Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Il était une fois...

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Par oudin
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Ce soir il n'est pas question de vie ou de mort, de guerriers, de combats, de licenciements et autres joyeusetés pour adultes. Non. Voici la fabuleuse histoire de ce Châteauroux – RC Strasbourg racontée aux enfants.

(décor et mise en scène : Claude Berry)

I. Miroir mon beau miroir...

Il n'y a pas si longtemps de cela, dans un superbe Château Rouge, au milieu du champêtre département de l'Indre, la vie s'écoulait paisiblement. Sous le protectorat d'un certain PSG (Palais des Sciences Gériatriques), certains bons éléments avaient même parfois le droit de rejoindre le club parrain. Il faut dire que les liens entre le Sieur Denis le Sot (bien plus malin qu'il en avait l'air) et le Château jouaient à plein. La reconnaissance du dernier nommé avait même dépassé les frontières du fief il y a de ça quelques années, c'était en 1997, avant de retomber dans un certain anonymat. Sans doute s'est-il vu trop beau.

Depuis le Château Rouge doit lutter à chaque saison pour ne pas se faire envahir. Le Mal n'est pas loin, et il sait les protections affaiblies. Plus mauvaise défense de tous ces concurrents, le Château ne doit son salut qu'à une certaine efficacité offensive : Titi Buengo et Kevin Constant, de loin les meilleurs artificiers du royaume. Mais au gré de la saison, les contreforts ont été attaqués de toute part, le maître des lieux a même dû être changé, et c'est désormais Jean-Pierre Papin, qui officie au sein du Château Rouge.

II. Le temps des regrets

Une jeune demoiselle, aux traits asiatiques, qui sentait bon l'orient (et Christian Gourcuff), régnait en ces lieux. C'était une dame que beaucoup convoitaient, mais que d'autres redoutaient. Elle avait le physique de celles qui font peur aux hommes, mais qui attirent irrémédiablement. Ses voyages l'avait amenée là, et finalement elle s'était accommodée de cette vie. Gdeu était son nom, mais tout le monde l'appelait Lee, tout simplement.

Lee Gdeu avait pour fidèle compagnon un petit rongeur. Certains disent que ce serait le prince charmant, et qu'il y a fort fort longtemps il avait disputé un quart de finale de coupe d'Europe à Amsterdam. Pour des raisons de gestion douteuse, de présidents mégalomanes, et autres erreurs en tout genre, ce beau prince s'était transformé en... rat. Mais cela n'avait pas dérangé la belle Lee, car elle savait, et toute sa cour UB90 avec elle, que le beau rat redeviendrait un prince. Dans son journal intime à qui elle se confiait, elle craignait juste que son petit carnivore se transforme, en prince grisonnant, à l'accent alsacien, aux lunettes à montures eighties, et fan du k-way en été.

Quand elle l'avait recueilli le petit rat portait un médaillon autour du cou. Dessus était gravé : « Je m'appelle Cing, prenez soin de moi, et je deviendrai un grand d'Europe. Signé : Neudorf FC ».
Seulement voilà, le petit Rat Cing était bien mal en point depuis quelques temps. Les relations au Château rouge devenaient de plus en plus compliquées, entre lui et sa maîtresse, entre passion et mauvaise éducation.


III. Le méchant

Comme dans toute histoire, il fallait un méchant. Nous l'avions déjà évoqué plus haut. Il s'agit d'un comte, ou plutôt d'une comtesse, Nat, qui voulait assouvir sa soif de pouvoir. Ses ambitions n'était pas démesurée, elle ne souhaitait qu'une chose : conquérir le Château Rouge ou adopter le petit Rat Cing.

La vengeance de Nat trouvait son origine dans la jalousie qu'elle éprouvait à l'égard de Lee. Et on peut la comprendre, elle venait de lui repiquer Reims et Troyes, qui lui assurait une certaine renommée. Luzenac, le Paris FC, et Fréjus quant à eux restaient auprès d'elle. Nat, était une fille sombre, mal connue du grand public, et qui n'intéressait pas à vrai dire. On disait que c'était le mal mais sans vraiment savoir pourquoi. Elle occupait son temps libre à faire du rap, c'était sa passion, et ce qui lui permettait de s'échapper de la tristesse du quotidien. De là venait également son surnom : Nat-yo-mal (note de l'auteur : non rien...).

IV. C'est la lutte finale

En ce soir du 14 Mai de l'an de grâce 2010, Nat mettra son plan à exécution. Soit elle réussira à conquérir le Château Rouge, soit elle mettra la main sur le petit Rat Cing, au grand damne de Lee Gdeu.

Comment le Château Rouge va-t-il se défendre ?
Les absences de K. Constant, Koné, et Brégerie vont peser, mais faisons confiance aux hommes de Papin pour défendre leur peau jusqu'au bout.
Equipe


Le petit Rat Cing, lui devra tout mettre en oeuvre pour rester auprès de sa belle. Il faudra qu'il applique avec sérieux les conseils de son maître à moustache.
Equipe



N'écoutant que son courage, au pire moment de l'assaut final de Nat, la reine Lee arrache le petit Cing d'une mort annoncée, l'emmitoufle dans sa veste comme on protège ce qu'on a de plus précieux. En une fraction de seconde, elle vient de réaliser qu'elle ne peut pas vivre sans lui, et qu'il ne mérite pas de finir ainsi. Tant pis si elle doit quitter son Château Rouge, et si Nat-yo-Mal l'occupe. L'herbe est plus verte ailleurs.


V. Epilogue

Le Racing n'est pas un club comme les autres, et mérite mieux que le pathétique spectacle de cette saison 2009. Il prouvera aux nombreux supporters venus faire le déplacement, et à l'Alsace entière que le FC Neudorf de 1906 ne s'éteindra pas.

oudin

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