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- Par vincenzo
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Après une défaite 1-2 à Haguenau contre une solide équipe du Slavia, le Racing ne s'est pas vraiment rassuré lors de ce dernier match de préparation.
La rencontre entre le racing et le Slavia de Prague, qui va tenter de se qualifier en Ligue des Champions, donnait aux supporters présents (plus de 2000) un avant-goût de la saison européenne de Strasbourg. Mais l'objectif pour Jacky Duguépéroux était sans aucun doute la préparation de la réception de l'AJ Auxerre le WE prochain.
Le Slavia de Prague, qui jouait là le deuxième de ses 3 matchs en 3 jours, entamait la partie sans leur équipe type. Des joueurs titulaires habituellement n'étaient pas tous présents sur le terrain au moment du coup d'envoi et on pouvait apprécier au milieu de terrain le talent de 2 jeunes de joueurs de tout juste 17 ans, Cerny et Suchy, qui n'ont pas démérité. Du côté alsacien, Jacky Duguépéroux faisait jouer une équipe qui pourrait bien être celle qui débutera le championnat (sauf un retour de blessure de Pontus Farnerud), avec Diané en milieu droit pour compenser le départ d'Abdessadki.
Pourtant, dès la 5ième minute, Deroff laissait s'échapper à la limite du hors-jeu sur la droite de la défense la recrue nigériane Suwonmiho, dont le centre était repris par Pitak qui devançait Devaux dans son duel. Les erreurs de placement et de marquage que Duguépéroux voulait éviter handicapaient déjà le racing. Touché dans son orgueil, les strasbourgeois montraient l'envie de revenir, mais le manque d'application sur les passes et les contrôles les empêchait d'avoir un jeu fluide au milieu de terrain. Certains joueurs parvenaient toutefois à hausser le niveau de jeu, comme Le Pen sur cette belle ouverture pour Diané dont la frappe contrée in extremis amenait un corner. Dans son 4-4-2 classique, Strasbourg jouait alors beaucoup sur les ailes, où Deroff tentait d'aider Diané tout comme Boka soutenait Le Pen. C'est d'ailleurs suite à une touche obtenue par une belle montée de Boka que Johansen récupérait à la 21ième minute un ballon mal dégagé par la défense tchèque, et trompait Kozacik d'une belle frappe croisée. Strasbourg avait d'autres occasions sur coups de pied arrêtés (corners bien tirés, coup-franc dangereux mais mal exploité par Le Pen) ou sur des frappes de loin (Pagis notamment), mais le score en restait là.
En deuxième mi-temps, le Slavia, sans doute fatigué par ses matchs à répétition, faisait rentrer de nouveaux joueurs de talent (Hrdlicka, Gedeon, Fort pour ne citer qu'eux) , qui allaient faire mal d'entrée de jeu. Kanté, dépassé plusieurs fois par Fort (deuxième meilleur buteur du championnat tchèque il y a 2 ans), laissait centrer l'attaquant rouge et blanc au dessus de Cassard, lobé, dont la claquette trop courte retombait sur la tête de Pitak, qui devançait une fois de plus son défenseur direct (Deroff) pour pousser le ballon au fond des filets (50ième minute). Par la suite, le milieu strasbourgeois réorganisé (système de jeu différent, avec Le Pen et Pagis devant Farnerud en meneur de jeu, Lacour remplaçant Diané) avait du mal à se montrer dangereux. Boka et Deroff ne sont plus montés, le soutien offensif était rare, et surtout les tchèques cassaient le rythme par des fautes incessantes qui ont eu le don d'énerver le capitaine Pagis, qui avait du mal à calmer ses nerfs (3 cartons jaunes distribués, échauffourée entre joueurs). Points positifs, les rentrées de Keita, Haggui et de Mouloungui faisaient du bien au racing à la fin du match. L'arbitre de la rencontre aurait pu siffler un pénalty sur une faute sur Le Pen à un quart d'heure du terme, mais il en décidait autrement. Toujours dans ce dernier quart d'heure plus animé, une frappe de loin de Pagis ne trompait pas la vigilence de Kozacik malgré un rebond assez vicieux, et Le Pen voyait son tir contré par un défenseur tchèque... Les joueurs tchèques avaient tenu bon.
