Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Il pleut des larmes de crocodile

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Après-match
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Par strohteam
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© denisub90

Appliqué mais toujours aussi peu souverain, le Racing n'a pas réussi à s'épargner un final des plus stressants. La vie est belle... le monde pourri.

Disposés au sein du 4-4-2 désormais classique de cette deuxième partie de saison, les Strasbourgeois réussissent leur entrée de match, se rendant maîtres du ballon. L'équipe parvient même à jouer plus haut qu'à l'accoutumée, bien aidée en cela par des Nîmois qui n'effectuent pas de pressing. Les Crocos jouent très repliés avec une véritable défense à cinq destinée sans doute à enrayer l'arme offensive principale (unique ?) du Racing : les renversements d'aile. Ca fonctionne un temps, jusqu'à ce que Quentin Othon effectue un bel appel de balle sur son côté gauche. Le petit milieu sert sa cible favorite, Nicolas Fauvergue, qui ne gâche pas l'offrande. Encore un but du duo choc du Racing, de loin sa meilleure garantie offensive cette saison (1-0, 27').

Revigorés par cette ouverture du score méritée, les Bleus continuent d'être maîtres du milieu de terrain, poussant régulièrement les Nîmois à la faute. Les visiteurs se livrent désormais plus, ce qui donne davantage d'espaces aux attaquants du Racing, qui n'exploitent cependant pas les situations offertes. C'est d'autant plus dommageable que Nîmes égalise de façon presque impromptue. Sur une action en apparence anodine, Alphousseyni Keita place un tir pas vraiment puissant, mais qui surprend Stéphane Cassard. Victime d'une petite déviation, le portier strasbourgeois avait anticipé à revers et reste bloqué sur ses appuis (1-1, 42')

Un lieu commun coriace veut que les quelques minutes précédant la pause constituent le pire moment pour encaisser un but. L'n axiome tient parfois du poncif mais a néanmoins trouvé une certaine forme de réalité ce soir. Encore assez fringants à la reprise, les Strasbourgeois vont progressivement baisser le pied, comme paralysés par l'enjeu. Au fil du temps, les bonnes intentions entrevues en première période se délitent et l'on retrouve le tableau trop souvent enduré cette saison : une équipe peu imaginative, statique qui multiplie les passes en retrait et s'en remet à de très hypothétiques déviation de ses avants.

Lorsque le jeu pêche, il faut s'en remettre aux balles arrêtées. Celles-ci ont souvent sorti le Racing de l'ornière cette saison. Ca ne sera pas le cas ce soir, en dépit d'un nombre conséquent de fautes nîmoises dans la zone dangereuse. Peu en verve, Seïd Khiter gâche les dernières cartes offertes en se prenant pour Morgan Parra. Dans les ultimes secondes, Magaye Gueye place une tête qui échoue de peu (90' + 2).

Il est certes loisible d'avancer l'argument du manque de réussite pour expliquer cette énième déconvenue. Il demeure que l'équipe n'a pas été en mesure de forcer son destin, ce qui aurait peut-être été possible avec un peu plus de rage de vaincre. Malheureusement, c'est l'impression contraire qui domine ce soir. Les jambes ont semblé flageoler sous le poids de l'enjeu en fin de match. Inquiétante perspective alors que le Racing va devoir affronter une fin de championnat au couteau sans son attaquant de référence. Rien dans les poches, la nuit est moche

strohteam

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