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- Après-match
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- Par athor
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Alors qu'il tenait son premier succès à l'extérieur depuis un bail, le Racing a craqué dans les derniers instants et laissé le Paris FC arracher le point du match nul.
On ne change pas une équipe qui gagne, enfin presque. Pour aborder au mieux ce déplacement chez le dauphin du National, Laurent Fournier a décidé d'apporter une modification à son schéma de jeu en laissant le jeune Billy Ketkéophomphone sur le banc et en musclant l'entrejeu avec le brésilien Marcio. La composition avait donc des allures plutôt défensives, et il était clair que les Strasbourgeois allaient surtout jouer les contres-attaques.
Le match débute par un long round d'observation entre les deux équipes, chacune se méfiant de l'autre. Côté parisien, c'est Jean Mbessa qui va planter les premières banderilles, son activité se concrétisant à la 10ème minute de jeu par un tir des 25 mètres sur lequel Gurtner se détend bien. Les locaux continuent de pousser et sur une percée de Lala, Vincent voit son tir contré par Outrebon. Au bout d'un quart d'heure, Tristan Mbongo sonne le réveil des siens, qui obtiennent deux corners coup sur coup. Le jeu est désormais plus équilibré, même si les occasions se font rares, en dehors d'un pointu des 20 mètres tenté par Alexi Peuget, logiquement sans réussite.
Heureusement, la chance tourne. A la demi heure de jeu, Ali Mathlouthi, très en verve, déborde et se débarrasse de trois défenseurs. Sa remise dans l'axe trouve Peuget qui ne se fait pas prier pour inscrire son premier but avec les professionnels d'une frappe croisée du pied droit. En avance au score, le Racing ne lâche pas prise et continue de pousser, tout en demeurant très solide, grâce au système défensif mis en place par Laurent Fournier. On se dirige vers la pause lorsque Loïc Damour se lance dans une longue chevauchée sur le côté droit. Arrivé aux abords de la surface, le capitaine remet pour Mathlouthi plein axe, dont la frappe contrée est récupérée par Tristan Mbongo. Le transfuge de Luzenac reprend du pied gauche et trouve la lucarne de Demarconnay.
2-0 à la mi temps, le scénario semble rêvé.
Au retour des vestiaires, les strasbourgeois sont bien décidé à anéantir tous les espoirs adverses. Ali Mathlouthi est tout proche du troisième but, mais il manque de lucidité après un long rush depuis le milieu de terrain. Le rythme baisse aussitôt et les situations dangereuses se font rares de part et d'autres. Pourtant, les Parisiens sortent peu à peu de leur torpeur et deviennent entreprenants. A dix minutes, de la fin, sur un déboulée de Jérémie Clément côté droit, El Hajri dévie pour Ponroy mais Alexi Peuget sauve les siens en se jetant sur le ballon. Un avertissement sans frais pense-t-on alors ... à tort malheureusement.
A peine trois minutes plus tard, le même Jérémie Clément sur son côté droit centre parfaitement pour Jawad El Hajri qui pousse le ballon d'un plat du pied dans le but. Le Paris FC n'en fini plus de pousser, et on sent que les jeunes pousses strasbourgeoises ne sont pas loin de craquer en cette fin de match. Confirmation en toute fin de temps réglementaire lorsque Youssouf Touré parvient à centrer à l'entrée de la surface pour Antoine Ponroy. Le défenseur central ne manque pas l'occasion et ajuste parfaitement Régis Gurtner.
Passé tout près d'une confortable victoire qui lui tendait les bras, le Racing doit se contenter d'un match nul à l'amer goût de défaite. Pourtant, les hommes de Laurent Fournier, bien organisés et réalistes, ont prouvé que la disette à l'extérieur (502 jours, série toujours en cours) n'a jamais été aussi proche de se terminer. La réception de Gap doit permettre d'oublier cette mésaventure et de continuer la marche en avant.
Le match débute par un long round d'observation entre les deux équipes, chacune se méfiant de l'autre. Côté parisien, c'est Jean Mbessa qui va planter les premières banderilles, son activité se concrétisant à la 10ème minute de jeu par un tir des 25 mètres sur lequel Gurtner se détend bien. Les locaux continuent de pousser et sur une percée de Lala, Vincent voit son tir contré par Outrebon. Au bout d'un quart d'heure, Tristan Mbongo sonne le réveil des siens, qui obtiennent deux corners coup sur coup. Le jeu est désormais plus équilibré, même si les occasions se font rares, en dehors d'un pointu des 20 mètres tenté par Alexi Peuget, logiquement sans réussite.
Heureusement, la chance tourne. A la demi heure de jeu, Ali Mathlouthi, très en verve, déborde et se débarrasse de trois défenseurs. Sa remise dans l'axe trouve Peuget qui ne se fait pas prier pour inscrire son premier but avec les professionnels d'une frappe croisée du pied droit. En avance au score, le Racing ne lâche pas prise et continue de pousser, tout en demeurant très solide, grâce au système défensif mis en place par Laurent Fournier. On se dirige vers la pause lorsque Loïc Damour se lance dans une longue chevauchée sur le côté droit. Arrivé aux abords de la surface, le capitaine remet pour Mathlouthi plein axe, dont la frappe contrée est récupérée par Tristan Mbongo. Le transfuge de Luzenac reprend du pied gauche et trouve la lucarne de Demarconnay.
2-0 à la mi temps, le scénario semble rêvé.
Au retour des vestiaires, les strasbourgeois sont bien décidé à anéantir tous les espoirs adverses. Ali Mathlouthi est tout proche du troisième but, mais il manque de lucidité après un long rush depuis le milieu de terrain. Le rythme baisse aussitôt et les situations dangereuses se font rares de part et d'autres. Pourtant, les Parisiens sortent peu à peu de leur torpeur et deviennent entreprenants. A dix minutes, de la fin, sur un déboulée de Jérémie Clément côté droit, El Hajri dévie pour Ponroy mais Alexi Peuget sauve les siens en se jetant sur le ballon. Un avertissement sans frais pense-t-on alors ... à tort malheureusement.
A peine trois minutes plus tard, le même Jérémie Clément sur son côté droit centre parfaitement pour Jawad El Hajri qui pousse le ballon d'un plat du pied dans le but. Le Paris FC n'en fini plus de pousser, et on sent que les jeunes pousses strasbourgeoises ne sont pas loin de craquer en cette fin de match. Confirmation en toute fin de temps réglementaire lorsque Youssouf Touré parvient à centrer à l'entrée de la surface pour Antoine Ponroy. Le défenseur central ne manque pas l'occasion et ajuste parfaitement Régis Gurtner.
Passé tout près d'une confortable victoire qui lui tendait les bras, le Racing doit se contenter d'un match nul à l'amer goût de défaite. Pourtant, les hommes de Laurent Fournier, bien organisés et réalistes, ont prouvé que la disette à l'extérieur (502 jours, série toujours en cours) n'a jamais été aussi proche de se terminer. La réception de Gap doit permettre d'oublier cette mésaventure et de continuer la marche en avant.