Duguépéroux sait qu'il lui reste du pain sur la planche, et ce dans tous les secteurs de jeu. La défense n'a pas été rassurante, le milieu s'est bien battu mais a manqué de fluidité dans son jeu technique, et sur le front de l'attaque, Pagis était bien esseulé. L'adversaire a su gêner les strasbourgeois et n'a pas été trop perturbé par ses 8 changements en deuxième mi-temps... son groupe homogène lui permet d'être optimiste avant le tour de qualification pour la ligue des champions qui les attend bientôt.
Au niveau des joueurs, seuls Pagis et Le Pen se sont vraiment montrés à leur avantage par leur vision du jeu et la qualité de leurs passes. Diané a montré qu'il savait défendre, mais a manqué de percussion en attaque. Johansen a été peu vu : souvent mal placé et peu disponible, son beau but aura été l'arbre qui cache la forêt. Bassila a eu 20 premières minutes très difficiles, avant de rentrer dans le match. Boka s'est bien battu jusqu'au bout, il a passé une deuxième mi-temps plus défensive que la première. Kanté a fait une bonne première mi-temps, mais a été dépassé par Fort en deuxième mi-temps. Devaux s'est laissé devancé par Pitak sur le premier but, et un réalisé un match correct. Deroff se sera démené sur son côté droit, mais il s'est sorti peu à peu du match, perturbé par les fautes incessantes des attaquants adverses. Quant à Cassard, il a bien parlé, mais son intervention hasardeuse sur le deuxième but ne va pas franchement rassurer les défenseurs alsaciens. Quant à Alexander Farnerud, il est toujours aussi dur de l'évaluer : très irrégulier dans son jeu, il est capable du meilleur comme du pire ! Les remplaçants (Keita, Haggui, Mouloungui et Lacour) auront apporté un plus indéniable par leur fraicheur...
En face, on a pu admirer les qualités de débordement de Fort, le réalisme de Pitak, la bonne vision du jeu de Hrdlicka, et le gros travail abattu par Gédéon.
Bref, il y a encore du travail au racing !! Auxerre, qui jouera en milieu de semaine le trophée des champions, sera-t-il plus au point que le racing ? Réponse dans une semaine... déjà.
Le Slavia de Prague, qui jouait là le deuxième de ses 3 matchs en 3 jours, entamait la partie sans leur équipe type. Des joueurs titulaires habituellement n'étaient pas tous présents sur le terrain au moment du coup d'envoi et on pouvait apprécier au milieu de terrain le talent de 2 jeunes de joueurs de tout juste 17 ans, Cerny et Suchy, qui n'ont pas démérité. Du côté alsacien, Jacky Duguépéroux faisait jouer une équipe qui pourrait bien être celle qui débutera le championnat (sauf un retour de blessure de Pontus Farnerud), avec Diané en milieu droit pour compenser le départ d'Abdessadki.
Pourtant, dès la 5ième minute, Deroff laissait s'échapper à la limite du hors-jeu sur la droite de la défense la recrue nigériane Suwonmiho, dont le centre était repris par Pitak qui devançait Devaux dans son duel. Les erreurs de placement et de marquage que Duguépéroux voulait éviter handicapaient déjà le racing. Touché dans son orgueil, les strasbourgeois montraient l'envie de revenir, mais le manque d'application sur les passes et les contrôles les empêchait d'avoir un jeu fluide au milieu de terrain. Certains joueurs parvenaient toutefois à hausser le niveau de jeu, comme Le Pen sur cette belle ouverture pour Diané dont la frappe contrée in extremis amenait un corner. Dans son 4-4-2 classique, Strasbourg jouait alors beaucoup sur les ailes, où Deroff tentait d'aider Diané tout comme Boka soutenait Le Pen. C'est d'ailleurs suite à une touche obtenue par une belle montée de Boka que Johansen récupérait à la 21ième minute un ballon mal dégagé par la défense tchèque, et trompait Kozacik d'une belle frappe croisée. Strasbourg avait d'autres occasions sur coups de pied arrêtés (corners bien tirés, coup-franc dangereux mais mal exploité par Le Pen) ou sur des frappes de loin (Pagis notamment), mais le score en restait là.
