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"On n'est pas Luzenac" ! Le président du Racing annonçait la couleur avant ce "classico" du championnat de troisième division. Les supporters n'ont pas été déçus.
L'arrivée des joueurs se fait en bus (venu directement du Sud) sous bonne escorte policière. Pris dans les embouteillages du périphérique strasbourgeois, ils arrivent néanmoins à l'heure pour l'échauffement et surtout pour sentir cette ambiance électrique qui règne à la Meinau. Heureusement aucune exaction ne sera commise lors de l'avant match, l'horaire exceptionnel aidant évidemment à décourager les pseudos supporteurs.
Le public est nombreux. Entre 25 000 et 5019 selon les organisateurs. Un peu moins selon la police, entre 3000 et 4 000. A l'entrée des joueurs, le public se déchaîne et l'on retrouve là l'ambiance des plus grandes rencontres européennes, les papelitos tombent sur le terrain, les étendards flottent au vent, le claquement des fumigènes et des bombes agricoles ajoutent à l'ambiance surréaliste de ce match au somment entre deux clubs « ennemis » pour reprendre la classification de JAF. Les clubs se divisant entre les amis et les ennemis.
Les déçus qui n'ont pu obtenir le précieux sésame pour pénétrer dans ce temple du foot qu'est la Meinau ce soir, attendent calmement devant les grilles. Ils rêvent sûrement de la future enceinte ultra-moderne que le Racing se doit de construire pour accueillir des joutes d'une telle intensité. Ils seraient alors bien au chaud dans une grande surface accueillante et amicale, ou bien dans l'un des nombreux cybercafés qui entoureraient le futur « grand stade ». Mais tout cela n'est maintenant qu'une question de volonté, « quand on veut, on peut ».
Le parcage visiteur est lui malheureusement vide, les associations de supporters de Luzenac n'ont pu faire le déplacement. Motif invoqué, les risques d'incidents avec les Ultra Boys 90 - groupe hautement instable, toujours prêt à commettre des exactions ingérables. La dernière en date, une banderole « Monsieur Hilali s'il vous plait partez ». Aucune faute, aucune rime. Il n'est pas obligatoire d'avoir un master en finance pour deviner la main de puissances occultes derrière cet anodin morceau de tissu.
Après une semaine de tensions virtuelles, on pouvait craindre les pires débordements entre associations de supporters. La police était d'ailleurs présente en nombre aux abords du stade (passage d'un véhicule de service à 18h47, devant l'enseigne de restauration rapide de l'avenue de Colmar) et la dissuasion a fonctionné. Place donc au sport et au beau jeu !
Pendant toute la rencontre, le quart de virage chante, soutient son équipe, la portant littéralement vers un éclatant succès. A la fin les joueurs viennent les saluer ! Le match est fini, nous sommes mardi il est 21H, il est temps de se réveiller.
Le public est nombreux. Entre 25 000 et 5019 selon les organisateurs. Un peu moins selon la police, entre 3000 et 4 000. A l'entrée des joueurs, le public se déchaîne et l'on retrouve là l'ambiance des plus grandes rencontres européennes, les papelitos tombent sur le terrain, les étendards flottent au vent, le claquement des fumigènes et des bombes agricoles ajoutent à l'ambiance surréaliste de ce match au somment entre deux clubs « ennemis » pour reprendre la classification de JAF. Les clubs se divisant entre les amis et les ennemis.
Les déçus qui n'ont pu obtenir le précieux sésame pour pénétrer dans ce temple du foot qu'est la Meinau ce soir, attendent calmement devant les grilles. Ils rêvent sûrement de la future enceinte ultra-moderne que le Racing se doit de construire pour accueillir des joutes d'une telle intensité. Ils seraient alors bien au chaud dans une grande surface accueillante et amicale, ou bien dans l'un des nombreux cybercafés qui entoureraient le futur « grand stade ». Mais tout cela n'est maintenant qu'une question de volonté, « quand on veut, on peut ».
Le parcage visiteur est lui malheureusement vide, les associations de supporters de Luzenac n'ont pu faire le déplacement. Motif invoqué, les risques d'incidents avec les Ultra Boys 90 - groupe hautement instable, toujours prêt à commettre des exactions ingérables. La dernière en date, une banderole « Monsieur Hilali s'il vous plait partez ». Aucune faute, aucune rime. Il n'est pas obligatoire d'avoir un master en finance pour deviner la main de puissances occultes derrière cet anodin morceau de tissu.
Après une semaine de tensions virtuelles, on pouvait craindre les pires débordements entre associations de supporters. La police était d'ailleurs présente en nombre aux abords du stade (passage d'un véhicule de service à 18h47, devant l'enseigne de restauration rapide de l'avenue de Colmar) et la dissuasion a fonctionné. Place donc au sport et au beau jeu !
Pendant toute la rencontre, le quart de virage chante, soutient son équipe, la portant littéralement vers un éclatant succès. A la fin les joueurs viennent les saluer ! Le match est fini, nous sommes mardi il est 21H, il est temps de se réveiller.
