Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Des mines aux forges

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Par strohteam
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Personnage humble et entraîneur sobre, Casimir Novotarski était mal armé pour affronter la jungle du Racing des années 1970. C'est à Gueugnon qu'il trouva une certaine forme de sérénité.

Né à Wittelsheim, en plein bassin potassique, en 1932, Casimir Novotarski est, comme de multiples footballeurs français des années 1950-1960, issu de l'importante immigration polonaise de l'entre-deux guerres. C'était l'époque où la jeune république était un des alliés les plus précieux de Paris, censée contrer à la fois l'Allemagne revancharde à l'ouest et la furia bolchévique à l'est. Confrontée à une démographie chancelante, la France avait aussi besoin de ces dizaine de milliers besogneux au fond de ses mines pour participer à l'effort de reconstruction. Un héritage particulièrement marqué dans le Nord-Pas de Calais, mais qui existe également dans le sud de l'Alsace, où l'on exploitait intensivement la potasse.

Les mines de potasse d'Alsace connaissent leur apogée à l'orée des années 1950, époque où la relance économique passe par la réforme de l'agriculture, et notamment l'utilisation systématique des engrais industriels. Dans ces conditions, il n'est guère surprenant de voir le club local, l'ASCA Wittelsheim, truster les palmarès régionaux de la période. Fondée en 1925, L'Association sportive des colonies Amélie - prénom renvoyant à Amélie Zurcher, initiatrice de l'exploitation minière dans le secteur – fait figure de fer de lance d'un football amateur alsacien qui se remet lentement du pénible épisode de l'annexion. C'est l'époque où les clubs pionniers, à Sélestat, Bischwiller ou Haguenau, cèdent de plus en plus le pas à des équipes plus périphériques mais soutenues financièrement par des baronnies industrielles et commerciales. On le voit notamment à La Walck, sous l'impulsion de l'entreprise de chaussure de Joseph Heckel, et donc dans le bassin potassique. Dans l'esprit patronal le sport est souvent considéré comme une source de prestige mais aussi comme un bon dérivatif pour les ouvriers, les éloignant, dit-on, des débits de boisson. A Wittelsheim le président du club n'est autre que le directeur de la mine Amélie et les joueurs, presque tous mineurs, descendent au fond le matin pour s'entraîner l'après-midi.

Le club monte vite les échelons grâce à ce mécénat un brin intéressé, et non dénué de paternalisme. Championne de Division d'honneur en 1951, l'ASCA enchaîne également quatre finales de coupe d'Alsace, dont trois victorieuses, entre 1950 et 1953 et dispute régulièrement le Championnat de France amateur. C'est dans cette équipe en vue que le jeune ailier Casimir Novotarski fait ses débuts à tout juste 18 ans avant de vite prendre le train d'une carrière pro qui le mènera successivement au Havre, à Bordeaux et à Lille.

En 1960, le Racing est relégué en deuxième division et se trouve mal en point financièrement. Le nouveau directeur sportif, Joseph Heckel, cherche des joueurs d'expérience pour encadrer les juniors tout juste lancées dans le grand bain. Il fait appel pour cela à son réseau de connaissance, faisant notamment revenir au club son ancien entraîneur Emile Veinante, François Remetter - côtoyé au sein des équipes amateurs du Racing en 1947 - mais aussi l'ancien espoir du grand rival de La Walck, Casimir Novotarski. Titulaire régulier sur l'aile droite, le Wittelsheimois y est accompagné par le jeune inter Gilbert Gress, dont il recroisera la route quelques années plus tard. Avec un effectif de luxe pour la division, le club remonte illico. La saison suivante ne se passe pas sans mal, et Novotarski se trouve expédié dès l'automne en prêt à Besançon (D2) pour faire place aux recrues censées relancer la machine, Georges Peyroche et surtout le Hongrois Jozsef Zsamboki. C'est dans le Doubs qu'il achève une trajectoire professionnelle longue de dix ans, avant d'envisager rapidement une carrière d'entraîneur.

