Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Quand Yenga plus, Yenga encore ?

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Racing, collection automne/hiver 2011

Vous ne connaissez pas Yannick Yenga ? Ça tombe bien, moi non plus !

Le Racing a enregistré le 5 janvier 2011 l'arrivée de Yannick Yenga, une des recrues dont notre club se pare pour affronter les carences offensives. Voilà à peu près tout ce que les amateurs du ballon rond strasbourgeois savent, et c'est moi qui ait été pun.. à qui revient l'honneur de combler la page qui va suivre pour faire croire que nous aussi, on a des vrais joueurs, non mais, il y a pas de raisons !

Yannick Yenga commence au CS Meaux, au début du millénaire, un contrat amateur qui lui attire la bienveillance des recruteurs tourangeaux, puisqu'il rejoint en 2001 le FC Tours. Un petit tour et puis s'en va pour Le Mans au bout d'une année et demi et un petit but en 13 matchs.

En effet, le club manceau lui propose son premier contrat professionnel, qu'il signe en 2002.

Le jeune Yannick, à tout juste 18 ans, vient de s'engager dans un club de Ligue 2. Tout s'annonce radieux et on lui promet un brillant avenir dans cette équipe jeune et dynamique conduite par une astucieuse combinaison de joueurs formés au club comme James Fanchone et de cadres plus expérimentés. Le Mans retrouve l'élite la saison suivante, après soixante ans de disette. Le MUC avait notamment été barré dans son chemin par un des meilleurs clubs hexagonaux – nous - lors de la saison 1991-1992.

Dans ce club familial qui semble utiliser intelligemment les jeunes formés au club, le jeune Yannick espère s'imposer mais ne jouera qu'extrêmement peu et partira finalement pour Châtellerault à l'été 2005, sans avoir marqué le moindre but en terre sarthoise. Il se rattrapera par une saison honorable en National, avec 10 buts en 33 matchs.

Fort de cette saison où il s'impose enfin dans un club, il part découvrir la Ligue 2 avec Dijon où ses deux saisons seront des plus mitigées, avec 8 buts pour 44 matchs lors de la période 2006-2008. Ne se sentant pas à l'aise dans ce championnat, il vient y retrouver des auspices plus féconds au Paris FC. Il attirera même l'oeil averti des recruteurs strasbourgeois en novembre 2008, c'est dire sur le potentiel du bonhomme. Vous croyez qu'on recrute n'importe qui en hiver ?

Il termine finalement sa saison à Paris avec un bilan quasiment identique à celui réalisé trois ans plus tôt à Châtelleraut, preuve d'un joueur auquel le National réussit plutôt bien – ou en tout cas, pas trop mal.

Toujours bercé de doux projets, il repart pour un tour à Tours qui ne sera qu'un tour de passe-passe pour un joueur qui semble plus maîtriser la passe que le but : deux pauvres réalisations en 28 rencontres sur sa saison et demie passée dans un de ses premiers clubs. Fort peu utilisé cette saison par Daniel Sanchez, il se rend à l'évidence et se laisse happer par le trou noir sportif du club qui a bercé son enfance, le massif attaquant congolais pleurant en songeant aux posters de Zitelli et Mostovoï qui ornaient les murs de préfabriqués de sa chambre dans la banlieue de Kinshasa (nda : cet épisode est totalement inventé par l'auteur. Vous aimez pas l'empathie ?).

Il signe donc à Strasbourg espérant se relancer dans un championnat qu'il connaît et où il marque généralement un but tous les trois matchs. L'attaquant au physique équilibré (1m81 pour 74 kg) portera le numéro 11, rappelant un autre joueur qui a lui aussi connu la galère et qui côtoie aujourd'hui les sommets des rivages turcs. Mais non, pas Hervé Tum, un joueur je vous dis. Souhaitons lui d'obtenir le même destin que ses illustres prédécesseurs à un poste qui fait cruellement défaut pour un club auquel subsiste un reste d'ambition, héritage d'un glorieux passé.



Ecrire la biographie d'un joueur qui ère dans les tréfonds des plus basses divisions de football professionnelles en France, c'est un peu comme écrire la biographie d'un président de club : pour qu'elle soit juste et objective, l'auteur de cet article a utilisé le site communautaire Wikipédia en sus du site sur lequel vous lisez cet article.

slade

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