Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Quand tout se jouait sur le dernier match...

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Par filipe
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Les vice-champions de France 1935

A quelques jours du déplacement capital à Châteauroux, coup de projecteur sur les rencontres décisives disputées par le Racing lors de l'ultime rencontre de ses différentes saisons.

Des matches couperets
Le Racing va-t-il disputer vendredi soir le match le plus important de son histoire ? La tendance à dramatiser les conséquences des rencontres disputées par le RCS n'est pas nouvelle et a fini par galvauder le sens des mots.
Au cours de son parcours, le club strasbourgeois a pourtant régulièrement eu l'occasion de disputer des rencontres décisives lors de la dernière journée de la saison.

Echec à la Mosson
Comment ne pas évoquer immédiatement le match disputé l'an dernier à Montpellier, qui permit aux Héraultais de remonter en L1 tandis que les hommes de Jean-Marc Furlan devaient rester sur le carreau. L'ancien coach strasbourgeois avait tout au long de la saison répété que son effectif se préparait à tout jouer lors du dernier match... les Montpelliérains firent pourtant preuve d'une plus grande détermination pour gagner leur place sur le podium.

Le sacre à Lyon
Trente ans plus tôt, quasiment jour pour jour, le Racing disputait un autre match décisif, lors de l'ultime journée de la saison 1978-79 : la victoire sur la pelouse de Gerland permettant aux hommes de Gilbert Gress de valider les efforts de toute une saison et de remporter logiquement le seul titre de champion de France actuellement au palmarès du Racing (Lyon - RCS 0-3).

La course aux barrages
Gress qui, treize ans plus tard, le 18 avril 1992, disputera avec son équipe une rencontre décisive à la Meinau face à Epinal pour s'assurer de la deuxième place du classement du groupe B de deuxième division, derrière les Girondins de Bordeaux et juste devant Istres, qui avait battu Strasbourg au match précédent. La victoire 4 à 1 face aux Spinaliens permettant effectivement aux Strasbourgeois de connaître un parcours plus facile en barrages, et surtout l'apothéose que l'on sait face au Stade Rennais.
Même cas de figure en 1989-90 et 1990-91 et pour la même réussite (victoire à Gueugnon 3-1 et Louhans-Cuiseaux 4-1) avec des deuxièmes places arrachées à la différence de buts. Des efforts cependant vains étant donné l'élimination du RCS quelques jours plus tard de la course à la L1 face à Nice (en 1990) et Lens (en 1991).

La course aux titres
En D2, le Racing a plus souvent joué des matchs décisifs lors de la dernière de la saison pour gagner le droit de rejoindre l'élite que pour gagner le titre. Exception faite de la saison 1987-88 : en mai, à Valenciennes, le Racing assurait le nul lors de la dernière journée (0-0), terminait premier de son groupe, s'évitant ainsi les matchs de barrages et gagnant le droit de disputer le trophée du champion de D2 face à Sochaux, victorieux de l'autre groupe de D2 (succès du Racing face aux Sochaliens 2-1 et 1-0).
Finalement, avec le sacre à Lyon, le Racing n'aura eu l'occasion qu'à une seule autre reprise de vivre l'excitation d'un dernier match avec le titre de D1 comme enjeu, lors de sa première saison professionnelle en 1935. La victoire 3-1 face à Fives ne suffisant cependant pas car dans le même temps, le FC Sochaux, encore lui, s'imposait face à Marseille (4-0) et gagnait le championnat.
Notons aussi le dernier match de la saison 1996-97, disputé au Parc des Princes face au PSG et qui aurait pu permettre au Racing d'accrocher la quatrième place du classement final si les résultats lui avaient été favorables.

