Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Genghini, au nom du père ?

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Portrait
Lectures
Lu 3.205 fois
Auteur(s)
Par athor
Commentaires
0 comm.
genghini.png
© athor

Alors qu'il n'est pas encore fixé sur son avenir, le Racing poursuit son recrutement avec l'arrivée du milieu offensif Benjamin Genghini.

Toujours dans l'attente de la décision finale de la DNCG concernant son avenir, et même tout simplement du calendrier du championnat de National, le Racing semble tout de même accélérer dans la constitution de son effectif. Sur le front des départs, seuls des joueurs en fin de contrat ont pour l'heure été impliqués. Les autres joueurs annoncés partants ne manquent pourtant pas de contacts, de la simple demande de renseignements à l'offre concrète. Le début de la préparation devrait accélérer les choses.

A l'inverse, les arrivées sont pour le moment au nombre de trois. Julien Outrebon et Tristan M'Bongo ont en effet été rejoints par Benjamin Genghini.



B.Genghini, de père en fils


D'emblée, le nom de Genghini n'aura pas manqué d'interpeller les amateurs de football des années 80. Benjamin, né le 16 décembre 1985, est en effet le fils de Bernard, dit Chouki, ancien joueur de Sochaux, Monaco ou encore Marseille, mais surtout international français (27 sélections). Un héritage familial évidemment difficile à porter quand on décide de suivre les traces d'un tel joueur.

Né à Menton, au moment où son père évoluait à Monaco, Benjamin Genghini débute pourtant sa carrière près du fief familial de Riedisheim, au FC Mulhouse. A 12 ans, il intègre le centre fédéral de préformation de Madine, dans la Meuse. Un centre aujourd'hui disparu, mais qui a vu passer des joueurs comme Sébastien Renouard, Ludovic Obraniak ou encore Mickael Chrétien. Après deux ans, il entre au centre de formation de Sochaux, club de coeur de Bernard, où celui-ci occupe le poste de directeur sportif. Chez les Lionceaux, le jeune milieu offensif s'impose comme un titulaire dans les équipes de jeunes. Avec les moins de 18 ans, il remporte le championnat national en 2003, devant la génération lyonnaise des Berthod, Benzema et Ben Arfa, en inscrivant notamment un but décisif en fin de saison. Dans le même temps, il est appelé à trois reprises en équipe de France de sa catégorie d'âge.

Petit à petit, Benjamin pointe son nom dans l'équipe réserve sochalienne, au sein de laquelle il devient vite un élément essentiel lors de la saison 2004/2005, au milieu de la génération dorée menée par Mevlut Erding. La concrétisation des espoirs suscités arrivera un soir de fin novembre 2005. Sochaux rencontre Rennes au stade Bonal, et s'achemine vers un triste 0-0 quand, dans les arrêts de jeu, le milieu offensif, qui n'a même pas encore 20 ans, délivre les siens. Papa est évidemment présent dans les tribunes: « Ce soir, c'est un grand moment pour Benjamin : il joue cinq minutes et marque le but de la victoire, ça restera gravé dans sa mémoire ».



De Sochaux au National


Mais les tensions entre ce dernier et l'entraîneur Dominique Bijotat n'aident pas le joueur à multiplier les apparitions. La saison suivante, il est alors prêté en National, chez le petit poucet Raon-l'Etape. Neuf buts en trente rencontres plus tard, la carrière de Genghini semble avoir pris un nouveau départ, malgré la relégation du club vosgien.

Mais rentré dans le Doubs, il ne parvient pas à s'imposer en équipe première, passant le plus clair de son temps en CFA, une équipe avec laquelle il n'est même plus titulaire. Son patronyme plein de promesses est, semble-t-il, trop lourd à porter. En janvier 2009, sentant que sa carrière s'enlise sérieusement, le joueur, après un essai au FC Mulhouse, retrouve le National et le club de Gueugnon. En une saison et demi, celui qui est décrit par son entraîneur René Le Lamer comme « un excellent dribbleur qui possède une bonne accélération », dispute près d'une cinquantaine de matchs. En fin de contrat, il est notamment suivi par Cannes, Créteil et le Paris FC, mais l'intérêt porté par Laurent Fournier et les bonnes relations qu'il entretient avec Jean-Claude Plessis le convainquent de signer au Racing pour une saison. Après avoir emprunté des chemins de traverses, Benjamin Genghini espère enfin rattraper le temps perdu ...

athor

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives