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- Après-match
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- Par athor
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Après le match nul inaugural de Cannes, le Racing grappille un second point sur la pelouse de Guingamp, un autre favori pour la montée. Un bon point ?
En descendant en National, le Racing est clairement dans un monde plutôt amateur, où les quelques journalistes radios qui osent encore retransmettre des matchs, doivent alterner entre coupure de faisceau et téléphone portable. Dans un stade du Roudourou qui accueillait les grosses pointures de Ligue 1 et l'équipe de France il y a quelques années, Lucile Guillotin, la commentatrice de France Bleu Alsace, seul moyen permettant encore de suivre le Racing à l'extérieur, a vécu un petit calvaire, ponctué de galères techniques. Et quand il s'agit de réaliser un compte rendu à partir de cette retransmission, qui plus est dans un local au milieu de joueurs de fléchettes et de boissons houblonnées, la mission se révèle presque impossible.
Qu'à cela ne tienne, pour éviter les terribles sanctions de la part de redaction, cet article a tout de même été rédigé contre vents et marées.
Annoncée depuis quelques jours, la composition du Racing n'offre pas vraiment de surprises au coup d'envoi. Malgré un jeu plutôt séduisant contre Cannes, Laurent Fournier a décidé de passer d'un 4-4-2 à un 4-3-3, au sein duquel Pichot, Ledy et Ketkeophomphone font leur apparition. Sur le banc, les jeunes Brian Amofa et Cyriaque Rivieyran profitent des difficultés d'homologations des contrats pour pointer le bout de leur nez.
Côté guingampais, Jocelyn Gourvennec aligne un 4-4-2 classique, avec la rentrée du remuant El Jadeyaoui.
Le match démarre fort avec un bon coup franc à l'entrée de la surface, mais la frappe de Ketkéophomphone est repoussée par Samassa, le portier breton. Mais cette occasion n'en entraînera pas d'autres, la rencontre peinant à décoller, et rendant les péripéties en tribune de presse plus intéressantes. On apprendra ainsi, grâce à Lucile Guillotin, que le réseau téléphonique costarmoricain est de bien piètre qualité. Heureusement, Laurent Voulzy meuble les multiples coupures sur l'antenne de France Bleu Alsace.
Sur le terrain, ce sont les locaux qui tirent finalement leur épingle du jeu et assoient leur domination, notamment avec une belle frappe de Giresse contrée par un très bon Julien Outrebon. Les 14 supporters strasbourgeois présents voient presque arriver la pause avec soulagement, tant le spectacle est pauvre.
Au retour des vestiaires, le Racing est un peu plus mordant, Laurent Fournier n'ayant pas forcément apprécié le manque d'allant de ses hommes en première période. Billy Ketkeophomphone, bien en jambes, fait trembler le gardien Mamadou Samassa à l'une ou l'autre reprise. On assiste également à un bon passage de la part du Racing à la 75ème minute, avec une tête d'Alexis Peuget sur un corner de Genghini, captée par Samassa, puis une autre frappe de Ketkeophomphone qui contraint le portier à une parade de handballeur.
En face, El Jadeyaoui et Giresse animent parfaitement les côtés, et gênent considérablement la défense alsacienne par leurs permutations et leurs percées. Illustration parfaite à la 83ème minute lorsque le Cronenbourgeois centre en retrait pour le fils d'Alain. Ce dernier voit sa frappe repoussée sur la ligne par Stéphane Pichot. Dans les arrêts de jeu, on est tout proche du hold-up, lorsque, sur une remise de Samir Hadji, David Ledy envoie un tir que Samassa ne peut que repousser.
On s'arrête donc sur ce match nul, pauvre en jeu et en occasions, mais qui rassurera peut être une défense jusque-là plutôt moyenne. En revanche, le niveau de jeu fut bien en dessous de celui affiché face à Cannes, avec un grand nombre d'approximations, et un vrai déficit dans la transmission entre le milieu et l'attaque. Face à Niort, une équipe bien plus abordable que ses deux derniers adversaires, le Racing se doit de faire mieux, et donc, d'empocher sa première victoire.
Qu'à cela ne tienne, pour éviter les terribles sanctions de la part de redaction, cet article a tout de même été rédigé contre vents et marées.
Annoncée depuis quelques jours, la composition du Racing n'offre pas vraiment de surprises au coup d'envoi. Malgré un jeu plutôt séduisant contre Cannes, Laurent Fournier a décidé de passer d'un 4-4-2 à un 4-3-3, au sein duquel Pichot, Ledy et Ketkeophomphone font leur apparition. Sur le banc, les jeunes Brian Amofa et Cyriaque Rivieyran profitent des difficultés d'homologations des contrats pour pointer le bout de leur nez.
Côté guingampais, Jocelyn Gourvennec aligne un 4-4-2 classique, avec la rentrée du remuant El Jadeyaoui.
Le match démarre fort avec un bon coup franc à l'entrée de la surface, mais la frappe de Ketkéophomphone est repoussée par Samassa, le portier breton. Mais cette occasion n'en entraînera pas d'autres, la rencontre peinant à décoller, et rendant les péripéties en tribune de presse plus intéressantes. On apprendra ainsi, grâce à Lucile Guillotin, que le réseau téléphonique costarmoricain est de bien piètre qualité. Heureusement, Laurent Voulzy meuble les multiples coupures sur l'antenne de France Bleu Alsace.
Sur le terrain, ce sont les locaux qui tirent finalement leur épingle du jeu et assoient leur domination, notamment avec une belle frappe de Giresse contrée par un très bon Julien Outrebon. Les 14 supporters strasbourgeois présents voient presque arriver la pause avec soulagement, tant le spectacle est pauvre.
Au retour des vestiaires, le Racing est un peu plus mordant, Laurent Fournier n'ayant pas forcément apprécié le manque d'allant de ses hommes en première période. Billy Ketkeophomphone, bien en jambes, fait trembler le gardien Mamadou Samassa à l'une ou l'autre reprise. On assiste également à un bon passage de la part du Racing à la 75ème minute, avec une tête d'Alexis Peuget sur un corner de Genghini, captée par Samassa, puis une autre frappe de Ketkeophomphone qui contraint le portier à une parade de handballeur.
En face, El Jadeyaoui et Giresse animent parfaitement les côtés, et gênent considérablement la défense alsacienne par leurs permutations et leurs percées. Illustration parfaite à la 83ème minute lorsque le Cronenbourgeois centre en retrait pour le fils d'Alain. Ce dernier voit sa frappe repoussée sur la ligne par Stéphane Pichot. Dans les arrêts de jeu, on est tout proche du hold-up, lorsque, sur une remise de Samir Hadji, David Ledy envoie un tir que Samassa ne peut que repousser.
On s'arrête donc sur ce match nul, pauvre en jeu et en occasions, mais qui rassurera peut être une défense jusque-là plutôt moyenne. En revanche, le niveau de jeu fut bien en dessous de celui affiché face à Cannes, avec un grand nombre d'approximations, et un vrai déficit dans la transmission entre le milieu et l'attaque. Face à Niort, une équipe bien plus abordable que ses deux derniers adversaires, le Racing se doit de faire mieux, et donc, d'empocher sa première victoire.
