Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Red Star - RCS, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par guigues
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Première journée et déjà premier choc en tribune pour les fans du Racing, qui étaient invités à se rendre de l'autre coté du périph' au mythique quoique vieillissant stade Bauer.

Stade de Paris.

L'autre nom du Stade Bauer, baptisé ainsi car il se situe le long de la Rue du Docteur Bauer. Drôle de nom pour une enceinte qui se situe juste de l'autre coté du boulevard périphérique. Là ou commence ce que l'on nomme crument la banlieue parisienne. Le stade est plus que centenaire et avouons-le, cela se remarque au premier coup d'oeil.

Constitué de trois tribunes dont une complètement fermée, une partiellement fermée et dont une section est réservée aux supporteurs visiteurs et enfin la tribune latérale couverte qui accueille le Kop local et par extension tout les supporteurs du Red Star. De plus le stade est situé en pleine agglomération, bordé de tours et d'un troquet devant son entrée principale. C'est depuis cet estaminet qu'une centaine de locaux souhaitent bruyamment la bienvenue aux deux bus venus d'Alsace. L'un affrété par le KCB, l'autre par les UB90. Entre la buvette et les autocars est déployée la maréchaussée, venue elle aussi en nombre.

Si le Red Star évolue traditionnellement au Stade Bauer, son nouveau et ambitieux président a dans les cartons un projet d'Arena moderne et couplée à des locaux commerciaux un peu plus loin à Saint Ouen. Toute ressemblance avec un certain Philippe Ginestet est purement fait exprès.

RCS fans on tour


En plus des associations de supporteurs, de nombreux Alsaciens ont fait le déplacement plus ou moins lointain par leurs propres moyens. Voitures et bien sûr métropolitain pour les nombreux expatriés dans la capitale. Au final on comptera environ 250 à 300 aficionados des bleus dans le parcage. Parcage qui malgré un visible coup de rafraichissement est plutôt de l'ancienne école. Les grilles tiennent avec du scotch, les gradins sont constitués d'un léger rehaussement en béton qui fait qu'il est malaisé de s'y mouvoir. Néanmoins la visibilité est correcte, si l'on fait abstraction du soleil couchant qui nous aveuglera une partie de la première mi-temps.

Au niveau des bâches apposées au grillage, il sera possible de distinguer les UB90, le KCB, évidemment les Punks gothiques mais aussi la banderole pour Sam, de nombreux drapeaux alsaciens et une banderole SOS-Ligue2.com soutenant la lutte initiée par les pensionnaires de cette division pour assister aux rencontres de football le samedi.

En face le Kop local est rempli, un milliers de supporteurs le composent. La minorité turbulente se situe à son extrême gauche derrière une bâche Red Star Fans et plusieurs drapeaux vert et blanc notamment Union Jack et dragon gallois. On notera la présence affichée des ultras de Grenoble, en raison des liens d'amitié qui les unissent aux franciliens.

Tifo

Alors qu'une reprise un peu punk du you'll never walk alone fait office de musique d'entrée des joueurs, les deux tribunes se parent de leur tifo respectif. Si les UB90 ont déployé leur traditionnel voile prédator , leur mascotte fétiche sorti tout droit du film éponyme, le Kop local se part lui d'un grand voile à la mémoire de Clément, jeune homme tragiquement décédé au début de l'été et qui fréquentait les travées du stade.

Le match part tout de suite à 100 à l'heure, sur le terrain comme dans les tribunes ou les deux parties enchaînent chants et gestuelles sans temps mort. Aidés par la toiture basse de leur tribune, les locaux semblent un poil plus bruyants. Mais il n'est pas aisé de juger tant le parcage strasbourgeois s'égosille sous la direction de son maître d'orchestre et capo. Comme il le rappellera à plusieurs reprises pour motiver les troupes, les fans ont répondu présents en nombre et il faut donc en profiter pour pousser nos bleus vers la victoire.

Oui mais voilà, les bleus jouent en violet. « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? » Pourquoi donc cet attentat visuel ? Les UB90 ont clairement choisi le camp de la tradition et adressent donc un message explicite au Staff et à Marc Keller : « le RCS joue en bleu et blanc ». A plusieurs reprises ce même slogan sera entonné et continuera de l'être jusqu'à que l'erreur vestimentaire soit réparée.

Breaking Bad

La seconde mi-temps se déroule entre espoir et panique au gré des attaques et contre attaques des deux camps. Au final après un dernier cri mélangeant excitation puis déception, Julien Perrin rate sa reprise et les deux équipes regagnent les vestiaires sous les applaudissements de leurs supporteurs respectifs.
Alors que le stadier qui nous surveille, ressemble étrangement au Heisenberg joué par Bryan Craston dans la fameuse série qui reprend cette semaine, c'est Marc Keller qui fait son apparition sur la pelouse pour aller saluer les Strasbourgeois. Il est immédiatement interpellé sur le comment du pourquoi du violet et donnera un semblant d'explications peu convaincantes.

Ensuite c'est la traditionnelle attente du top départ qui sera donné par les forces de l'ordre, une fois que les alentours du stade seront jugés suffisamment dégagés. Ce laps de temps sera l'occasion d'assister à la sortie des joueurs, qui empruntent le même chemin que les supporteurs. Certains comme Milovan Sikimic proposent en souriant d'emprunter le même bus que les fans pour le retour à Strasbourg, d'autre comme Hassidou se prêtent à la séance photo souvenir.

Finalement tout le monde est libéré, d'abord les voyageurs en bus, puis les supporteurs venus par leur propre moyen à qui la nuit parisienne réserve encore bien des surprises. Mais ça c'est une autre histoire.

guigues

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