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- Par kibitz
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Retour sur la dernière saga strasbourgeoise, avec en fond de toile le basculement du pouvoir en quelques jours...
Il n'y a pas bien longtemps, dans une galaxie pas très lointaine... Alors que les troupes strasbourgeoises ont remporté la bataille du Stade de France et mis fin aux velléités des armées sochaliennes et messines, le calme règne à nouveau sur le Grand Est et tous songent à un avenir radieux dans la capitale...
La menace fantoche ? Malheureusement, au lendemain d'une dernière victoire, l'équilibre se voit menacer par une attaque médiatique. A quelques heures de la prise de pouvoir par Philippe Ginestet, l'homme fort annoncé, Marc Keller le populaire monte à la tribune et met le feu à l'espace public en annonçant son départ. Le peuple alsacien tombe des nues, l'harmonie à peine retrouvée est à nouveau en danger.
L'attaque des clowns. Incrédules, tout le monde va assister à un duel médiatique entre deux hommes qui luttaient encore ensemble il y a peu. Marc Keller dégaine le premier et confirme son funeste projet devant l'assemblée de Sportshow. Ginestet a beau en appeler à un débat public, la crise a déjà explosé. Les citoyens appellent aux armes et à la mobilisation générale. Les masques semblent tomber, la machination ourdie avec perfidie est dévoilée à temps. La cause est entendue, l'obscur Ginestet doit être neutralisé. Les jeux du cirque ont commencé, mais ils ne font plus rire personne. Que la farce soit avec nous...
La contre-attaque empire. Tandis que l'élan populaire gronde de confisquer les pleins pouvoirs à Ginestet, celui-ci annonce qu'il reporte sa décision de devenir président, pour le bien du Racing. Coup de théâtre ! Le vieux maître Gindorf, en gardien du temple, intervient alors pour apaiser les débats, ramenant tout le monde à la table des discussions. Le dialogue semble reprendre. Un compromis est même trouvé, avec l'annonce que les solutions seront rendues publiques jeudi. Le peuple respire à nouveau, la crise ne dégénèrera pas en conflit meurtrier.
Le retour du jeudi. Mais la veille, Ginestet sabre le calme à peine retrouvé en annulant sa participation à la conférence de presse collective, programmant par la même occasion son intervention à Sportshow dimanche. En ces heures à nouveau sombres au royaume du Racing, il annonce une nouvelle qui fera date dans l'histoire. Aussitôt, les rumeurs les plus folles courent dans les couloirs strasbourgeois. On en vient même à annoncer, pour contrer le petit prince Keller et son clan, un retour à la démocratie totale avec revente des parts majoritaires de Ginestet aux supporters ! Le bras de fer est relancé, il ne pourra décidément en rester qu'un. Les partisans des deux camps fourbissent leurs armes, le dénouement est proche, et la fin du complot imminente.
La guerre des toiles. Sans que l'on sache réellement qui a le premier tissé sa toile pour y capturer l'autre, le conflit entre Ginestet et Keller semble s'achever samedi sur la victoire du second. Ginestet, acculé, rend les armes et décide de quitter le directoire. Marc Keller est pressenti pour prendre la présidence du club après un intermède d'Egon Gindorf. Le pouvoir a basculé en quelques heures, un nouvel homme fort en remplace un autre.
La revanche du site. Vaincu, Ginestet compte les cadavres à Sportshow. Le site de la Meinau notamment, aurait bénéficié de nombreux projets (écrans géants, boutique), tout comme certains investissements sportifs. Les comptes sont douloureux, la division des hommes aura affaibli à la fois l'image et les moyens financiers du Racing. La vente de toutes les actions aux supporters n'aura finalement pas lieu, en bref, toutes les spéculations tombent à l'eau. Ginestet cède le pouvoir et se retire, avec son argent, ne laissant que des interrogations sur la réalité de ses projets et sur ce qu'il s'est réellement passé dans les coulisses du pouvoir strasbourgeois durant cette folle semaine. Aucune prestation télévisée n'aura finalement été convaincante. Le vainqueur sort renforcé de son duel, mais c'est toute l'image du directoire strasbourgeois qui a tremblé...
