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- Par chris68
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Le Racing se déplace samedi chez une équipe bien mal en point, le RC Lens, dans l'optique, enfin, de décrocher une première victoire à l'extérieur.
Saison 2004/2005
Chapitre 23
Préambule
Un hiver particulièrement rigoureux s'était installé sur l'Alsace en cette fin janvier. Il priva même le peuple strasbourgeois de la confrontation face Monaco dans sa forteresse, ce qui ne fit qu'alimenter un peu plus la grogne envers les hautes administrations monarchiques du football. La révolution du peuple supporteur approchait à grand pas.... Pendant ce temps-là, les joueurs strasbourgeois allaient donc avoir un peu plus de repos que les autres pour aborder une nouvelle croisade en terre hostile, mais une terre déjà bien dévastée...
Depuis l'an de grâce 2002, il se disait que la grande citadelle du Nord, Félix Bollaert, avait de sa splendeur perdue et que l'équipe qui l'habitait n'était plus que l'ombre d'elle-même. Au point que son public, l'un des plus fidèles et valeureux du pays commençait à perdre de sa foi. Lens s'était inscrit sur la longue liste des clubs en crise de cette chaotique saison 2004/2005. Et en cette fin janvier, le président Martel venait même de limoger l'illustre entraîneur, Joël Muller. Istres, Saint-Etienne en coupe de la Ligue et Caen venaient de ravager Bollaert... Lens était en plein cauchemar, Strasbourg toujours plein d'espoirs.
Quatre points séparaient la capitale alsacienne d'un RCL qui pointait au 14ème rang. Autant dire que les Strasbourgeois avaient là une belle occasion de revenir à leur hauteur en les enfonçant un peu plus dans le marasme. Mais les Alsaciens, à cause de leur match en moins, venaient de retrouver cette satanée zone rouge et cette 18ème place. Le mental en avait certainement prit un petit coup. Et c'était là le problème. Car qu'adviendrait-il si le Racing revenait bredouille de son déplacement à Lens ? Il serait sans doute relégué à la 19ème place occupée par Bastia mais avec le même nombre de points. Une place qu'il avait brillamment quitté depuis début novembre ; une place qui le ferait sans doute à nouveau douter s'il devait s'y retrouver ! On connaissait aussi les talents du Racing pour relancer les équipes en difficulté. Rien que cette saison déjà, il avait retardé la révolution à Paris, à Marseille et avait redonné espoir à Istres.
Sans être un déplacement en enfer comme pourraient l'être Lyon, Auxerre ou Lille, les Alsaciens devaient tout de même se méfier de cette équipe lensoise, blessée et agonisante, mais qui n'attendait qu'une chose: se révolter. Le peuple des sang et or serait aussi là à pousser son équipe. Mais comme l'avait fait l'ASSE, le Racing pouvait très bien le retourner contre son équipe et la déstabiliser encore plus.
Les bleus d'Alsace se devaient donc de décrocher leur première victoire de la saison là bas. L'occasion était belle, le Racing en avait les moyens. Les Strasbourgeois attendaient cela depuis si longtemps. Une victoire qui les sortirait sans doute à nouveau de la zone des relégables avec un match en moins. Une perspective qui devait doper le moral des joueurs strasbourgeois. Une victoire à Lens, et c'était donc le déclic tant attendu en championnat et la meilleure préparation possible avant le « grand choc » qui allait suivre à la Meinau avec cette fameuse demi-finale de coupe de la Ligue face à l'AS Saint-Etienne....
Extrait de « RC Strasbourg, deux siècles d'histoire»
Chapitre 23
Préambule
Un hiver particulièrement rigoureux s'était installé sur l'Alsace en cette fin janvier. Il priva même le peuple strasbourgeois de la confrontation face Monaco dans sa forteresse, ce qui ne fit qu'alimenter un peu plus la grogne envers les hautes administrations monarchiques du football. La révolution du peuple supporteur approchait à grand pas.... Pendant ce temps-là, les joueurs strasbourgeois allaient donc avoir un peu plus de repos que les autres pour aborder une nouvelle croisade en terre hostile, mais une terre déjà bien dévastée...
Depuis l'an de grâce 2002, il se disait que la grande citadelle du Nord, Félix Bollaert, avait de sa splendeur perdue et que l'équipe qui l'habitait n'était plus que l'ombre d'elle-même. Au point que son public, l'un des plus fidèles et valeureux du pays commençait à perdre de sa foi. Lens s'était inscrit sur la longue liste des clubs en crise de cette chaotique saison 2004/2005. Et en cette fin janvier, le président Martel venait même de limoger l'illustre entraîneur, Joël Muller. Istres, Saint-Etienne en coupe de la Ligue et Caen venaient de ravager Bollaert... Lens était en plein cauchemar, Strasbourg toujours plein d'espoirs.
Quatre points séparaient la capitale alsacienne d'un RCL qui pointait au 14ème rang. Autant dire que les Strasbourgeois avaient là une belle occasion de revenir à leur hauteur en les enfonçant un peu plus dans le marasme. Mais les Alsaciens, à cause de leur match en moins, venaient de retrouver cette satanée zone rouge et cette 18ème place. Le mental en avait certainement prit un petit coup. Et c'était là le problème. Car qu'adviendrait-il si le Racing revenait bredouille de son déplacement à Lens ? Il serait sans doute relégué à la 19ème place occupée par Bastia mais avec le même nombre de points. Une place qu'il avait brillamment quitté depuis début novembre ; une place qui le ferait sans doute à nouveau douter s'il devait s'y retrouver ! On connaissait aussi les talents du Racing pour relancer les équipes en difficulté. Rien que cette saison déjà, il avait retardé la révolution à Paris, à Marseille et avait redonné espoir à Istres.
Sans être un déplacement en enfer comme pourraient l'être Lyon, Auxerre ou Lille, les Alsaciens devaient tout de même se méfier de cette équipe lensoise, blessée et agonisante, mais qui n'attendait qu'une chose: se révolter. Le peuple des sang et or serait aussi là à pousser son équipe. Mais comme l'avait fait l'ASSE, le Racing pouvait très bien le retourner contre son équipe et la déstabiliser encore plus.
Les bleus d'Alsace se devaient donc de décrocher leur première victoire de la saison là bas. L'occasion était belle, le Racing en avait les moyens. Les Strasbourgeois attendaient cela depuis si longtemps. Une victoire qui les sortirait sans doute à nouveau de la zone des relégables avec un match en moins. Une perspective qui devait doper le moral des joueurs strasbourgeois. Une victoire à Lens, et c'était donc le déclic tant attendu en championnat et la meilleure préparation possible avant le « grand choc » qui allait suivre à la Meinau avec cette fameuse demi-finale de coupe de la Ligue face à l'AS Saint-Etienne....
Extrait de « RC Strasbourg, deux siècles d'histoire»
