Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing petit bras

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Après-match
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Par athor
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Sans vraiment briller, le Racing a su décrocher l'essentiel à Weyersheim : la qualification pour le 4ème tour de le coupe de France.

Malgré sa descente aux enfers et son nouveau départ en CFA2, le Racing reste tout de même un grand club dans la tête des amateurs de foot de la région. A Weyersheim, les dirigeants de la Société Sportive étaient donc ravis à la perspective de pouvoir remplir les caisses du club avec un nombre conséquents de spectateurs. Une demi-heure avant la rencontre, les voitures sont déjà contraintes de se garer sur les parkings de la zone d'activités adjacente, tant l'affluence est importante. La queue aux caisses et à la buvette achèvent de donner l'impression du grand évènement. Rappelons qu'on joue seulement le 3ème tour de coupe de France.

Calé entre deux week-ends de championnat, ce match aurait pu être l'occasion pour François Keller de faire tourner son effectif. Mais le technicien, à la recherche de cohésion et d'automatismes, a privilégier son équipe type. Seuls Thomas Martin et Billy Modeste, tous deux ménagés et présents autour de la main courante, sont suppléés par Steven Keller et Saidou Sow.

Equipe


D'entrée, le Racing prend le contrôle du ballon et s'installe dans le camp de Weyersheim. Dès la première minute, Adel Benchenane se charge d'un bon coup franc, mais son tir passe à côté du cadre. On s'attend à une domination sans partage des Strasbourgeois, mais le match s'enfonce dès lors dans un faux rythme. Un stubiste célèbre se fendra même d'un commentaire très pertinent: "beaucoup de passes mais c'est l'impasse". Heureusement, après 20 minutes, Olivier Diebold, le gardien local, voit le danger se rapprocher. Saidou Sow, très actif, est le premier à le solliciter sur une frappe dans la surface. Une poignée de minutes plus tard, sur un centre côté gauche qui se transforme en tir involontaire, Vincent Guignery trouve le dessus de la transversale.

A la demi-heure de jeu, les deux divisions d'écart vont enfin se concrétiser au tableau d'affichage - d'ailleurs absent au stade de la Zorn. Sur un corner tiré par Benchenane, Gauthier Pinaud tente un retourné acrobatique à l'entrée de la surface de réparation mais est contré par un défenseur. Saidou Sow récupère le ballon et parvient à servir Ludovic Golliard qui conclut d'un plat du pied. Cinq minutes plus tard, à la suite d'un bon coup franc à 22 mètres, Joris Ursch, d'un tir puissant, fait trembler la barre transversale.

C'est encore sur coup franc que le Racing se crée sa dernière occasion de la première période, peu avant la pause. Pinaud, sur le côté droit, trouve David Ledy qui tente une reprise en pivot. Le ballon vient mourir à quelques décimètres du poteau.

La seconde période reprend sur le même faux rythme, les joueurs locaux manquant réellement d'ambitions offensives. Côté Racing, les joueurs semblent jouer avec le frein à main. Il faut donc à nouveau attendre un quart d'heure pour se mettre quelque chose sous la dent. Sur une percée plein axe, Joris Ursch s'essaye à la frappe. Diebold repousse tant bien que mal sur David Ledy qui bute à nouveau sur le gardien. 65ème minute, sur un corner côté gauche, Adel Benchenane dépose le ballon sur la tête de Steven Keller qui manque le cadre d'un rien. Dans la foulée, Strasbourg obtient un nouveau bon coup franc dans l'axe. Comme en première mi temps, c'est le jeune Joris Ursch qui prend ses responsabilités et propulse le ballon sur le poteau.

Le Racing continue de pousser et est cette fois ci bien décidé à doubler la mise. Sur une frappe a priori anodine de Gauthier Pinaud, David Ledy est bien inspiré de dévier légèrement la trajectoire du ballon, prenant ainsi le gardien à contrepied. 2-0, la qualification paraît d'ores et déjà assurée, d'autant que le dernier quart d'heure défilera sans beaucoup d'animations. A vrai dire, les seuls faits marquants de cette fin de match sont la fausse touche de Vincent Guignery et la demande de l'arbitre aux enfants assis derrière le but de reculer.

La qualification est donc assurée, sans trembler mais sans réellement briller. François Keller n'aura pas forcément beaucoup d'enseignements à tirer de cette rencontre, mais peut être satisfait de ne pas être tombé dans le piège.

athor

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