Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Marseille, bis repetita...

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Par boogie
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Niang a beaucoup tenté et percuté, en vain © Karim Chergui

Comme face à Marseille, c'est un Strasbourg pourtant séduisant dans le jeu qui rentre à nouveau bredouille de son déplacement à Toulouse. Et il devra en plus se passer des services de Deroff et de Pagis, expulsés en fin de rencontre.

Ce n'est qu'une demi surprise si le convalescent Niang est titularisé aux côtés de Pagis, en lieu et place de Farnerud. Mais l'on constata bien vite qu'il avait l'air de tout, sauf d'un convalescent, notre Mamadou.

Toulouse domine d'entrée et de manière territoriale l'espace de 10 minutes sans se montrer réellement dangereux. Strasbourg joue en contre et c'est d'ailleurs sur un contre que l'incisif Niang manque d'ouvrir le score, mais la frappe du sénégalais est malheureusement trop enlevée.

Ce n'est que 10 minutes après le coup d'envoi que les supporters strasbourgeois font enfin leur entrée dans le stade. C'est le moment choisi par les Racingmen pour prendre l'emprise sur le jeu. Le pressing haut et agressif des Strasbourgeois gène considérablement les Toulousains qui bafouillent leur football. Strasbourg prend le jeu à son compte et joue bien, comme à la 14ème minute sur cette belle combinaison Pagis - Niang - Abdessaki qui amène le premier corner alsacien. Sur celui-ci, la défense toulousaine est à l'agonie et seuls les cafouillages des attaquants du Racing les empêchent de trouver la faille. Le Racing continue ensuite de pousser, par Pagis d'abord, coup sur coup, puis par Niang, décidément très en jambes. C'est à présent à Toulouse d'opérer sur contre, sans vraiment inquiéter Stéphane Cassard.

Seule une grossière erreur d'inattention de l'arrière-garde alsacienne, qui oublie littéralement le jeune Psaume, permet à Toulouse d'avoir sa seule véritable occasion jusque là. L'excellent Emana trouve l'attaquant toulousain à l'extrême limite du hors-jeu, et Psaume n'a plus qu'à ajuster un Cassard impuissant (21ème minute).

La partie baisse alors d'intensité, ballottée entre des Strasbourgeois sonnés et des Toulousains qui gèrent tranquillement leur inattendu avantage. Le Racing ne se réveille qu'à 10 minutes de la mi-temps pour recommencer à pousser de plus belle. C'est d'abord Kanté qui se signale avec une tête qui passe au-dessus du cadre (35ème minute). Puis Niang est fauché dans les 6 mètres alors qu'il est idéalement servi par Johansen. Mais l'arbitre oublie de siffler un penalty qui aurait été loin d'être scandaleux (37ème minute). Seule une mésentente entre Deroff et Abdessaki permet à Cassard de démontrer toute l'étendue de son talent sur un tir rasant de Suarez. Mais c'est bien le Racing qui n'est pas veinard lorsque Pagis voit sa frappe flottante des 30 mètres atterrir sur l'arrête de but de Revault. Niang est bien là pour reprendre le ballon d'une magnifique bicyclette, mais il touche encore la transversale. De toute façon, il était signalé hors-jeu, mais son geste est d'exception (43ème minute). C'est donc sur un score très flatteur que Toulouse rejoint les vestiaires.

Le début de la seconde période diffère peu de l'impression laissée en première mi-temps. L'emprise est toujours strasbourgeoise et Toulouse n'arrive toujours pas à développer son jeu. Hormis la tête de Dieuze sur la transversale (64ème minute), Toulouse semble attendre des Strasbourgeois qui pêchent dans la finition. On a le sentiment que le Racing n'ose pas assez alors même que les opportunités sont là et que la défense adverse semble étonnement friable.

Seul Pagis tente bien d'inquiéter Revault à la 70ème minute, sur un service légèrement trop profond de Farnerud, rentré à la 56ème minute. Il hésite entre le centre vers Niang et le tir, et voit sa balle passer au-dessus du cadre. Ce faux rythme perdure jusqu'à l'expulsion sévère de Deroff pour un deuxième carton jaune, immédiatement suivie par celle de Pagis, coupable d'un vilain geste sur Eduardo à terre. La messe est dite, car on ne voit plus trop comment 9 Strasbourgeois pourraient inverser la tendance. Bien évidemment, les esprits s'échauffent alors, attisés par un arbitrage particulièrement sévère, voire même incompréhensible.

L'ultime but d'Eduardo (93ème minutes) sur contre, toujours servi par Emana, n'est plus qu'anecdotique, et ne fait que corser une addition déjà bien trop salée eu égard à la double expulsion Deroff-Pagis. Le Racing a encore raté le coche à l'extérieur. Bastia n'est plus qu'à un point et la victoire contre Saint Etienne samedi prochain est déjà impérative. Mais ça se passera sans Deroff, ni Pagis.

boogie

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