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- Par athor
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A une semaine de son premier match officiel, et en guise de conclusion à sa préparation estivale, le Racing s'est incliné logiquement face au FC Sochaux.
Petit parfum de fête au FC Guebwiller, puisque le club fêtait son centenaire, et entendait bien ponctuer cette célébration par un match de gala (c'est du moins ce qui était écrit sur le billet). Aux abords du stade, les difficultés de circulation et les centaines de mètres de marche nécessaires pour rejoindre l'entrée témoignent d'une bonne affluence. Néanmoins, la proximité géographique et l'avantage hiérarchique du FC Sochaux par rapport au Racing faisaient plutôt dominer la couleur jaune autour du terrain, les Haut-Rhinois fans des lionceaux s'étant tous donnés le mot. L'honneur est sauf, c'est tout de même une légende du club strasbourgeois, Albert Gemmrich, qui donna le coup d'envoi fictif, accompagné d'une petit fille en costume traditionnel alsacien. Guebwiller n'est donc pas tout à fait une colonie franc-comtoise.
Sur le terrain, après près d'un mois de préparation, ponctué par des matchs amicaux plutôt convaincants, Laurent Fournier avait décidé de réduire la rotation de ses joueurs et de dessiner les contours d'une première équipe type. Surprise donc lorsqu'au sein du de l'équipe alignée, on retrouve quelques joueurs clairement sur le départ :
Le côté gauche aurait pu être occupé par la recrue Tristan M'Bongo, mais celui-ci, légèrement touché à la cuisse, a préféré ne pas prendre de risque. A noter aussi que l'avenir de Milovan Sikimic se jouera dans les tous prochains jours, le Serbe devant donner sa réponse à une éventuelle prolongation de contrat au début de la semaine.
En début de match, les Sochaliens cherchent à justifier les deux divisions d'écarts, et surtout à se racheter d'un série de matchs amicaux pour le moment assez préoccupante. Le ballon tourne dans les pieds et le Racing peine à se montrer. Après une petite dizaine de minutes de domination stérile adverse, les Strasbourgeois se réveillent et commencent à inquiéter Dreyer. Genghini, sur un bon centre que la défense pousse en corner, Damour sur une frappe aux 25 mètres et Mathlouthi, plutôt remuant encore une fois, tentent de se rapprocher des cages. Le jeu s'équilibre, et les actions s'offrent aux deux protagonistes, notamment sur coup-franc, mais Régis Gurtner, devant Marvin Martin, autant que Mathieu Dreyer, sur une tête de Bah après un service de Benjamin Genghini (encore une fois sous les yeux de son père), s'illustrent.
Au fil des minutes toutefois, on sent que la pression de Sochaux s'accentue et les talents offensifs (Sverkos, Boudebouz, Ideye) font très mal à une défense qui ne se frottera pas à ce calibre d'attaquants durant la saison de National. A la 24ème minute, c'est d'ailleurs sur une erreur d'inattention que les visiteurs vont ouvrir le score. Sur un centre du jeune Butin, la défense peine à se dégager et laisse le ballon revenir sur Marvin Martin qui, d'une frappe puissante, fusille Gurtner. Quelques minutes plus tard, le FSCM obtient un bon coup franc côté droit dont se charge Ryad Boudebouz, le local de l'étape (il est né à Colmar). Sur le centre du néo-international algérien, Damien Perquis dépose le ballon de la tête dans les pieds de Jacques Faty qui double la mise. Le score est sévère à ce moment-là, les deux équipes ayant plutôt montré de belles choses. Mais encore une fois, le Racing est victime du réalisme froid de son adversaire. Un adversaire qui aurait même pu enfoncer le clou, si Julien Outrebon n'avait pas sauvé un ballon sur sa ligne de but.
Sochaux monte en régime, et pendant ce temps-là, David Ledy, touché à la cheville, est contraint de céder sa place au jeune Alexis Peuget. Le Racing se montrera encore une seule fois dangereux par l'intermédiaire de Genghini dont le raid solitaire se conclue par une frappe au dessus du cadre. Une double parade de Gurtner devant Sverkos et la mi-temps est sifflée.
A la reprise, nouveau changement avec la sortie d'un Samir Hadji plutôt encourageant et important dans le jeu en déviation, par Victor Correia. Le rythme a clairement baissé, mais les Strasbourgeois continuent à tenter par Ali Mathlouthi, dont le déboulé a surpris les spectateurs encore présent à la buvette, puis par Victor Correia qui par deux fois va chauffer les gants de Mathieu Dreyer. On est tout de même aux alentours de la 70ème minute de jeu, signe que les débats se font surtout au milieu de terrain, et que la différence de niveau ne saute pas vraiment aux yeux. Laurent Fournier en profite pour offrir du temps de jeu à son banc, avec les rentrées de Ketkeophomphone, Marcio, Ndema et Abadie (toujours au poste de milieu défensif), puis du nouveau venu Anicet Eyenga et de son chouchou blanc tout beau tout neuf. Le match se dirige tranquillement vers son terme, malgré encore quelques situations chaudes en faveur de Sochaux.
Au final, on retiendra que le Racing est capable, par séquences, de faire jeu égal avec une équipe de niveau L1, mais qu'il lui manque encore sans doute le réalisme nécessaire pour concrétiser ses périodes de domination. Ce réalisme, présent contre Aarau notamment, a fait défaut lors des deux dernières sorties, certes contre des équipes qui lui était supérieures sur le papier. La série de matchs amicaux a tout de même laisser entrevoir un réel potentiel, matérialisé par un jeu somme toute agréable. Il reste maintenant une semaine avant de se frotter à la compétition et à cette équipe d'Evian Thonon Gaillard.
