Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bayonne - RCS / Niort - RCS, côtés tribunes

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Côté tribunes
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Par zero-zero
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Un double déplacement du Racing dans le sud-ouest comme dernier espoir de lutter pour la remontée en L2. Les absents ont eu tort, mais d'autres que les présents vont savoir !

Acte I : Mercredi 26 janvier, stade Didier Deschamps (Bayonne)



Originaire de Bayonne, Didier Deschamps a vu le stade du Grand Basque débaptisé en son honneur suite à ses exploits de la fin du siècle dernier. Composé d'une seule tribune de 1500 places, le stade sonne très creux au moment où l'auteur de ces lignes y pénètre accompagné de deux Ultra Boys 90. L'affluence atteindra péniblement les 300 personnes, en comptant et les quelques malins qui ont réussi à rejoindre la main-courante en escaladant un petit cabanon, et les trois jeunes qui ont passé le match postés dans des sapins à l'extérieur du stade. Pas facile donc pour un club de football de trouver sa place au pays du rugby. Inutile de préciser qu'aucun kop local n'animera les tribunes, seul un curieux individu, visage peint en bleu et blanc et chaussettes de l'Aviron par-dessus le jogging, passera le match à hurler des « Allez Bayonne » à la cantonade en changeant régulièrement de siège. Une poignée de supporters du Racing prend également place dans la tribune, dont les membres du Club des Alsaciens et des Amis de l'Alsace du Pays Basque qui ont installé une bâche derrière l'un des buts.

Une banderole invitant Jafar Hilali à quitter le Racing est rapidement sortie à l'entrée des deux équipes. Le stade s'anime quelques instants sur l'ouverture du score basque et sur l'énorme occasion qui suit. Mais nous, comme on a David Ledy, et bien on revient rapidement dans le match. Hors-jeu, pas hors-jeu, aucune importance vu qu'aucune vidéo du but n'est actuellement disponible sur le net. Encore un coup de Jafar ? La mi-temps est sifflée sur ce score de parité, provocant un attroupement autour de la seule buvette du stade, qui propose également du lard grillé, mais pas de jambon. Le passage au WC est à l'origine d'un problème non résolu à ce jour : que peut bien faire une moto, j'ai bien dit une moto, garée devant l'unique rangée d'urinoirs ?

https://racingstub.com/ressources/photos/173/_min900/p1010208.jpg

Le Racing prend l'avantage dès le début de la seconde période, le buteur Ledy nous saluant même avant le réengagement. L'excitation de voir une deuxième victoire en quinze jours nous permet alors de lutter plus ou moins efficacement contre l'humidité et le froid. Même un ballon venant mourir derrière la grille de la main-courante n'est pas propice à piquer un sprint pour se réchauffer : être fair-play c'est bien, mais uniquement après avoir gagné. La fin de match est très tendue et une bagarre générale éclate au coup de sifflet final. Si elle est rapidement maitrisée, elle empêche les joueurs de venir nous saluer. Après un passage au milieu des spectateurs quittant le stade en maugréant contre l'arbitre et Strasbourg, nous décidons d'attendre devant la sortie des vestiaires. Les joueurs nous remercient d'être venus, nous les remercions d'avoir gagné, la mythique réplique « franchement vous auriez pu venir vous battre avec nous » du sympathique Julien Outrebon ayant vocation à rester dans les annales. Tout le monde quitte ainsi le Pays Basque satisfait, en espérant rigoler encore plus fort trois jours plus tard.


Acte II : Samedi 29 janvier, stade René Gaillard (Niort)



Trois jours plus tard donc, nous sommes quatre à quitter Bordeaux en voiture, rejoints dans les rues de Niort notamment par quatre UB 90 et des partisans du Racing résidant dans le grand Ouest. Quelques supporters déjà présents mercredi complètent le « parcage » visiteur, désormais installé au bout de la tribune latérale faisant face à la tribune d'honneur du stade René Gaillard. Les six tribunes préfabriquées réparties derrière les buts sont condamnées mais rappellent qu'ici aussi on a connu la Ligue 2 il n'y a pas si longtemps. Et même la Ligue 1 d'après le speaker, qui semble honoré d'annoncer la composition du Racing Club de... Toulouse ! En même temps, entre saucisses, on se comprend !

