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- Par rachmaninov
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Le Racing se déplace samedi à Nîmes pour y affronter le cancre de la L1, le FC Istres. Ce club aux moyens dérisoires fait le douloureux apprentissage du haut niveau. Mais la nouvelle année pourrait redonner des couleurs aux Violets.
Le sport réserve parfois de drôles de surprises. La présence du FC Istres en L1 pour la première fois de l'histoire en est assurément une. Quelqu'un peu au fait de l'actualité du foot estimerait sans doute intuitivement que ce club évolue en National, tout au mieux en L2... Perdu, Istres croise le fer tous les week-end avec le gratin du football français ( et parfois avec le Racing...). Un club indigne de la L1 diront les mauvaises langues. Reste qu'Istres a gagné sportivement le droit de jouer à ce niveau et mérite donc le respect.
La montée en L1 n'était semble-t-il pas programmée, du coup, les infrastructures du club provençal, déjà limitées pour la L2, deviennent carrément obsolètes. Le stade Parsemain, vétuste et pas aux normes, doit être rénové dans l'urgence. En attendant, les Violets migrent au Stade des Costières du voisin nîmois ce qui constitue un handicap certain.
Sur le plan strictement sportif, le club istréen présente un effectif éclectique, constitué de joueurs revanchards, de jeunes peu connus, bref, de tout ce qui peut être recruté avec peu de moyens. Istres n'a d'ailleurs pas chômé sur le marché des transferts ces derniers jours pour essayer de renforcer un effectif qui pour l'instant a beaucoup pêché par manque de réalisme, de chance, bref, d'expérience. Ainsi on a appris récemment la signature de l'ancien Rennais Philipe Delaye, sans club depuis le début de la saison. Nul doute que l'apport technique de ce joueur confirmé sera bénéfique pour l'animation offensive déficiente de l'équipe provençale. Au rayon des arrivées au mercato, on retrouve aussi l'ineffable Ibrahima Bakayoko, à la recherche d'une relance dans sa carrière après un passage mitigé à Osasuna en Espagne et une histoire tourmentée avec l'OM. Celui qui était considéré comme un grand espoir du football il y a quelques années à Montpellier avant d'aller se brûler les ailes en Angleterre retrouvera-t-il son niveau d'antan ? Le maintien d'Istres en dépend directement.
A ces deux arrivées, s'est ajoutée celle d'un autre ancien marseillais tout aussi « réputé», j'ai nommé Sébastien Pérez. Pour peu qu'il canalise sa fougue légendaire qui lui vaut d'être impliqué dans tout ce que la L1 compte d'échauffourées et embrouilles, le défenseur latéral peut apporter beaucoup de par son expérience du haut niveau (OM et Galatassaray) et sa gnac. La dernière recrue istréenne du mercato est beaucoup moins connue, il s'agit d'un obscur attaquant brésilien répondant au doux nom de Camara Do Amaral Leandro.
Mais le principal changement istréen de cette intersaison est le limogeage de l'entraîneur Mecha Bazdarevic. L'ancien Sochalien est remplacé par un duo constitué du novice Xavier Gravelaine et de l'expérimenté Jean-Louis Gasset, docteur ès « sauvetage-de-club-désespéré ». Ce changement s'est fait dans un étonnant climat de respect, puisque Gravelaine a tenu à attribuer les mérites de la victoire istréenne à Lens à son prédécesseur. Pour Gravelaine, entraîner un club de L1 si tôt après sa retraite est une formidable opportunité pour lancer sa reconversion surtout qu'il n'a pas grand chose à perdre vue la situation désespérée. Si l'ancien Caennais parvient à sauver Istres de la L2, les supporters pourront lui ériger une statue, lui qui est en grande partie responsable de la montée d'Istres en L1 en tant que joueur.
Le nouveau tandem d'entraîneur pourra, outre les quatre recrues hivernales compter sur l'effectif présent depuis le début de la saison, excepté Florian Maurice parti à Châteauroux retrouver le chemin des filets. Les piliers de l'équipe sont le défenseur latéral Christophe Dumolin qui n'a pas raté un seul match cette saison en championnat, la défense étant complétée par le vieux briscard serbe Nisa Saveljic, le Malien Ibrahim Thiam et enfin Steven Pelé. Cette défense va sûrement être remaniée avec l'arrivée de Pérez.
Le milieu de terrain est le territoire du milieu algérien Rafik Saifi, du virevoltant Laurent Courtois, de l'autre Serbe de l'effectif, Dejan Ilic et du Tunisien Adel Chedli, ancien Sochalien. Quant à l'attaque, jusque là confiée au partant Maurice et au Sénégalais Moussa N'Diaye, elle risque, elle aussi, d'être modifiée par l'arrivée de Bakayoko et Leandro.