Un héros trop discret


Sorti major du stage des entraîneurs en 1966, Casimir Novotarski s'installe tout d'abord à Evian, où il prend en main l'équipe locale tout en dirigeant une piscine. Sous sa direction, le club savoyard – qui n'a rien à voir avec l'actuel Evian Thonon Gaillard – accède pour la première fois à l'élite régionale rhône-alpine, en 1968, puis 1970. C'est là que cet enfant terrible qu'est le RPSM vient le chercher avant même le terme de la saison 1970-1971. Le club vient de subir un record de quatre changements d'entraîneur sur un seul exercice (Frantz, Matéo, Csaknady, puis Frantz-Mateo) et vit une saison calamiteuse, très loin des attentes suscitées par la fusion entre Racing et Pierrots. L'arrivée au club de Casimir Novotarski pour la saison suivante est annoncée le 15 juin 1971 alors que l'équipe semble bien partie pour sauver in extremis sa place en D1 après un probant succès à Nantes (1-2). Ce recrutement extérieur porte la marque de Paul Frantz, qui a encadré l'ancien pro du Racing pour l'obtention du troisième degré et vante ses « qualités d'éducateur ». Prudent Novotarski déclare qu'il ne lui « reste plus qu'à souhaiter le maintien du club » (1). Mais le Racing s'impose péniblement face à Angoulême (2-1) avant de prendre une valise à Marseille, face à des Olympiens déjà champions mais où Josip Skoblar joue le titre de meilleur buteur (6-3). L'an I du RPSM s'achève ainsi sur une relégation, un fiasco d'envergure et peut-être la plus grande gamelle de l'histoire du club, puisque le Racing avait été un très beau cinquième en 1970.

La descente du Racing en 1971 coïncide avec un grand chambardement des championnats nationaux. Quarante ans avant la dégringolade de 2010, Strasbourg se trouve déjà propulsé dans un championnat dénommé « National » mêlant une minorité de pros déclassés et une pléiade d'amateurs aux dents longues. La D2 professionnelle et le Championnat de France amateurs ancienne version ont en effet laissé la place en 1970 à une compétition hybride et bancale, constituée de trois groupes géographiques, en guise de deuxième échelon national. Censée mêler structures des professionnels et vigueur des meilleurs amateurs, elle doit aussi permettre de substantielles économies en matière de déplacements, sur un modèle s'inspirant de la Regionalliga d'Outre-Rhin. Sauf qu'en 1971 les trois relégués de D1 appartiennent tous à un grand quart nord-est : Sedan, Valenciennes Strasbourg. Ce qui n'est pas sans poser problème du point de vue de l'équilibre de la compétition. Equipe la plus méridionale du trio, le Racing se trouve propulsé dans un incongru groupe Sud en compagnie de La Ciotat, Toulon ou du Toulouse José Farias. Un reclassement qui ne sera pas sans susciter quelque aigreurs du côté des plus ambitieux des Sudistes, Avignon en tête.

Car ce RPSM, même avec son budget amputé de 50%, constitue un ogre à l'échelle de la D2 open. L'effectif est certes limité numériquement, avec une douzaine de pros seulement, mais compte trois internationaux, et pas des moindres (Ivica Osim, Marc Molitor et le revenant Gérard Hausser), trois joueurs sélectionné chez les espoirs tricolores (André Burkhard, Gérald Zamojski et Molitor, qui fait la navette avec les A) et des tauliers de D1 recrutés pour certains avant même l'issue fatale de la saison 1970-71. C'est ainsi que le gardien bordelais André Montès est venu remplacer Johnny Schuth tandis que le solide stoppeur niçois Maurice Serrus est intégré dans le transfert chez les Aiglons de Jean-Noël Huck. Des individualités de renom donc, et l'entraîneur constate qu'il ne reste plus qu'à « soigner l'esprit collectif »(2). Au final, l'équipe est sans doute même plus forte que sa devancière, où l'amalgame entre Racingmen et Pierrots ne s'était jamais fait.

C'est donc sans surprise que Strasbourg écrase son groupe, remportant tous ses matches à domicile et ne s'inclinant qu'à deux reprises à l'extérieur. Seul responsable technique, puisque Paul Frantz n'occupe plus qu'une vague mission de supervision, Casimir Novotarski procède discrètement à une petite révolution tactique. C'est sous sa direction que le Racing abandonne définitivement les formations dérivées du WM, après quelques années d'atermoiements. L'équipe évolue désormais clairement en 4-3-3. Un schéma moderne mis à la mode par les triomphes européens de l'Ajax Amsterdam, et qui deviendra, moyennant quelques amendements, celui du Racing pour une bonne vingtaine d'années. L'avant-centre unique est bien sûr Marco Molitor, qui enquille la bagatelle de 40 buts sur la saison, remarquablement servi par un Ivica Osim très à son aise dans une division où sa relative lenteur ne constitue pas un handicap.

