Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Gueugnon - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par fuchsi
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Fini les déplacements à Paris ou sur les plages ensoleillées de Corse, direction la Capitale mondiale de l'acier inoxydable. Enfin une ville et un club qui en jettent.

Départ en début d'après-midi pour les six voitures remplies de Strasbourgeois amoureux du National et de la Saône et Loire, destination la mégalopole gueugnonaise.

Le périple, tout aussi arrosé à l'extérieur qu'à l'intérieur de la voiture, trouve son apogée en pénétrant dans le Charolais où la « diagonale du vide » prend tout son sens. Nous laissons notamment derrière nous des bourgades comme Saint Desert - ça ne s'invente pas - ou encore Toulon - non, pas sur-mer mais sur-Arroux. Forcément, c'est mois sexy. L'arrivée au stade se fait une petite heure avant le début du match. Certains en profiteront pour se rendre dans l'un des uniques troquets de la ville, lieu temporellement pour le moins surprenant où il n'aurait pas paru incongru de croiser la DeLorean de Doc.

L'heure du coup d'envoi se rapproche tout doucement, tout le monde se dirige vers le parcage visiteurs et là, grande susprise, la sécurité décide louablement de déplacer le groupe sous une autre tribune, couverte, le temps continuant à se faire menaçant. Il s'en suivra un interminable parcours derrière les travées de Jean Laville entre les différentes barrières de sécurité tout aussi nombreuses qu'inutiles pour finalement aboutir dans la mauvaise tribune - celle-ci étant condamnée depuis le début la saison, dixit le directeur de la sécurité. Qu'à cela ne tienne, les chants peuvent débuter.

Sur le terrain, le Racing se fait fortement remuer par des Forgerons volontaires dans un match faible techniquement et pour le moins ennuyeux. Les encouragements strasbourgeois résonnent relativement bien dans un stade Jean Laville déserté - sûrement 500 personnes à la louche, visiteurs compris. En face, on saluera tout de même la dizaine d'Ultras Gueugnon qui ne cesseront de chanter tout au long au match. Finalement, c'est presque logiquement qu'intervient l'ouverture du score gueugnonaise. La nouvelle est accueillie dans le parcage avec dépit et ironie: ce n'est pas tous les jours que l'on encaisse un but de Tony Vairelles à 37 piges.

La mi-temps salutaire est sifflée pour le plus grand bonheur de la caisse de la buvette la plus proche. A la mi-temps personne n'y croit vraiment mais tout le monde est content d'être là. Le National a également ses bons côtés comme la promiscuité avec le personnel du stade mais surtout la bière avec alcool.

A la reprise, les Ultras locaux fêtent les 70 ans du club en déroulant une banderole « FC Gueugnon: 70 ans d'histoire », malheureusement dans l'indifférence la plus totale. Sur le gazon, le rythme ne décolle pas, les encouragements en font de même.
On s'occupe comme l'on peut, le débat fait rage pour savoir qui du Creusot, de Montceau ou de Gueugnon détient le titre honorifique de « capitale de l'inox ».

Le but égalisateur de Julien Outrebon vient à point nommé pour relancer l'ambiance. Les chants fusent à nouveau, tout y passe entre hymnes revisités et chansons oubliées. Le point de non-retour sera finalement déclenché par la fermeture prématurée de la buvette. S'en suivent des chants de contestations avec humour comme « La buvette avec nous ! » ou « Tony, la buvette ! » ce qui décrochera un regard interrogateur de l'intéressé sur le terrain. D'ailleurs, sur la feuille de match (obtenue par un stubiste de renom) qui circule dans les rangs, on remarque avec stupéfaction que ce ne sont pas un mais trois Vairelles qui sont alignés. Le Racing est bel et bien tenu en échec par les Vairelles's Brothers & Co.

Néanmoins, la première victoire à l'extérieur depuis des lustres est à portée de main, les supporters poussent à nouveau mais rien n'y fait, les joueurs ne sont pas dans leur match et c'est même le FCG qui se crée la dernière occasion en touchant le poteau. La fin de match est sifflée sans que les arrêts de jeu n'aient été annoncé, la plupart des joueurs rentrent rapidement aux vestiaires mis à part 4-5 d'entre eux qui viendront saluer les courageux ayant fait le déplacement. Julien Outrebon viendra même tout près du parcage et offrira son maillot sur la demande d'un des supporters.
La résignation est de mise. La victoire nous échappe encore à l'extérieur, la pluie refait son apparition à la sortie du stade. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

fuchsi

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