un doublé à l'aller, on ne demandera pas mieux à Fauvergue ce soir. La côte de Basile De Carvalho a pris un coup de boost à la faveur de son but lundi soir. L'entraîneur à la moustache cherchera à capitaliser là-dessus en le titularisant. Suivant la physionomie du match l'un des deux cèdera sans doute sa place à Gueye à l'heure de jeu.
Le Violet : délicatesse et profondeur des sentiments
(N'importe quoi les fleurs !)
Comme tout mal classé qui se respecte, le FC Istres a nommé un nouvel entraîneur, José Pasqualetti. Henri Stambouli occupe désormais la place de manager sportif. Le nouvel homme fort ne parlera sans doute pas à ces joueurs de délicatesse et de sentimentalisme. Au contraire, ce sont onze guerriers qui feront leur apparition sur la pelouse. Le Racing devra surtout escompter une certaine fragilité psychologique du groupe. Les Istréens menaient 1-0 face à Clermont lors de la dernière rencontre à domicile, avant de s'effondrer et d'encaisser trois buts. Symptomatique chez les mal-classés.
La composition pourrait être la suivante :
Même si le Racing a encore un joker, le fameux match à six points prend tout son sens. Ecarter définitivement un concurrent au maintien, ou pour les Istréens continuer à rêver. Selon toute vraisemblance, deux victoires et le maintien sera acquis. Pourquoi ne pas commencer dès ce soir, pour enfin voir la vie en rose ?
Le Racing sort à peine d'un chaud derby face à l'ennemi grenat (qui s'est en fait présenté en rose à la Meinau) qu'il doit déjà reprendre son bâton de pèlerin. Les chemins abruptes et tortueux du maintien en ligue 2 sont à ce prix. Le voilà donc qui se rend chez les violets d'Istres. Valérie Damido aurait quant à elle parlé d'un pourpre, d'un mauve ou de je ne sais quelle autre couleur. Malheureusement la palette graphique du supporteur de foot correspond à celle de Windows seize bits : trente-deux couleurs. Contentons nous du violet, donc.
Dans ce derby, le Racing aura fait preuve d'abnégation pour chercher avec les tripes le point du match nul. Hé oui, nous en sommes malheureusement réduits à cela, triste sort qu'est le nôtre : se contenter d'un point face à Metz. L'hiver a été rude côté alsacien, et les séquelles encore présentes. Les ciels et blancs, pas tirés d'affaire, doivent veiller à ne pas geler les bourgeons du renouveau. Le printemps pourrait s'avérer tranquille si tôt la barre des quarante-deux points atteinte.
Joie d'offrir, plaisir de recevoir
L'aut' qui s'est ramené comme une fleur de Londres, semble avoir pris la meilleure décision depuis sa venue : celle de nommer Jean-Claude Plessis à la présidence. L'ancien cadre de Peugeot a réussi à remettre quelque chose qui s'apparente à de l'ordre dans la maison bleue. Et en cette fin de saison, celle-ci n'est pas adossée à la colline, mais se trouve au pied du mur.
Hélas, hors de ces bases, le Racing n'y arrive pas. Il serait bien inspiré d'aller chercher en terres provençales son premier succès à l'extérieur. Tous les Strasbourgeois se souviennent encore de la fessée prise à Parmesain début août 2009, la saison n'avait pas encore commencé que ça sentait déjà le sapin. Depuis, l'assistant devenu coach en titre, a réalisé une jolie composition dans ce championnat. Si on ne peut espérer un très grand match de football ce soir, faisons au moins confiance à l'amour propre des joueurs, revanchards pour ramener plus qu'un point de ce déplacement.
Comptons également sur les Istréens pour vendre chèrement leur peau. Englués à la dix-neuvième place du classement depuis le début d'année, cette rencontre apparaît comme une des dernières chances d'accrocher le maintien. En point de mire la prochaine rencontre où les sudistes affronteront Vannes, un autre mal classé. La perspective d'affronter Caen, Brest ou Arles avant la fin du championnat n'est pas des plus réjouissantes. C'est maintenant ou jamais.
Le bleu : la pureté, la sagesse
C'est un groupe un peu fané qui se rendra dans le Sud. Le match contre Metz aura laissé des traces : Bah et Gargorov sont absents, Pichot se soigne encore. Brahmia est également une victime collatérale de lundi soir et paie la sagesse de P. Janin, qui ne souhaite pas griller le virevoltant ailier.
Quelques incertitudes pèsent encore sur la composition d'équipe, en particulier sur le rôle dévolu à Lacour. Abadie fait parti du groupe, et face à une des plus mauvaises attaque du championnat, le jeune arrière droit devrait faire l'affaire. Lacour pourrait alors retrouver sa place sur l'aile. Autre retour, celui de Jean-Alain Fanchone. Il a fauté et s'est retrouvé au coin, mais retrouvera son couloir gauche avec devant lui son compère, spécialiste des passes décisives Q. Othon.
Bah absent, c'est Baning qui pourrait être titularisé au milieu, pour enfin prouver ce qu'on attend de lui, au côté de Rodrigo. Auteur d'un doublé à l'aller, on ne demandera pas mieux à Fauvergue ce soir. La côte de Basile De Carvalho a pris un coup de boost à la faveur de son but lundi soir. L'entraîneur à la moustache cherchera à capitaliser là-dessus en le titularisant. Suivant la physionomie du match l'un des deux cèdera sans doute sa place à Gueye à l'heure de jeu.
Le Violet : délicatesse et profondeur des sentiments
(N'importe quoi les fleurs !)
Comme tout mal classé qui se respecte, le FC Istres a nommé un nouvel entraîneur, José Pasqualetti. Henri Stambouli occupe désormais la place de manager sportif. Le nouvel homme fort ne parlera sans doute pas à ces joueurs de délicatesse et de sentimentalisme. Au contraire, ce sont onze guerriers qui feront leur apparition sur la pelouse. Le Racing devra surtout escompter une certaine fragilité psychologique du groupe. Les Istréens menaient 1-0 face à Clermont lors de la dernière rencontre à domicile, avant de s'effondrer et d'encaisser trois buts. Symptomatique chez les mal-classés.
La composition pourrait être la suivante :
Même si le Racing a encore un joker, le fameux match à six points prend tout son sens. Ecarter définitivement un concurrent au maintien, ou pour les Istréens continuer à rêver. Selon toute vraisemblance, deux victoires et le maintien sera acquis. Pourquoi ne pas commencer dès ce soir, pour enfin voir la vie en rose ?