En dépit de cette apparente facilité, ou justement à cause d'elle, les doutes sont prompts à surgir au sujet de l'entraîneur. Déjà à cette époque, le Racing est un authentique panier de crabe avec un comité fréquemment divisé, où certains dirigeants ne se gênent pas pour contester de façon plus ou moins feutrée le bilan d'un entraîneur qui a le malheur de leur déplaire. Casimir Novotarski s'en souvenait quelques années plus tard : « Il aura suffi d'un seul succès un peu plus difficile (2-0 contre Sète) pour que les dirigeants, et notamment M. Stempfer, viennent semer le doute. Déjà là, ça commençait. ». (3)

L'île aux enflures


Néanmoins confirmé suite à la montée – il n'avait signé que pour un an en 1971 – Casimir Novotarski est également débarrassé de la tutelle de Paul Frantz pour la saison 1972-1973. Le président Alfred Wenger assure qu'il « s'est affirmé tout au long de la saison passée comme un entraîneur compétent. Il sera, cette saison, le seul responsable de la bonne marche de l'équipe. » (4) Une autorité nouvelle qui ne s'étend cependant pas jusqu'à la politique de recrutement, péché mignon d'un Wenger amateur de clinquant, et qui réussit en apparence un très joli coup en engageant l'ailier droit international de Schalke 04 Reinhard Libuda, en compagnie de son coéquipier Heinz van Haaren. L'engouement à Strasbourg est énorme, et ce d'autant plus que l'équipe réalise un tonitruant début de saison en surclassant Reims (4-1, à la Meinau) et Ajaccio (0-2 en Corse) et en faisant plus que tenir tête à Saint-Etienne devant plus de 30 000 personnes à la Meinau (0-0), avec une prestation étincelante de Libuda seulement égalée par l'exceptionnelle partie d'Ivan Curkovic dans les cages des Verts.

Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour un Racing à nouveau ambitieux mais, comme souvent du côté du Krimmeri, la machine se grippe dès la première difficulté d'envergure. Libuda est rattrapé par le scandale de corruption secouant à l'époque la Bundesliga et se trouve radié à vie par le DFB, qui envisage de demander l'internationalisation de la sanction. Le joueur fait appel mais, perturbé, baisse le pied au point de sortir d'une équipe déboussolée, où l'absence du maître à jouer Osim se fait désormais douloureusement sentir. Le grand Yougoslave avait en effet été expédié à Sedan durant l'été pour libérer une place d'étranger.

A l'affaire Libuda et la dégringolade sportive concomitante s'ajoute, en décembre 1972, la grève des joueurs et l'épisode rocambolesque du match à Marseille, qui provoque la démission fracassante d'Alfred Wenger. Après quelques semaines d'hésitation, le nouveau président Philippe Fass choisit de mettre à nouveau Novotarski sous tutelle d'un technicien expérimenté, Robert Domergue, lequel se révèle vite bien plus intrusif que Paul Frantz. Une nomination mal ressentie par l'entraineur et ses joueurs, qui avaient même voté contre. Sur le terrain, l'équipe se maintient, non sans difficultés, grâce à un redressement providentiel lors des dernières journées. Une saison forcément décevante mais pas catastrophique si l'on tient compte des multiples perturbations para-sportives auxquelles l'équipe a dû faire face.

