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Le bonheur est dans le pré ? Pas celui de Lens en tout cas... Un mauvais scénario de plus.
Germinal
Lequel des deux « Racings » est le plus mal en point ?
Si côté Lens, c'est la déception après les ambitions et, finalement, une série inquiétante en cours, c'est bien Strasbourg qui est 18ème, quatre places derrière son adversaire du soir.
Le Racing au coup d'envoi:
Il s'agit de l'équipe qui devait être alignée face à Monaco, les suspensions de Niang et Johansen ayant été reportées sur ce match.
Alex Farnerud, positionné à un poste de soutien offensif derrière Pagis, a une belle carte à jouer, ses qualités présumées de bon joueur de ballon devraient y trouver un terrain favorable.
Possédant trois défenseurs centraux de qualité, Devaux, Kanté et Haggui, Jacky Duguépéroux a fait avancer ce dernier au milieu, aux côtés de Bassila pour apporter de la technicité au premier rideau défensif.
La grande illusion
Si la première mèche du match est allumée par les Lensois dés la première minute, les Strasbourgeois par un Arrache en jambe répliquent aussitôt.
Les Nordistes essayent d'effectuer un pressing mais sont constamment refoulés dans leur camp.
Seul un coup franc mal renvoyé par Farnerud et reprit finalement par Leroy, fait passer un semblant de frayeur. Heureusement, l'ex-parisien était hors-jeu.
Abdessadki a lui aussi l'occasion de porter le danger sur deux coups francs, malheureusement il négocie très mal ces occasions.
Les Alsaciens sont néanmoins très mobiles, quadrillant bien le terrain, et Bassila fait un sans-faute.
Arrache lance quelques offensives par de bons centres qui ne trouvent pas preneur.
En effet, Pagis est bien esseulé, le jeune Farnerud paraissant trop souvent à contre courant du jeu. Ce dernier ralentit en fait les actions offensives plus qu'il ne les bonifie.
On connaît la chanson
Bref, la domination strasbourgeoise existe, comme à Toulouse, mais est inefficace... et comme les Toulousains, les Lensois vont ouvrir la marque sur leur première véritable occasion.
Un contre de Carrière, qui lance Thomert, ce dernier semble devancé par Kanté mais le capitaine des Bleus s'emmêle les pinceaux et est passé, 1-0 pour Lens (30ème)...
Encore une erreur défensive payée cash.
Ce coup du sort va bloquer les velléités bleues durant 3 petites minutes avant que Farnerud et Abdessadki, les deux grands absents côté jeu strasbourgeois de ce début de rencontre, ne se réveillent quelque peu.
La plus grosse occasion de cette première période pour le Racing de l'Est interviendra d'ailleurs d'un bon choix du jeune suédois, faisant preuve de lucidité dans un duel dans la surface où son adversaire s'était trop jeté, pour donner en retrait à Pagis dont la frappe est stoppée par une envolée d'Itandje (41ème).
Deux minutes plus tard, un coup franc obtenu par Farnerud sera tiré par lui-même, mais une nouvelle envolée du portier lensois lui permettra de sortir ce ballon.
Mais ou est passé la septième compagnie ?
A la mi-temps, la domination au tableau d'affichage est lensoise...
Christian Bassila est remplacé par Pascal Camadini. C'est un point sur lequel il mérite de s'attarder.
En effet, Bassila a fait une excellente première mi-temps. Néanmoins, trop peu de ballons arrivaient vers l'avant (Pagis a eu un sérieux coup de sang à ce sujet) pour que les ailiers Abdessadki et Arrache, un peu émoussés au fil des minutes, et Alex Farnerud, ne jouant que par éclairs, arrivent à servir le meilleur buteur strasbourgeois assez fréquemment pour apporter un danger réel.
Joueurs mais stériles, les Strasbourgeois montraient là leurs limites. Camadini, meilleur relanceur que le grand Christian qui joue trop systématiquement vers l'arrière, devait apporter le petit plus qui mènerait à l'égalisation. Hélas...
Au début de la seconde période, ce sont des Lensois galvanisés par leur réussite qui reviennent sur la froide pelouse de Bollaert.
Dix minutes de domination, ponctuées d'une frappe puissante de Thomert bien repoussée par Vercoutre.