En deuxième mi-temps, le Slavia, sans doute fatigué par ses matchs à répétition, faisait rentrer de nouveaux joueurs de talent (Hrdlicka, Gedeon, Fort pour ne citer qu'eux) , qui allaient faire mal d'entrée de jeu. Kanté, dépassé plusieurs fois par Fort (deuxième meilleur buteur du championnat tchèque il y a 2 ans), laissait centrer l'attaquant rouge et blanc au dessus de Cassard, lobé, dont la claquette trop courte retombait sur la tête de Pitak, qui devançait une fois de plus son défenseur direct (Deroff) pour pousser le ballon au fond des filets (50ième minute). Par la suite, le milieu strasbourgeois réorganisé (système de jeu différent, avec Le Pen et Pagis devant Farnerud en meneur de jeu, Lacour remplaçant Diané) avait du mal à se montrer dangereux. Boka et Deroff ne sont plus montés, le soutien offensif était rare, et surtout les tchèques cassaient le rythme par des fautes incessantes qui ont eu le don d'énerver le capitaine Pagis, qui avait du mal à calmer ses nerfs (3 cartons jaunes distribués, échauffourée entre joueurs). Points positifs, les rentrées de Keita, Haggui et de Mouloungui faisaient du bien au racing à la fin du match. L'arbitre de la rencontre aurait pu siffler un pénalty sur une faute sur Le Pen à un quart d'heure du terme, mais il en décidait autrement. Toujours dans ce dernier quart d'heure plus animé, une frappe de loin de Pagis ne trompait pas la vigilence de Kozacik malgré un rebond assez vicieux, et Le Pen voyait son tir contré par un défenseur tchèque... Les joueurs tchèques avaient tenu bon.
Duguépéroux sait qu'il lui reste du pain sur la planche, et ce dans tous les secteurs de jeu. La défense n'a pas été rassurante, le milieu s'est bien battu mais a manqué de fluidité dans son jeu technique, et sur le front de l'attaque, Pagis était bien esseulé. L'adversaire a su gêner les strasbourgeois et n'a pas été trop perturbé par ses 8 changements en deuxième mi-temps... son groupe homogène lui permet d'être optimiste avant le tour de qualification pour la ligue des champions qui les attend bientôt.
Au niveau des joueurs, seuls Pagis et Le Pen se sont vraiment montrés à leur avantage par leur vision du jeu et la qualité de leurs passes. Diané a montré qu'il savait défendre, mais a manqué de percussion en attaque. Johansen a été peu vu : souvent mal placé et peu disponible, son beau but aura été l'arbre qui cache la forêt. Bassila a eu 20 premières minutes très difficiles, avant de rentrer dans le match. Boka s'est bien battu jusqu'au bout, il a passé une deuxième mi-temps plus défensive que la première. Kanté a fait une bonne première mi-temps, mais a été dépassé par Fort en deuxième mi-temps. Devaux s'est laissé devancé par Pitak sur le premier but, et un réalisé un match correct. Deroff se sera démené sur son côté droit, mais il s'est sorti peu à peu du match, perturbé par les fautes incessantes des attaquants adverses. Quant à Cassard, il a bien parlé, mais son intervention hasardeuse sur le deuxième but ne va pas franchement rassurer les défenseurs alsaciens. Quant à Alexander Farnerud, il est toujours aussi dur de l'évaluer : très irrégulier dans son jeu, il est capable du meilleur comme du pire ! Les remplaçants (Keita, Haggui, Mouloungui et Lacour) auront apporté un plus indéniable par leur fraicheur...
En face, on a pu admirer les qualités de débordement de Fort, le réalisme de Pitak, la bonne vision du jeu de Hrdlicka, et le gros travail abattu par Gédéon.
Bref, il y a encore du travail au racing !! Auxerre, qui jouera en milieu de semaine le trophée des champions, sera-t-il plus au point que le racing ? Réponse dans une semaine... déjà.