Finalement le seul compartiment du jeu à rester inchangé suite à cette trêve hivernale concerne les gardiens de but, le titulaire étant Rudy Riou, supplée par l'ancien Strasbourgeois Weber.
Les prochains matches sont cruciaux pour cette équipe provençale qui a déjà pris beaucoup de retard. Tous les remaniements effectués lors de ce mercato sont des coups de poker, un peu désespérés, mais dangereux néanmoins pour les adversaires des Violets. Méfiance...
La montée en L1 n'était semble-t-il pas programmée, du coup, les infrastructures du club provençal, déjà limitées pour la L2, deviennent carrément obsolètes. Le stade Parsemain, vétuste et pas aux normes, doit être rénové dans l'urgence. En attendant, les Violets migrent au Stade des Costières du voisin nîmois ce qui constitue un handicap certain.
Sur le plan strictement sportif, le club istréen présente un effectif éclectique, constitué de joueurs revanchards, de jeunes peu connus, bref, de tout ce qui peut être recruté avec peu de moyens. Istres n'a d'ailleurs pas chômé sur le marché des transferts ces derniers jours pour essayer de renforcer un effectif qui pour l'instant a beaucoup pêché par manque de réalisme, de chance, bref, d'expérience. Ainsi on a appris récemment la signature de l'ancien Rennais Philipe Delaye, sans club depuis le début de la saison. Nul doute que l'apport technique de ce joueur confirmé sera bénéfique pour l'animation offensive déficiente de l'équipe provençale. Au rayon des arrivées au mercato, on retrouve aussi l'ineffable Ibrahima Bakayoko, à la recherche d'une relance dans sa carrière après un passage mitigé à Osasuna en Espagne et une histoire tourmentée avec l'OM. Celui qui était considéré comme un grand espoir du football il y a quelques années à Montpellier avant d'aller se brûler les ailes en Angleterre retrouvera-t-il son niveau d'antan ? Le maintien d'Istres en dépend directement.
A ces deux arrivées, s'est ajoutée celle d'un autre ancien marseillais tout aussi « réputé», j'ai nommé Sébastien Pérez. Pour peu qu'il canalise sa fougue légendaire qui lui vaut d'être impliqué dans tout ce que la L1 compte d'échauffourées et embrouilles, le défenseur latéral peut apporter beaucoup de par son expérience du haut niveau (OM et Galatassaray) et sa gnac. La dernière recrue istréenne du mercato est beaucoup moins connue, il s'agit d'un obscur attaquant brésilien répondant au doux nom de Camara Do Amaral Leandro.
Mais le principal changement istréen de cette intersaison est le limogeage de l'entraîneur Mecha Bazdarevic. L'ancien Sochalien est remplacé par un duo constitué du novice Xavier Gravelaine et de l'expérimenté Jean-Louis Gasset, docteur ès « sauvetage-de-club-désespéré ». Ce changement s'est fait dans un étonnant climat de respect, puisque Gravelaine a tenu à attribuer les mérites de la victoire istréenne à Lens à son prédécesseur. Pour Gravelaine, entraîner un club de L1 si tôt après sa retraite est une formidable opportunité pour lancer sa reconversion surtout qu'il n'a pas grand chose à perdre vue la situation désespérée. Si l'ancien Caennais parvient à sauver Istres de la L2, les supporters pourront lui ériger une statue, lui qui est en grande partie responsable de la montée d'Istres en L1 en tant que joueur.
Le nouveau tandem d'entraîneur pourra, outre les quatre recrues hivernales compter sur l'effectif présent depuis le début de la saison, excepté Florian Maurice parti à Châteauroux retrouver le chemin des filets. Les piliers de l'équipe sont le défenseur latéral Christophe Dumolin qui n'a pas raté un seul match cette saison en championnat, la défense étant complétée par le vieux briscard serbe Nisa Saveljic, le Malien Ibrahim Thiam et enfin Steven Pelé. Cette défense va sûrement être remaniée avec l'arrivée de Pérez.
Le milieu de terrain est le territoire du milieu algérien Rafik Saifi, du virevoltant Laurent Courtois, de l'autre Serbe de l'effectif, Dejan Ilic et du Tunisien Adel Chedli, ancien Sochalien. Quant à l'attaque, jusque là confiée au partant Maurice et au Sénégalais Moussa N'Diaye, elle risque, elle aussi, d'être modifiée par l'arrivée de Bakayoko et Leandro.
Finalement le seul compartiment du jeu à rester inchangé suite à cette trêve hivernale concerne les gardiens de but, le titulaire étant Rudy Riou, supplée par l'ancien Strasbourgeois Weber.
Les prochains matches sont cruciaux pour cette équipe provençale qui a déjà pris beaucoup de retard. Tous les remaniements effectués lors de ce mercato sont des coups de poker, un peu désespérés, mais dangereux néanmoins pour les adversaires des Violets. Méfiance...