Ensuite, les Strasbourgeois reprendront le jeu à leur compte, pour mieux se faire assommer...
La soupe aux choux
Un bon jaillissement de Devaux, qui tacle un ballon chaud dans les pieds lensois, immédiatement annihilé par Haggui, victime d'un petit pont de cours d'école par Thomert qui bat un Vercoutre scotché à son poteau... et hop 2-0 pour Lens.
Cette fois s'en est terminé.
Jacky Duguépéroux tentera un nouveau remaniement tactique (Sortie d'Arrache, Boka montant d'un cran à son aile gauche et Deroff se plaçant latéral à la place de l'Ivoirien), mais rien n'y fera, pas même la réduction du score par Farnerud qui exploite habilement un ballon qui traînait.
Les dernières offensives seront trop désordonnées pour apporter une égalisation et les Strasbourgeois repartent bredouillent de ce stade où tant d'équipes ont rapporté des points ces derniers temps, comme Istres, la lanterne rouge, qui pourrait d'ailleurs recoller très bientôt sur les talons bleus...
L'histoire sans fin
Le constat est répétitif, amer, désolant et cruel : le Racing est impuissant à l'extérieur. Ne pouvant pas gagner tous ses matchs à domicile, à moins d'une révolte sur les terrains hostiles, il file de nouveau tout doucement vers la L2.
Le prochain match de championnat à la Meinau contre Caen est, de nouveau, décisif, comme tous les matchs contre les équipes mal classées jusqu'à la fin de la saison, équipes qui ne semblent pas vraiment supérieures au RCS mais qui nous font trébucher... comme Lens ce soir.
Le père Noël est une ordure
Encore ce satané mois de janvier qui nous joue de vilains tours, comme si la trêve de Noël était prétexte au Strasbourgeois pour emballer les cadeaux distribués aux adversaires dés la reprise.
Alors, une coupe et une descente comme en 2001 ? Début de réponse contre Saint-Etienne mercredi en Coupe de la Ligue, et s'il est écrit que cette saison les deux sont encore liées, et bien, allez les verts... pour éviter d'être nominé de nouveau au festival de panne.
Lequel des deux « Racings » est le plus mal en point ?
Si côté Lens, c'est la déception après les ambitions et, finalement, une série inquiétante en cours, c'est bien Strasbourg qui est 18ème, quatre places derrière son adversaire du soir.
Le Racing au coup d'envoi:
Il s'agit de l'équipe qui devait être alignée face à Monaco, les suspensions de Niang et Johansen ayant été reportées sur ce match.
Alex Farnerud, positionné à un poste de soutien offensif derrière Pagis, a une belle carte à jouer, ses qualités présumées de bon joueur de ballon devraient y trouver un terrain favorable.
Possédant trois défenseurs centraux de qualité, Devaux, Kanté et Haggui, Jacky Duguépéroux a fait avancer ce dernier au milieu, aux côtés de Bassila pour apporter de la technicité au premier rideau défensif.
La grande illusion
Si la première mèche du match est allumée par les Lensois dés la première minute, les Strasbourgeois par un Arrache en jambe répliquent aussitôt.
Les Nordistes essayent d'effectuer un pressing mais sont constamment refoulés dans leur camp.
Seul un coup franc mal renvoyé par Farnerud et reprit finalement par Leroy, fait passer un semblant de frayeur. Heureusement, l'ex-parisien était hors-jeu.
Abdessadki a lui aussi l'occasion de porter le danger sur deux coups francs, malheureusement il négocie très mal ces occasions.
Les Alsaciens sont néanmoins très mobiles, quadrillant bien le terrain, et Bassila fait un sans-faute.
Arrache lance quelques offensives par de bons centres qui ne trouvent pas preneur.
En effet, Pagis est bien esseulé, le jeune Farnerud paraissant trop souvent à contre courant du jeu. Ce dernier ralentit en fait les actions offensives plus qu'il ne les bonifie.
On connaît la chanson
Bref, la domination strasbourgeoise existe, comme à Toulouse, mais est inefficace... et comme les Toulousains, les Lensois vont ouvrir la marque sur leur première véritable occasion.
