Le Grand Format du match

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La composition

Le résumé

Vers 14h, les nombreux bus des supporters étaient déjà chauffés à blanc lors de leur arrivée au stade René Blum de Montbéliard. Après une décontraction des jambes et quelques rafraîchissements pour d'autres, c'est l'entrée dans le stade qui sera un peu compliquée après une fouille en règle par les stadiers sochaliens qui redoublent de prudence en pensant à d'anciennes rivalités.

Une fois dans le stade, les Strasbourgeois prennent place calmement et observent l'échauffement des deux équipes. Pour pallier les absences de Martin et Pinaud, c'est finalement la même équipe que la semaine passée qui est alignée par François Keller. Dès l'entame de match, une frappe croisée de Perrin oblige le portier sochalien à se coucher (3'35"), non pour faire une sieste réparatrice mais pour faire son job, ben oui déjà qu'il sort de chez lui un dimanche. Saidou Sow se montre en jambes (il en a deux) et sur une percée sur le côté droit, il trouve Genghini (4'00") qui s'emmêle les pinceaux devant la puissance du centre (certaines personnes disaient que c'est un peintre). Le même Genghini tombe frappé par un coup de soleil, qui reçut un carton jaune sur l'action (4'08").

En face, les Sochaliens sont envers et Contout ; celui-ci se procure d'ailleurs de belles occasions bien repoussées par Vauvenargues Kéhi, notamment celle de la seconde période (6'55"). Action comparée à un slalom spécial par Stéphane Godin dans l'Alsace (enfin, Godin qui n'est pas un skieur dans sa rédaction dans ce cas-là). François Keller a beau asperger ses joueurs (4'44"), les courses ne sont pas suffisamment efficaces, eh oui on n'est pas chez ******.

La seconde mi-temps fait peur et tandis que les Sochaliens dominent et tirent à tout va, les Strasbourgeois n'arrivent guère à accélérer. La lumière aurait pu venir des remplaçants, tel Benchenane stoppé plus ou moins irrégulièrement dans la surface (7'15").

Au niveau de l'atmosphère, on notera que le stade a une fausse ambiance champêtre, contrebalancée par la présence d'une cité juste derrière (1'18"). Le tableau de marque semble antique (0") et la tribune est malgré tout accueillante. Le speaker a du mal à se faire entendre (1'50"), tandis que des penseurs solitaires (5'20") devisent intérieurement sur la performance sportive sous une grosse chaleur. Les Strasbourgeois viennent à la rescousse de la Ligue 2 (5'50"), il serait bon que cela soit bientôt réciproque.