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- Par dimonou
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Boulogne, c'est où ? c'est quoi ? ça joue en quelle division ?
Pour commencer, une petite mise au point. Nous ne parlons pas du Bois de Boulogne, ni de Boulogne-Billancourt. Ceux qui pensaient faire un tour dans les quartiers chauds parisiens ou simplement revoir Raymond Domenech devront encore attendre. Deuxième précision : le RCS ne se déplacera pas à Bologne. Que les rêves de Série A s'effacent immédiatement : c'est bel et bien à Boulogne-sur-Mer que les Racingmen vont faire un petit tour.
Ce sera le premier déplacement depuis une "éternité" dans ce joli département. Le dernier, c'était le 18 mai 2009 à... Boulogne-sur-Mer. Une défaite 1-0 qui condamne presque (on a envie d'écrire "déjà") le club à une ridicule quatrième place et à une seconde saison en Ligue 2.
L'USBCO est fondé en 1898 sous le nom d'US Boulonnaise, et est rapidement l'un des meilleurs clubs de France. Champion USFSA "maritime" en 1904, 1905, 1906, 1909 et 1922, le club rencontre le RCS en 1925, pour le compte des 16e de finales de la coupe de France. C'est le club pas-de-calaisien qui s'impose, 3-1; le RCS 3e de DH Alsace est moins redoutable que l'USB 6e de DH Nord-Pas-de-Calais : ça laisse songeur...
En 1935, le club passe professionnel et joue en Division 2 Nord. Ses performances ont encore un impact direct sur l'histoire du RCS: en 1937, après avoir éliminé Mulhouse, Roubaix et le RC Paris, le club rencontre en demi-finale le FC Sochaux, alors en très bonne position en championnat. Tandis que l'USB est étrillée par le club de Montbéliard, l'autre demi-finale tourne à l'avantage de... Strasbourg, finaliste malheureux de cette édition de la coupe.
Le RCS y côtoie le club boulonnais deux fois. La première, en 1960-1961. Le match aller, au stade de la Libération flambant neuf , est une défaite 4-3, suivi au retour par une victoire... 5-0 à la Meinau. Le Racing, quatrième, est promu dans un groupe dominé par le SO Montpelliérain et le FC Metz. La seconde, en 1976-1977. Le match aller, joué à la Meinau, est une victoire éclatante 4-1 du RCS. Dans un stade vide (2594 spectateurs), peu nombreux sont ceux qui ont assisté au troisième pénalty réussi d'Albert Gemmrich cette saison.
En 2005, le club remonte en National: retour réussi puisqu'en deux saisons, le club retrouve enfin sa D2, bien qu'un peu remodelée : il n'y a plus qu'un seul groupe et il veut qu'on le nomme Ligue et non Division... Pourtant, l'USBCO s'adapte vite et réalise même son rêve : une montée en Ligue 1, réalisée en 2009.
Les Boulonnais ne tiennent pas une saison en L1, et sont relégués en 2010 en compagnie du Mans UC 72 et du Grenoble Foot 38 (notez qu'aucune des trois formations reléguées cette saison-là n'est encore ou L2 ou L1).
L'USBCO s'est donc renforcée, avec la venue de Keita Alhassane (ex-Metz), Nicolas Raynier (ex-Amiens) et de très nombreux attaquants. Même si l'objectif est officiellement... le maintien, on se doute que les Rouges-et-Noirs ne s'en contenteront pas.
De plus, on notera qu'en 90 ans de rencontres environs, le Racing ne s'est jamais imposé à Boulogne-sur-Mer (si ça peut rassurer les plus prédisposés aux cauchemars, le RCS s'est imposé une fois à Calais, en 1931, à seulement 35 kilomètres de Boulogne). Pour la saison en cours, le club boulonnais, actuellement 5e, est invaincu à domicile (deux victoires, un nul). La tâche s'annonce... difficile.
Nord-Pas de Calais
Boulogne-sur-Mer est une charmante bourgade de 43000 habitants située dans le Pas-de-Calais, sur la côte d'Opale, d'où le nom du club : US Boulogne Côte-d'Opale.Ce sera le premier déplacement depuis une "éternité" dans ce joli département. Le dernier, c'était le 18 mai 2009 à... Boulogne-sur-Mer. Une défaite 1-0 qui condamne presque (on a envie d'écrire "déjà") le club à une ridicule quatrième place et à une seconde saison en Ligue 2.
Ligue 2, vous avez dit Ligue 2?