Aujourd'hui, le conflit semble terminé, mettant fin aux enjeux et aux débats manichéens qui ont ébranlé notre petit univers. Qui était le bien, qui était le mal ? Nul ne le saura sans doute jamais vraiment. Il n'y a pas si longtemps, dans une galaxie pas si lointaine, les choses continueront. Peut-être pas comme avant, mais elles continueront...
La menace fantoche ? Malheureusement, au lendemain d'une dernière victoire, l'équilibre se voit menacer par une attaque médiatique. A quelques heures de la prise de pouvoir par Philippe Ginestet, l'homme fort annoncé, Marc Keller le populaire monte à la tribune et met le feu à l'espace public en annonçant son départ. Le peuple alsacien tombe des nues, l'harmonie à peine retrouvée est à nouveau en danger.
L'attaque des clowns. Incrédules, tout le monde va assister à un duel médiatique entre deux hommes qui luttaient encore ensemble il y a peu. Marc Keller dégaine le premier et confirme son funeste projet devant l'assemblée de Sportshow. Ginestet a beau en appeler à un débat public, la crise a déjà explosé. Les citoyens appellent aux armes et à la mobilisation générale. Les masques semblent tomber, la machination ourdie avec perfidie est dévoilée à temps. La cause est entendue, l'obscur Ginestet doit être neutralisé. Les jeux du cirque ont commencé, mais ils ne font plus rire personne. Que la farce soit avec nous...
La contre-attaque empire. Tandis que l'élan populaire gronde de confisquer les pleins pouvoirs à Ginestet, celui-ci annonce qu'il reporte sa décision de devenir président, pour le bien du Racing. Coup de théâtre ! Le vieux maître Gindorf, en gardien du temple, intervient alors pour apaiser les débats, ramenant tout le monde à la table des discussions. Le dialogue semble reprendre. Un compromis est même trouvé, avec l'annonce que les solutions seront rendues publiques jeudi. Le peuple respire à nouveau, la crise ne dégénèrera pas en conflit meurtrier.
Le retour du jeudi. Mais la veille, Ginestet sabre le calme à peine retrouvé en annulant sa participation à la conférence de presse collective, programmant par la même occasion son intervention à Sportshow dimanche. En ces heures à nouveau sombres au royaume du Racing, il annonce une nouvelle qui fera date dans l'histoire. Aussitôt, les rumeurs les plus folles courent dans les couloirs strasbourgeois. On en vient même à annoncer, pour contrer le petit prince Keller et son clan, un retour à la démocratie totale avec revente des parts majoritaires de Ginestet aux supporters ! Le bras de fer est relancé, il ne pourra décidément en rester qu'un. Les partisans des deux camps fourbissent leurs armes, le dénouement est proche, et la fin du complot imminente.
La guerre des toiles. Sans que l'on sache réellement qui a le premier tissé sa toile pour y capturer l'autre, le conflit entre Ginestet et Keller semble s'achever samedi sur la victoire du second. Ginestet, acculé, rend les armes et décide de quitter le directoire. Marc Keller est pressenti pour prendre la présidence du club après un intermède d'Egon Gindorf. Le pouvoir a basculé en quelques heures, un nouvel homme fort en remplace un autre.
La revanche du site. Vaincu, Ginestet compte les cadavres à Sportshow. Le site de la Meinau notamment, aurait bénéficié de nombreux projets (écrans géants, boutique), tout comme certains investissements sportifs. Les comptes sont douloureux, la division des hommes aura affaibli à la fois l'image et les moyens financiers du Racing. La vente de toutes les actions aux supporters n'aura finalement pas lieu, en bref, toutes les spéculations tombent à l'eau. Ginestet cède le pouvoir et se retire, avec son argent, ne laissant que des interrogations sur la réalité de ses projets et sur ce qu'il s'est réellement passé dans les coulisses du pouvoir strasbourgeois durant cette folle semaine. Aucune prestation télévisée n'aura finalement été convaincante. Le vainqueur sort renforcé de son duel, mais c'est toute l'image du directoire strasbourgeois qui a tremblé...
Aujourd'hui, le conflit semble terminé, mettant fin aux enjeux et aux débats manichéens qui ont ébranlé notre petit univers. Qui était le bien, qui était le mal ? Nul ne le saura sans doute jamais vraiment. Il n'y a pas si longtemps, dans une galaxie pas si lointaine, les choses continueront. Peut-être pas comme avant, mais elles continueront...
