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- Par athor
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Entre la Ligue des Champions et un bon vieux match de CFA, les supporters du Racing ont fait leur choix, direction le Jura !
Initialement prévue le vendredi 8 février, ce match entre le Racing et Jura-Sud avait été reporté pour cause d'intempéries, le terrain ayant été recouvert d'une épaisse couche de neige, le tube de cet hiver dans notre groupe B de CFA. Finalement, ces messieurs de la FFF n'ont eu d'autre choix que de reprogrammer la rencontre en semaine, un mercredi à 19h. Toujours à cause de la météo, ce n'est pas à Moirans-en-Montagne, lieu habituel des joutes de Jura-Sud, que la partie allait se jouer, mais à Molinges, sur terrain synthétique. Moirans, Molinges, des noms que même les plus férus de géographie française ont du mal à situer sur une carte. Heureusement pour les voyageurs du RCS que le GPS existe. Pour accéder à ce joli coin du Jura, il faut donc rejoindre Lons-le-Saunier par l'autoroute, avant de se lancer dans une course de côte dans le massif, en affrontant des pentes allant jusqu'à 16%. Heureusement que le paysage est à la hauteur, certains supporters iront même jusqu'à s'imaginer déménager dans cette contrée.
Alors que le GPS indique les derniers hectomètres, on cherche encore les panneaux de signalisation indiquant Molinges, mais au final, seul le panneau d'entrée du village et les lumières autour du terrain confirmera que nous sommes à destination. A destination, pas tout à fait, puisque l'accès au complexe se fait par un étroit passage sous la voie ferrée, situé à environ 500 mètres de l'entrée, passage évidemment inaccessible pour le bus des joueurs du Racing, qui finiront leur périple dans des J9 prêtés par le club local, tandis que Marc Keller et Guy Feigenbrugel, sans doute par conscience écologique, feront eux le chemin à pied.
Sur le parking, alors que la programmation un mercredi aurait pu freiner les instincts migrateurs des supporters strasbourgeois, c'est une jolie collection de plaques 67 et 68 qui s'amoncelle. Au final, c'est une bonne trentaine de fans bleus et blancs qui prennent d'assaut le stade Guillon, dans la joie, la bonne humeur mais surtout le froid. Direction donc la buvette qui propose un excellent vin chaud pour la modique somme de 1,50€, mais également des récits de faits divers locaux, comme cette course-poursuite entre la gendarmerie et un tracteur donc le conducteur affichait une alcoolémie de 3,5g (bienvenue dans le Jura). En prime, un programme d'avant-match en noir en blanc où on apprend notamment qu'il y a 40 ans, l'Ajax d'Amsterdam a disputé un match amical contre Cuiseaux-Louhans dans la région.
La tribune du complexe fleure bon le foot amateur, avec sa structure tubulaire et ses 5-6 rangées. Suffisant pour accueillir la maigre affluence de la soirée. Le match débute dans donc dans une ambiance de match amical, sans chants ni bruits. Un tir sur le poteau d'un joueur de Jura-Sud débloquera tout de même les cordes vocales alsaciennes. Mais comme trop souvent à l'extérieur cette saison, la première mi-temps des joueurs de François Keller est indigente et ceux-ci concède un penalty dès le premier quart d'heure. Il faudra quelques parades de Guillaume Gauclin pour éviter que le score ne s'aggrave, de jolies gestes salués comme il se doit.
La mi-temps sifflée, la pause consiste à tenter de réchauffer les extrémités corporelles mises à mal par le froid mordant. Heureusement qu'il y a le vin chaud.
La seconde période débute bien mieux de la part du Racing, les actions sont mieux construites, on sent enfin l'envie d'aller de l'avant et de revenir au score, et plus si affinités. Les encouragements se font de plus en plus pressants, renforcés encore par certaines décisions arbitrales plutôt contestables, pour rester dans le politiquement correct. Heureusement, la domination des bleus et blancs est récompensée par le premier but en CFA de Robin Binder. En tribune, on croit encore plus à ce premier succès en déplacement depuis la fin décembre et chaque offensive est poussée par une belle clameur.