L'affluence est environ dix fois supérieure à celle de Bayonne, et ça se remarque : les Unicamox 79, placés derrière leur bâche à l'autre bout de notre tribune (impossible donc de les dénombrer...) se font régulièrement entendre. Une animation à base de confettis égaye même le début de la seconde période. Sur le terrain, le niveau est très faible, pas d'occasion, très peu d'actions construites. Les quarante-cinq premières minutes sont semblables à la purge de Cannes, c'est vous dire. Si le froid ne peut pas être qualifié de glacial en cette fin d'après-midi ensoleillée, la pause arrive à point nommé pour se réchauffer autour d'un café, dont le tarif rappelle bien qu'on joue en National, ce qui n'est pas vraiment le cas à la Meinau ! Le tournant du match survient à l'heure de jeu : le gardien niortais Aubeneau relâche un ballon anodin qui tombe dans les pieds de Stéphane Noro. Celui-ci frappe et est contré par les mains du gardien en dehors de la surface de réparation ! Carton rouge, remplacement pour faire entrer le second gardien – qui a bien mis trois bonnes minutes à se préparer- et coup franc. Des murmures « attraper le cadre Stéphane, attraper le cadre » descendent de notre tribune, avant l'explosion de joie. Car ledit Stéphane (et pas David) envoie le ballon dans la lucarne ! Et voilà comme un match moyennement bien engagé risque fortement de se conclure sur la troisième victoire à l'extérieur du RCS en un mois !

La dernière demi-heure passe tranquillement dans la bonne humeur, même si le délégué de la FFF ne semble apprécier que modérément la banderole adressée à Hilali. La victoire est entérinée par le but de Ledy (David cette fois-ci) qui se précipite vers nous pour le fêter. Lorsque David Ledy, David le fait effectivement (désolé, mais j'ai promis de la placer). Les tribunes se vident rapidement une fois le match terminé, des Niortais nous prenant à partie car « les arbitres font tout pour que Strasbourg remonte ». Pfff, mauvais perdants. Les joueurs viennent nous saluer avec le sentiment du devoir accompli et nous quittons le stade, un énorme sourire aux lèvres.

Six points en trois jours, ça ne servira peut-être à rien dans quelques mois, mais put*** que c'est bon !

zero-zero

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  • takl dans un but purement médical et psychologique, bien entendu, nous sommes tous des gentlemen
  • takl Est-ce qu'on se fait virer du Stub si on recommande à des contributeurs d'essayer activement la stimulation anale?
  • takl ça atteint des sommets ce soir
  • takl c'est horrible. C'est qui ce Goldman?
  • michaela Bravo goldman et ton humour macabre, encore un qui profite du malheur des autres pour faire la fête
  • mouloungoal Chelsea qui se fait fesser par Arsenal (5-0)
  • takl La Justice est chafouine :)
  • takl Le mec il s'auto accuse de sa propre tentative de meurtre et on lui cherche des poux :D
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  • chrisneudorf Kendji comme Palmade a fait parler la poudre!
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  • gibi68 Il aurait pu partir avec les honneurs, mais là ça se finit en eau de boudin
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  • il-vecchio Mais on ne sait que pendant, que c'est la saison de trop.
  • il-vecchio Le problème récurrent de la saison de trop qu'on déclare ne pas vouloir faire.
  • chrisneudorf Il s'est ridiculisé en Corse et là à Sochaux
  • chrisneudorf Il aurait mieux valu pour lui d'arreter après saison dernière
  • knack90 @lafoudre Liénard est hors de forme depuis son arrivée à Sochaux. Il nous fait une Chilavert, sauf qu'il joue pas gardien.

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