Pour éviter la relégation
Enfin, si vendredi prochain le Racing jouera pour la première fois sa place en D2 lors de la dernière journée, il a par le passé déjà dû à plusieurs reprises s'employer lors de l'ultime match pour rester en D1. Ce fut le cas un an après ce match à Paris, en 1997-98, et une victoire 3-0 à la Meinau face à Montpellier, avec René Girard sur le banc strasbourgeois.
Même réussite lors de la saison 1967-68, qui marqua la fin définitive de l'équipe du Racing victorieuse de la Coupe de France et qui faisait jeu égal avec le Milan AC ou Barcelone. Cette saison a vu le club strasbourgeois lutter pour éviter la descente en D2 : lors de l'avant-dernière journée, le Racing s'inclina 4-0 à Saint-Etienne, le champion de France, mais réussit à éviter la relégation directe - à la différence de buts - lors de la dernière journée, grâce à une victoire inespérée 3 à 1 face à Nantes à la Meinau, après avoir été pourtant mené au score. Le club se sauvera ensuite définitivement au cours des barrages.
Moins de succès en 1970-71, avec la claque infligée par l'OM de Gilbert Gress (6-3) lors du dernier match alors qu'il suffisait d'un point aux Strasbourgeois pour éviter la relégation.
Idem lors de la saison 1988-89, la seule en D1 de l'ère Daniel Hechter. Dans les profondeurs du classement quasiment tout au long du championnat, le Racing parvint à s'extirper de la zone de relégation à quatre journées de la fin et pouvait valider son maintien lors du dernier match à Sochaux : il suffisait d'un nul à Bonal ou d'une défaite de Caen face à Cannes... mais c'est l'inverse qui se produisit. A cause d'une différence de buts moins favorable que celle du Matra Racing, Strasbourg dut donc affronter Brest en barrages, épreuve que le RCS perdit pour la première fois de son histoire (2-2, 1-0), avec Pascal Janin dans les buts..

Le match du siècle
Souhaitons plus de réussite à l'actuel entraîneur du Racing face au Châteauroux de JPP. Ce dernier, lorsqu'il fut à la tête du Racing en 2006-07, vécut un dernier match en toute tranquillité à Dijon puisque la remontée en L1 avait été assurée une semaine plus tôt face à Metz.
Mais ce succès, fêté à Ibiza, laissera bien vite la place à de multiples rebondissements que le plus audacieux des scénaristes n'aurait osé imaginer. Il suffit de regarder la situation actuelle du Racing et d'imaginer les conséquences d'une soirée malheureuse au stade Gaston-Petit pour se convaincre que le RCS n'a jamais risqué de perdre autant. Le club disputera ce vendredi le match le plus important de son histoire, incontestablement.

filipe

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  • arthas Mais ça en dit long quand même
  • arthas Certes il suffirait d'une victoire pour que ce ne soit plus le cas
  • arthas On est relégable sur la base des matchs retour
  • arthas Elle a même été mauvaise en général
  • rutchi35 Le Racing a marqué 7% de buts/m en plus mais a encaissé 29% de buts/match en +
  • rutchi35 La phase retour a été laborieuse pour le Racing, surtout en défense
  • innomine même si on visait le top 10 (desfois qu'on ait des joueurs potables qui arrivent)
  • innomine il apporte de la hargne, de l'expérience et il est polyvalent. Il a largement sa place dans le groupe l'année prochaine
  • innomine même si Guilbert est globalement mauvais cette saison (à l'exception de 2-3 matchs en central)
  • arthas Le jour où ils seront surpassés, Perrin et Guilbert partiront déjà d'eux-mêmes
  • arthas Qu'on s'occupe de celui du latéral gauche, ailier, gardien ...
  • arthas Et surtout on a de vrais soucis sur d'autres postes
  • arthas Vieira leur donne beaucoup de responsabilités, ils le rendent bien niveau performance et mentalité
  • arthas Ce serait vraiment déplacé de chercher à évincer Perrin et Guilbert
  • gibi68 J'espère que Perrin et Guilbert seront encore là la saison prochaine
  • fouxy Tout à fait en phase @gohelforever. À moins que certains nous surprendrons. Faut mélanger jeunesse et cadre expérimenté
  • gohelforever et c'est pas de la provoc. aucun autre. c'est dire si on va revivre une saison de merde.
  • gohelforever j'ajouterais senaya qui je pense a une marge de progrès et une très chouette mentalité ' mais c'est tout. absolument tout.
  • gohelforever oui. perrin pour l'engagement et la personnalité. Pas pour viser plus haut. la remarque vaut pour guilbert.
  • raukoras Bakwa et Guilbert, et suivant le schéma Perrin. Ça ne fait pas lourd.

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