En en restera finalement à ce match nul, qui n'arrange pas vraiment les affaires d'un Racing qui vise toujours la montée en National, mais qui peut laisser présager d'un mieux en déplacement, au vue de la seconde période.
Pour les quelques dizaines de supporters, l'heure est venue de fendre la nuit pour rentrer chez soi, le chauffage des voitures à fond, histoire de retrouver quelques sensations dans les orteils et les doigts. Pour d'autres sensations footballistiques, rendez-vous dès samedi à la Meinau.
Alors que le GPS indique les derniers hectomètres, on cherche encore les panneaux de signalisation indiquant Molinges, mais au final, seul le panneau d'entrée du village et les lumières autour du terrain confirmera que nous sommes à destination. A destination, pas tout à fait, puisque l'accès au complexe se fait par un étroit passage sous la voie ferrée, situé à environ 500 mètres de l'entrée, passage évidemment inaccessible pour le bus des joueurs du Racing, qui finiront leur périple dans des J9 prêtés par le club local, tandis que Marc Keller et Guy Feigenbrugel, sans doute par conscience écologique, feront eux le chemin à pied.
Sur le parking, alors que la programmation un mercredi aurait pu freiner les instincts migrateurs des supporters strasbourgeois, c'est une jolie collection de plaques 67 et 68 qui s'amoncelle. Au final, c'est une bonne trentaine de fans bleus et blancs qui prennent d'assaut le stade Guillon, dans la joie, la bonne humeur mais surtout le froid. Direction donc la buvette qui propose un excellent vin chaud pour la modique somme de 1,50€, mais également des récits de faits divers locaux, comme cette course-poursuite entre la gendarmerie et un tracteur donc le conducteur affichait une alcoolémie de 3,5g (bienvenue dans le Jura). En prime, un programme d'avant-match en noir en blanc où on apprend notamment qu'il y a 40 ans, l'Ajax d'Amsterdam a disputé un match amical contre Cuiseaux-Louhans dans la région.
La tribune du complexe fleure bon le foot amateur, avec sa structure tubulaire et ses 5-6 rangées. Suffisant pour accueillir la maigre affluence de la soirée. Le match débute dans donc dans une ambiance de match amical, sans chants ni bruits. Un tir sur le poteau d'un joueur de Jura-Sud débloquera tout de même les cordes vocales alsaciennes. Mais comme trop souvent à l'extérieur cette saison, la première mi-temps des joueurs de François Keller est indigente et ceux-ci concède un penalty dès le premier quart d'heure. Il faudra quelques parades de Guillaume Gauclin pour éviter que le score ne s'aggrave, de jolies gestes salués comme il se doit.
La mi-temps sifflée, la pause consiste à tenter de réchauffer les extrémités corporelles mises à mal par le froid mordant. Heureusement qu'il y a le vin chaud.
La seconde période débute bien mieux de la part du Racing, les actions sont mieux construites, on sent enfin l'envie d'aller de l'avant et de revenir au score, et plus si affinités. Les encouragements se font de plus en plus pressants, renforcés encore par certaines décisions arbitrales plutôt contestables, pour rester dans le politiquement correct. Heureusement, la domination des bleus et blancs est récompensée par le premier but en CFA de Robin Binder. En tribune, on croit encore plus à ce premier succès en déplacement depuis la fin décembre et chaque offensive est poussée par une belle clameur.
En en restera finalement à ce match nul, qui n'arrange pas vraiment les affaires d'un Racing qui vise toujours la montée en National, mais qui peut laisser présager d'un mieux en déplacement, au vue de la seconde période.
Pour les quelques dizaines de supporters, l'heure est venue de fendre la nuit pour rentrer chez soi, le chauffage des voitures à fond, histoire de retrouver quelques sensations dans les orteils et les doigts. Pour d'autres sensations footballistiques, rendez-vous dès samedi à la Meinau.