Hé oui, vous avez bien lu. Il fut une époque où l'USBCO évoluait en Ligue 2, et même une plus ancienne, où le Racing y évoluait aussi. On voit tout de suite les survivants se lever : "comme un air de 2008-2009 ! Ah Montpellier, Metz, Troyes, Châteauroux, Amiens, que de nostalgie !" Et pourtant, les deux clubs se sont croisés à plusieurs reprises, et pas seulement en 2008-2009.L'USBCO est fondé en 1898 sous le nom d'US Boulonnaise, et est rapidement l'un des meilleurs clubs de France. Champion USFSA "maritime" en 1904, 1905, 1906, 1909 et 1922, le club rencontre le RCS en 1925, pour le compte des 16e de finales de la coupe de France. C'est le club pas-de-calaisien qui s'impose, 3-1; le RCS 3e de DH Alsace est moins redoutable que l'USB 6e de DH Nord-Pas-de-Calais : ça laisse songeur...
En 1935, le club passe professionnel et joue en Division 2 Nord. Ses performances ont encore un impact direct sur l'histoire du RCS: en 1937, après avoir éliminé Mulhouse, Roubaix et le RC Paris, le club rencontre en demi-finale le FC Sochaux, alors en très bonne position en championnat. Tandis que l'USB est étrillée par le club de Montbéliard, l'autre demi-finale tourne à l'avantage de... Strasbourg, finaliste malheureux de cette édition de la coupe.
Première éclipse
La seconde guerre mondiale provoque la remise de l'US Boulogne aux oubliettes. Obligé de repartir en D3 régionale à cause du bombardement de ses infrastructures, le club remonte rapidement en DH où il reste 7 saisons. Les résultats en DH sont très moyens et pourtant, grâce au soutien d'un certain Pierre Wattez, le club obtient une licence professionnelle en 1959 et obtient l'autorisation de jouer en Division 2.Le RCS y côtoie le club boulonnais deux fois. La première, en 1960-1961. Le match aller, au stade de la Libération flambant neuf , est une défaite 4-3, suivi au retour par une victoire... 5-0 à la Meinau. Le Racing, quatrième, est promu dans un groupe dominé par le SO Montpelliérain et le FC Metz. La seconde, en 1976-1977. Le match aller, joué à la Meinau, est une victoire éclatante 4-1 du RCS. Dans un stade vide (2594 spectateurs), peu nombreux sont ceux qui ont assisté au troisième pénalty réussi d'Albert Gemmrich cette saison.
Deuxième éclipse
Après avoir pourtant joué les premiers rôles au début des années 1970, le club est relégué en D3 en 1979, et se retrouve en DH en 1982. Réussissant la remontée immédiate, le club se transforme en bonne équipe de D3/D4, puis en sympathique équipe de CFA. Oublié du monde professionnel, l'USBCO ne prépare pas moins son retour et obtient sa première promotion en National en 2001 ; sans parvenir à se maintenir.En 2005, le club remonte en National: retour réussi puisqu'en deux saisons, le club retrouve enfin sa D2, bien qu'un peu remodelée : il n'y a plus qu'un seul groupe et il veut qu'on le nomme Ligue et non Division... Pourtant, l'USBCO s'adapte vite et réalise même son rêve : une montée en Ligue 1, réalisée en 2009.
Les Boulonnais ne tiennent pas une saison en L1, et sont relégués en 2010 en compagnie du Mans UC 72 et du Grenoble Foot 38 (notez qu'aucune des trois formations reléguées cette saison-là n'est encore ou L2 ou L1).
Troisième éclipse?
Les temps sont durs pour l'USBCO : après deux saisons moyennes et ratées en Ligue 2, le club est relégué en National en 2012, et manque son retour avec une treizième place des plus décevantes. Cette saison est celle de la dernière chance, car une non-montée serait synonyme de perte du statut professionnel.L'USBCO s'est donc renforcée, avec la venue de Keita Alhassane (ex-Metz), Nicolas Raynier (ex-Amiens) et de très nombreux attaquants. Même si l'objectif est officiellement... le maintien, on se doute que les Rouges-et-Noirs ne s'en contenteront pas.
De plus, on notera qu'en 90 ans de rencontres environs, le Racing ne s'est jamais imposé à Boulogne-sur-Mer (si ça peut rassurer les plus prédisposés aux cauchemars, le RCS s'est imposé une fois à Calais, en 1931, à seulement 35 kilomètres de Boulogne). Pour la saison en cours, le club boulonnais, actuellement 5e, est invaincu à domicile (deux victoires, un nul). La tâche s'annonce... difficile.
