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Au-delà du derby contre un club lui aussi cher à beaucoup d'Alsaciens, la rencontre ce soir est un surtout un test sportif face à un vrai rival pour le haut de tableau.
Schilick et la coupe c'est une histoire d'amour véritable, qui dure. Les Verts l'ont encore prouvé dimanche dernier en sortant les SR Colmar au terme d'une belle partie. Un exploit qui ne doit rien au hasard puisque le Sporting tient actuellement une belle forme, restant également sur deux victoires plutôt probantes en championnat (à l'ASIM 0-2 et face à Thaon 4-0). Le club a repris son rythme de croisière après les remous de 2008 et s'appuie sur une ossature solide de bons joueurs amateurs, sans grosse individualités mais avec un collectif bien huilé. Une sérénité retrouvée qui doit beaucoup au retour de l'emblématique José Guerra sur le banc.
Le match du jour met également aux prises une pléiade de vieilles connaissances. Les deux clubs n'ont certes plus le même degré de cousinage que lors de leur dernière confrontation officielle en coupe en 1997, mais tout de même. Bon nombre de Schilickois sont passés, à un stade ou un autre, par le centre de formation du Racing. Parmi les plus connus il y a Jean Moog, membre de la belle génération 1988 qui encadrait encore la réserve du RCS il y a deux ans, ou encore les deux gardiens (Steeven Delavau et Denis Cannet) qui eux aussi arpentaient les couloirs de la Kibitzenau il y a peu. Du côté du Racing on compte également Tommy De Jong, qui a fait un aller-retour du côté du SCS la saison dernière. Les deux entraîneurs se connaissent aussi très bien et les protestations d'amitié réciproques n'empêchent pas une rivalité de bon aloi. La célébration quelque peu exubérante des Schilickois lors du match amical estival avait ainsi été assez moyennement appréciée du côté bleu.
L'enjeu de la rencontre est loin d'être anodin, puisque c'est une installation dans le haut de tableau d'une poule pour l'instant assez dense qui se joue. Schiltigheim est classé un rang devant le Racing, qui compte certes un match en moins. Vesoul, qui semble décélérer ces derniers temps, devra négocier un difficile déplacement chez des Forbachois en net regain de forme tandis que Pontarlier affronte le très surprenant promu Belfort Sud. L'éventuel vainqueur de ce derby de l'agglomération strasbourgeoise aurait donc l'occasion de s'ancrer en tête de classe tout en emmagasinant de la confiance. Un gain que ne refuserait certainement pas un François Keller qui a vu son équipe reprendre un bon tempo plus satisfaisant à Dijon et Cronenbourg après un passage à vide au tournant de l'automne.
Le coach strasbourgeois a pour l'essentiel reconduit le groupe qui s'est imposé en coupe la semaine dernière auquel s'ajoute Anthony Sichi, remis de sa pointe à l'adducteur. Pour le reste, la marge de manoeuvre est de toute façon réduite avec les blessures longue durée (Gauthier Pinaud, Thomas Martin, Saidou Sow) ou récurrentes (Aymeric Ounissi, Eric Nyatchou Ndema). Ce contingent limité pourrait permettre à l'un ou l'autre jeune impétrant de se signaler. On pense notamment à Alexandre Gisselbrecht auteur d'un but bundeliguesque dimanche mais aussi à Jordan Radisavljevic, qui devrait apparaître pour la première fois sur une feuille de match en championnat. Cela étant, il est fort possible que François Keller privilégie l'expérience dans un premier temps pour les places de titulaires.
Interrogé jeudi soir au local de la Fédération des supporters sur son pronostic, Roland Weller a trouvé une touche digne d'un sale gosse du XV de France. Derrière son refus de se prononcer, on devine une envie de taper le Racing, ambition que les récents résultats du Sporting autorisent parfaitement. Charge aux Bleus de ne pas se laisser bousculer.
Le match du jour met également aux prises une pléiade de vieilles connaissances. Les deux clubs n'ont certes plus le même degré de cousinage que lors de leur dernière confrontation officielle en coupe en 1997, mais tout de même. Bon nombre de Schilickois sont passés, à un stade ou un autre, par le centre de formation du Racing. Parmi les plus connus il y a Jean Moog, membre de la belle génération 1988 qui encadrait encore la réserve du RCS il y a deux ans, ou encore les deux gardiens (Steeven Delavau et Denis Cannet) qui eux aussi arpentaient les couloirs de la Kibitzenau il y a peu. Du côté du Racing on compte également Tommy De Jong, qui a fait un aller-retour du côté du SCS la saison dernière. Les deux entraîneurs se connaissent aussi très bien et les protestations d'amitié réciproques n'empêchent pas une rivalité de bon aloi. La célébration quelque peu exubérante des Schilickois lors du match amical estival avait ainsi été assez moyennement appréciée du côté bleu.
L'enjeu de la rencontre est loin d'être anodin, puisque c'est une installation dans le haut de tableau d'une poule pour l'instant assez dense qui se joue. Schiltigheim est classé un rang devant le Racing, qui compte certes un match en moins. Vesoul, qui semble décélérer ces derniers temps, devra négocier un difficile déplacement chez des Forbachois en net regain de forme tandis que Pontarlier affronte le très surprenant promu Belfort Sud. L'éventuel vainqueur de ce derby de l'agglomération strasbourgeoise aurait donc l'occasion de s'ancrer en tête de classe tout en emmagasinant de la confiance. Un gain que ne refuserait certainement pas un François Keller qui a vu son équipe reprendre un bon tempo plus satisfaisant à Dijon et Cronenbourg après un passage à vide au tournant de l'automne.
Le coach strasbourgeois a pour l'essentiel reconduit le groupe qui s'est imposé en coupe la semaine dernière auquel s'ajoute Anthony Sichi, remis de sa pointe à l'adducteur. Pour le reste, la marge de manoeuvre est de toute façon réduite avec les blessures longue durée (Gauthier Pinaud, Thomas Martin, Saidou Sow) ou récurrentes (Aymeric Ounissi, Eric Nyatchou Ndema). Ce contingent limité pourrait permettre à l'un ou l'autre jeune impétrant de se signaler. On pense notamment à Alexandre Gisselbrecht auteur d'un but bundeliguesque dimanche mais aussi à Jordan Radisavljevic, qui devrait apparaître pour la première fois sur une feuille de match en championnat. Cela étant, il est fort possible que François Keller privilégie l'expérience dans un premier temps pour les places de titulaires.
Interrogé jeudi soir au local de la Fédération des supporters sur son pronostic, Roland Weller a trouvé une touche digne d'un sale gosse du XV de France. Derrière son refus de se prononcer, on devine une envie de taper le Racing, ambition que les récents résultats du Sporting autorisent parfaitement. Charge aux Bleus de ne pas se laisser bousculer.
