Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Racing année zéro

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Après-match
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Par fer-de-lance
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© anais

Dans le cadre du Festifoot de Mothern le Racing affrontait Vauban (DH) et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette saison s'annonce difficile.

Comme chaque année, le FC Mothern organise son Festifoot et le Racing est bien entendu un invité privilégié. Mais, pour cette édition 2011, la confirmation de la participation du RCS n'a été donnée quelques jours avant l'événement. Arrivant au stade de la Neuwiese, on peut voir les voitures garées sur le bord de la route, ce qui laisse présager une affluence importante mais la date (jeudi), l'horaire (18h) et le marasme dans lequel est plongé notre club chéri en ont surement dissuadé plus d'un.

L'entrée étant libre, on se laisse plus facilement tenter par une grillade et une bière, pas loin du comptoir où l'on peut apercevoir Joel Tanter, José Guerra, Jean-Marie Blum, non-loin du banc de touche du Racing, Léonard Specht et Thomas Fritz. Le RCS fédère (encore et) toujours, les deux ou trois centaines de spectateurs (350 selon L'Alsace) assistent donc au début du match avec une composition qui respire encore le professionnalisme :

Composition de la 1ère mi-temps : Kéhi (cap) - Donzelot, Keller, Tchato, Othon - Ursch, De Jong - Genghini, Benchenane, Brahmia - Ledy

Les Bleus sont plutôt fringants malgré la préparation physique assez intense effectué depuis le début de semaine, ils en profitent pour ouvrir le score à la 25eme minute par l'intermédiaire de Adel Benchenane avant que Benjamin Genghini n'aggrave le score sept minutes plus tard sur un tir détourné qui s'est transformé en lob et a complètement dérouté le gardien des Pierrots. On croit le Racing à l'abri, mais avant la mi-temps Vauban réduit le score. A la pause, le tableau d'affichage est le suivant : RCS 2 - 1 Vauban.

Pour cette deuxième mi-temps Francois Keller, va largement remanier son onze titulaire en injectant des jeunes pousses, souvent impossibles à reconnaître pour les membres de l'assistance.

Composition de la 2ème mi-temps : N'Tima - Noé, Delion, Decker (cap), Radisavljevic - Binder, C. Dreyer, Falk, Gisselbrecht - Befio, Loir.

Ces Bleuets montrent de l'envie, s'appliquent mais reculent inexorablement. Les approximations sur les passes font beaucoup de mal, chaque contre-attaque pèse énormément sur la jeune défense strasbourgeoise et, à la 67ème, Clauss pour Vauban, égalise d'une superbe frappe de 18-20 mètres. Jusqu'à la fin du match, les Bleuets vont beaucoup souffrir mais le match perd en intensité. Des deux cotés il y a des opportunités mais les gardiens veillent au grain en effectuant des parades, décisives notamment le jeune Strasbourgeois N'Tima qui repoussa un tir adverse à la manière d'un gardien de handball.

Les «pros» qui sont sortis à la mi-temps, sont vite passés à la douche, et en quittant le stade ont salué les quelques supporters. Mention particulière pour Farez Brahmia qui salua de manière plus chaleureuse que ses coéquipiers.

Au coup de sifflet final, les spectateurs applaudissent timidement les 22 acteurs. D'un coté certains visages sont fermés à cause d'une match qu'on a laissé échapper face à une équipe, sur le papier, inférieure. Mais il y a aussi des mines réjouies, réjouies de revoir le Racing Club de Strasbourg, ces mêmes personnes qui le croyaient mort et enterré.

La reconstruction se poursuit samedi après-midi à Eschbach, pour l'anniversaire du club éponyme, le Racing affrontera Linx.

Le Racing est mort, vive le Racing !

fer-de-lance

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