L'attelage Novotarski-Domergue est reconduit pour la saison 1973-1974 mais le balancier du pouvoir oscille de plus en plus vers le second, qui impose ses idées en matière de recrutement au sein d'un Racing de plus en plus byzantin. Exeunt les vedettes étrangères, place aux joueurs à potentiel, issus notamment de la filière valenciennoise, où le directeur sportif oeuvrait encore au début de la saison précédente. Dans ces conditions, le Wittelsheimois se voit progressivement relégué à un rôle de first team coach tout juste bon à entraîner les joueurs la semaine tandis que les décisions importantes sont prises ailleurs, parfois même lors de réunions secrètes auxquelles il n'est pas convié. Le début de saison est difficile, ce qui n'est guère surprenant au vu du large chamboulement de l'effectif pendant l'inter-saison. L'équipe est plus jeune, moins pourvue en individualités que celle de la saison précédente qui, déjà, avait connu quelques difficultés. C'est d'autant plus problématique que le vestiaire est de plus en plus perméables aux interférences venues de la sphère dirigeante. Les cadres, et notamment Gilbert Gress, ne semblent pas adhérer totalement au discours de l'entraîneur. Quelques mois plus tard l'ancien du VfB Stuttgart le reconnaissait : « Il y a eu des malentendus entre nous et je le regrette aujourd'hui. Ce sont des influences extérieures qui ne nous ont pas permis de nous comprendre » (5). Toujours est-il que l'équipe semble manquer de combativité, tandis que les palabres en tous genres se multiplient.

Trois défaites consécutives à Sedan (2-1), à domicile face à Nice de Huck et Molitor (0-4) et à Rennes (2-1) achèvent de pousser Novotarski vers la sortie. Pourtant, le Racing est certes avant dernier, mais loin d'être lâché dans la course au maintien. Gérald Zamojski témoigne : « Casimir Novotarski est remplacé en novembre, un grand mystère selon moi. J'ai eu l'occasion de le croiser lors de jubilés, il ne sait toujours pas pourquoi il a été viré. » (6) Un limogeage marqué du sceau de Robert Domergue, qui s'en défendra pourtant toujours : « Au mois de septembre (...) les dirigeants me demandent de prendre l'équipe en main. Je refuse une première fois. Je dirai non à nouveau au mois d'octobre lorsqu'ils renouvelleront leur proposition, répondant que j'avais entière confiance en Novo. Que les problèmes ne me paraissaient pas se situer à ce niveau. » (7) Une ligne défense pas entièrement convaincante au vu des autres témoignages mais qui a le mérite de pointer le vrai souci : le climat délétère au club. Querelles entre dirigeants, clans chez les joueurs et c'est finalement l'entraîneur qui finit par ramasser une balle perdue, alors qu'il n'avait pourtant rien demandé. « C'était invivable : l'attitude des dirigeants, le doute qui s'installe à la moindre occasion, une équipe divisée, tout cela avait rendu ma mission impossible. Mais c'est surtout parce que tout se passait derrière mon dos que j'étais réellement malheureux » (8). Casimir Novotarski est finalement remplacé par Robert Domergue pour la fin de saison, ce dernier achevant rapidement de se faire détester par un effectif qui avait déjà mollement défendu son prédécesseur avec, au final, la même issue. Un indice de plus qui montre qu'effectivement les problèmes du Racing ne se concentraient pas au niveau du technicien en place mais plutôt au-dessus, et aussi sans doute en-dessous.

Retour à la case départ


Après six mois sans club c'est en Saône-et-Loire, au FC Gueugnon, que Casmir Novotarski rebondit. Un club qui ressemble beaucoup à l'ASCA Wittelsheim de ses débuts. Les Jaunes et Bleus sont une émanation directe des puissantes Forges, fleuron industriel de la France des Trente glorieuses et un temps n°1 mondial de l'acier inoxydable. La grande majorité des joueurs y travaille. C'est également un club à taille plus humaine, monté en deuxième division à la faveur la reforme des championnats nationaux évoquée plus haut, et qui s'y s'accroche tout en conservant farouchement son statut amateur. L'importance des fratries au sein du FCG constitue l'illustration la plus frappante du climat familial qui règne au club. Il y a bien sûr les Berthommier (Jacques, Gilles, Jean-Claude, Michel), bien connus de l'entraîneur puisque Jean-Claude Berthommier avait déjà été le patron de son milieu de terrain lors de sa première saison au Racing, mais aussi les Duch (José et Gabriel), les Trivino (Antoine, Christophe, et plus tard Richard), et quelques autres. Un effectif stable et soudé, à défaut d'être pourvu en individualités brillantes. Casimir Novotarski l'emmène à la cinquième place de son groupe, alors que le FCG avait fini quatorzième, à la bordure de la zone de relégation, la saison précédente. L'exercice suivant confirme ces progrès et, en 1976-1977, Gueugnon réalise une excellente saison, terminant à trois points seulement de l'AS Monaco, future championne de France 1978. Une montée en puissance évidemment liée au travail réalisé en toute sérénité par Casimir Novotarski, qui décroche au passage le titre d'entraîneur de D2 de l'année en 1976. « A Gueugnon, on me fait confiance, expliquait-il à l'époque, On me laisse travailler, de A à Z. (9) »