Un contre de Carrière, qui lance Thomert, ce dernier semble devancé par Kanté mais le capitaine des Bleus s'emmêle les pinceaux et est passé, 1-0 pour Lens (30ème)...
Encore une erreur défensive payée cash.
Ce coup du sort va bloquer les velléités bleues durant 3 petites minutes avant que Farnerud et Abdessadki, les deux grands absents côté jeu strasbourgeois de ce début de rencontre, ne se réveillent quelque peu.
La plus grosse occasion de cette première période pour le Racing de l'Est interviendra d'ailleurs d'un bon choix du jeune suédois, faisant preuve de lucidité dans un duel dans la surface où son adversaire s'était trop jeté, pour donner en retrait à Pagis dont la frappe est stoppée par une envolée d'Itandje (41ème).
Deux minutes plus tard, un coup franc obtenu par Farnerud sera tiré par lui-même, mais une nouvelle envolée du portier lensois lui permettra de sortir ce ballon.
Mais ou est passé la septième compagnie ?
A la mi-temps, la domination au tableau d'affichage est lensoise...
Christian Bassila est remplacé par Pascal Camadini. C'est un point sur lequel il mérite de s'attarder.
En effet, Bassila a fait une excellente première mi-temps. Néanmoins, trop peu de ballons arrivaient vers l'avant (Pagis a eu un sérieux coup de sang à ce sujet) pour que les ailiers Abdessadki et Arrache, un peu émoussés au fil des minutes, et Alex Farnerud, ne jouant que par éclairs, arrivent à servir le meilleur buteur strasbourgeois assez fréquemment pour apporter un danger réel.
Joueurs mais stériles, les Strasbourgeois montraient là leurs limites. Camadini, meilleur relanceur que le grand Christian qui joue trop systématiquement vers l'arrière, devait apporter le petit plus qui mènerait à l'égalisation. Hélas...
Au début de la seconde période, ce sont des Lensois galvanisés par leur réussite qui reviennent sur la froide pelouse de Bollaert.
Dix minutes de domination, ponctuées d'une frappe puissante de Thomert bien repoussée par Vercoutre.
Ensuite, les Strasbourgeois reprendront le jeu à leur compte, pour mieux se faire assommer...
La soupe aux choux
Un bon jaillissement de Devaux, qui tacle un ballon chaud dans les pieds lensois, immédiatement annihilé par Haggui, victime d'un petit pont de cours d'école par Thomert qui bat un Vercoutre scotché à son poteau... et hop 2-0 pour Lens.
Cette fois s'en est terminé.
Jacky Duguépéroux tentera un nouveau remaniement tactique (Sortie d'Arrache, Boka montant d'un cran à son aile gauche et Deroff se plaçant latéral à la place de l'Ivoirien), mais rien n'y fera, pas même la réduction du score par Farnerud qui exploite habilement un ballon qui traînait.
Les dernières offensives seront trop désordonnées pour apporter une égalisation et les Strasbourgeois repartent bredouillent de ce stade où tant d'équipes ont rapporté des points ces derniers temps, comme Istres, la lanterne rouge, qui pourrait d'ailleurs recoller très bientôt sur les talons bleus...
L'histoire sans fin
Le constat est répétitif, amer, désolant et cruel : le Racing est impuissant à l'extérieur. Ne pouvant pas gagner tous ses matchs à domicile, à moins d'une révolte sur les terrains hostiles, il file de nouveau tout doucement vers la L2.
Le prochain match de championnat à la Meinau contre Caen est, de nouveau, décisif, comme tous les matchs contre les équipes mal classées jusqu'à la fin de la saison, équipes qui ne semblent pas vraiment supérieures au RCS mais qui nous font trébucher... comme Lens ce soir.
Le père Noël est une ordure
Encore ce satané mois de janvier qui nous joue de vilains tours, comme si la trêve de Noël était prétexte au Strasbourgeois pour emballer les cadeaux distribués aux adversaires dés la reprise.
Alors, une coupe et une descente comme en 2001 ? Début de réponse contre Saint-Etienne mercredi en Coupe de la Ligue, et s'il est écrit que cette saison les deux sont encore liées, et bien, allez les verts... pour éviter d'être nominé de nouveau au festival de panne.