Mini Verbatim
Le speaker du FC Guebwiller: « Les vuvuzelas sont interdits en tribune, merci ! » (à noter donc, pour les supporters du FCG)
Jean-Alain Fanchone: « Tu crois que je suis Superman, ou quoi ? »
Sur le terrain, après près d'un mois de préparation, ponctué par des matchs amicaux plutôt convaincants, Laurent Fournier avait décidé de réduire la rotation de ses joueurs et de dessiner les contours d'une première équipe type. Surprise donc lorsqu'au sein du de l'équipe alignée, on retrouve quelques joueurs clairement sur le départ :
Le côté gauche aurait pu être occupé par la recrue Tristan M'Bongo, mais celui-ci, légèrement touché à la cuisse, a préféré ne pas prendre de risque. A noter aussi que l'avenir de Milovan Sikimic se jouera dans les tous prochains jours, le Serbe devant donner sa réponse à une éventuelle prolongation de contrat au début de la semaine.
En début de match, les Sochaliens cherchent à justifier les deux divisions d'écarts, et surtout à se racheter d'un série de matchs amicaux pour le moment assez préoccupante. Le ballon tourne dans les pieds et le Racing peine à se montrer. Après une petite dizaine de minutes de domination stérile adverse, les Strasbourgeois se réveillent et commencent à inquiéter Dreyer. Genghini, sur un bon centre que la défense pousse en corner, Damour sur une frappe aux 25 mètres et Mathlouthi, plutôt remuant encore une fois, tentent de se rapprocher des cages. Le jeu s'équilibre, et les actions s'offrent aux deux protagonistes, notamment sur coup-franc, mais Régis Gurtner, devant Marvin Martin, autant que Mathieu Dreyer, sur une tête de Bah après un service de Benjamin Genghini (encore une fois sous les yeux de son père), s'illustrent.
Au fil des minutes toutefois, on sent que la pression de Sochaux s'accentue et les talents offensifs (Sverkos, Boudebouz, Ideye) font très mal à une défense qui ne se frottera pas à ce calibre d'attaquants durant la saison de National. A la 24ème minute, c'est d'ailleurs sur une erreur d'inattention que les visiteurs vont ouvrir le score. Sur un centre du jeune Butin, la défense peine à se dégager et laisse le ballon revenir sur Marvin Martin qui, d'une frappe puissante, fusille Gurtner. Quelques minutes plus tard, le FSCM obtient un bon coup franc côté droit dont se charge Ryad Boudebouz, le local de l'étape (il est né à Colmar). Sur le centre du néo-international algérien, Damien Perquis dépose le ballon de la tête dans les pieds de Jacques Faty qui double la mise. Le score est sévère à ce moment-là, les deux équipes ayant plutôt montré de belles choses. Mais encore une fois, le Racing est victime du réalisme froid de son adversaire. Un adversaire qui aurait même pu enfoncer le clou, si Julien Outrebon n'avait pas sauvé un ballon sur sa ligne de but.
Sochaux monte en régime, et pendant ce temps-là, David Ledy, touché à la cheville, est contraint de céder sa place au jeune Alexis Peuget. Le Racing se montrera encore une seule fois dangereux par l'intermédiaire de Genghini dont le raid solitaire se conclue par une frappe au dessus du cadre. Une double parade de Gurtner devant Sverkos et la mi-temps est sifflée.
A la reprise, nouveau changement avec la sortie d'un Samir Hadji plutôt encourageant et important dans le jeu en déviation, par Victor Correia. Le rythme a clairement baissé, mais les Strasbourgeois continuent à tenter par Ali Mathlouthi, dont le déboulé a surpris les spectateurs encore présent à la buvette, puis par Victor Correia qui par deux fois va chauffer les gants de Mathieu Dreyer. On est tout de même aux alentours de la 70ème minute de jeu, signe que les débats se font surtout au milieu de terrain, et que la différence de niveau ne saute pas vraiment aux yeux. Laurent Fournier en profite pour offrir du temps de jeu à son banc, avec les rentrées de Ketkeophomphone, Marcio, Ndema et Abadie (toujours au poste de milieu défensif), puis du nouveau venu Anicet Eyenga et de son chouchou blanc tout beau tout neuf. Le match se dirige tranquillement vers son terme, malgré encore quelques situations chaudes en faveur de Sochaux.
Au final, on retiendra que le Racing est capable, par séquences, de faire jeu égal avec une équipe de niveau L1, mais qu'il lui manque encore sans doute le réalisme nécessaire pour concrétiser ses périodes de domination. Ce réalisme, présent contre Aarau notamment, a fait défaut lors des deux dernières sorties, certes contre des équipes qui lui était supérieures sur le papier. La série de matchs amicaux a tout de même laisser entrevoir un réel potentiel, matérialisé par un jeu somme toute agréable. Il reste maintenant une semaine avant de se frotter à la compétition et à cette équipe d'Evian Thonon Gaillard.
Mini Verbatim
Le speaker du FC Guebwiller: « Les vuvuzelas sont interdits en tribune, merci ! » (à noter donc, pour les supporters du FCG)
Jean-Alain Fanchone: « Tu crois que je suis Superman, ou quoi ? »