1978-1979 est, pour Gueugnon comme pour le Racing, l'année faste. En deuxième division, les Forgerons dominent leur groupe, où l'on retrouve notamment le voisin et nouveau rival auxerrois. C'est justement contre les Icaunais qu'ils décrochent, lors de la dernière journée, la première place du groupe A. Menés 2-0 après seulement sept minutes de jeu, les hommes de Casimir Novotarski réagissent et s'imposent finalement 3-2, avec un but victorieux du taulier Jean-Claude Berthommier (10). Quelques jours plus tard ils battent à deux reprises Brest, vainqueur du groupe B, et décrochent ce faisant le titre de champion de deuxième division. En coupe de France, l'équipe réalise également un beau parcours éliminant notamment la grande équipe de St-Etienne avant de tomber, ironie de l'histoire, face au Racing de Gilbert Gress qui signe un carton à Jean-Laville (0-6) avant de gérer à la Meinau (2-0), puis de tomber en demi-finale contre ce qui était à l'époque l'autre club bourguignon : l'AJ Auxerre.

Les dirigeant du FCG préféreront refuser la montée en D1, pour ne pas avoir à adopter le statut professionnel et les coûts que celui-ci induit. Un choix dans la droite ligne du paternalisme en vigueur à l'époque, qui ne sera pas contesté par l'entraîneur et les cadres de l'équipe, lesquels continueront à aligner de bons résultat dans une D2 où ils faisaient figure d'inamovibles piliers jusqu'au déclin entamé il y a quelques années sur fond de retrait des Forges et d'arrivée de la smala Vairelles. Entraîneur jusqu'en 1986, Casimir Novotarski s'est ensuite retiré à Evian, où il vit toujours. En 2009, il a reçu la médaille de la ville de Gueugnon, où personne de l'a oublié (11). « A Gueugnon, tout a recommencé pour moi. J'y ai prouvé, je me suis prouvé qu'à Strasbourg ce n'était pas mon incompétence qui m'avait mis à la porte du football » (12). Les démonstrations par les faits sont souvent les meilleures.


Notes


(1) Propos rapportés dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 16 juin 1971.
(2) Dernières Nouvelles d'Alsace du 25 juillet 1971.
(3) Cité dans Francis Braesch, Christian Daniel, Roland Scheubel, Le Phénomène Racing, Strasbourg au coeur de l'Europe, Gamay, 1978, p. 5.
(4) Cité dans Pierre Perny,Racing 100 ans, 2006, p. 238.
(5) Cité dans Jacques Etienne « Les vérités de Gilbert Gress », Football Magazine, mai 1975.
(6) Cité dans Olivier Teissère, « Zamojski, le sanglier des Ardennes», LAFA, 12 septembre 2008.
(7) Cité dans Francis Braesch, Christian Daniel, Roland Scheubel, Le Phénomène Racing, Strasbourg au coeur de l'Europe, Gamay, 1978, p. 12.
(8) Ibid., p. 5.
(9) Ibid.
(10) Récit de la rencontre et coupures de presse sur Jaune et blog
(11) Compte-rendu et photos sur Jaune et Blog
(12) Cité dans Francis Braesch, Christian Daniel, Roland Scheubel, Le Phénomène Racing, Strasbourg au coeur de l'Europe, Gamay, 1978, p. 5.

Sources & références


Armand Zuchner,Le Livre d'or du Racing club de Strasbourg,1977, pp. 145-154 et 261-285
Pierre Perny,Racing 100 ans, 2006, pp. 196-199 et 236-242.
Hervé Bride, Jean-Luc Fournier, Bernard Kuntz et al., Cent ans de football en Alsace, tome 3, LAFA, 2002, pp. 166-172. (Historique de l'ASCA Wittelsheim).
Foot Nostalgie (topic sur le FC Gueugnon)
Jaune et Blog (Blog sur le FC Gueugnon par le Journal de Saône et Loire)

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