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- Après-match
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- Par aimeffe
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La victoire était indispensable pour les Racingmen mais ils n'empochent finalement qu'un point, point notamment préservé par une défense de fer et un Stéphane Cassard irréprochable.
Le constat de Jacky Duguépéroux à la fin du match face à Bordeaux était lucide : « Strasbourg est en difficulté au niveau du jeu ». Heureusement pour le club, après le match qu'il a sorti face à Metz, Stéphane Cassard a, une nouvelle fois fait un match exceptionnel et offert ainsi un visage plus réjouissant que ses partenaires « offensifs ».
Cassard, à nouveau très bon
La première mi-temps fut bien terne. Peu d'actions, pas d'occasion, un manque de rythme et un match qui se jouait, ou plutôt qui se passait essentiellement au milieu de terrain. Le portier alsacien eut à faire un plongeon relativement simple lors d'une frappe de Menegazzo. Cinq minutes plus tard, Mavuba prit le temps de contrôler un ballon renvoyé timidement par la défense strasbourgeoise et d'armer un tire que Stéphane Cassard détourna des deux points au prix d'une belle envolée vers sa lucarne gauche. Après la mi-temps, le match devint chaud pour Strasbourg. A l'heure de jeu Cassard remporte son face à face en sortant dans les pieds de Faubert qui avait été parfaitement servi par Darcheville. Cassard est en forme, les Girondins ne le laisseront pas souffler. A la 65ème minute, il détourne en corner, grâce à une parade d'anthologie, un tir croisé de Perea. Cassard ? Assurément l'homme du match !
La défense strasbourgeoise
Guillaume Lacour et Arthur Boka ont chacun occupé leur côté avec beaucoup de professionnalisme. Comme souvent pour ces deux joueurs ils n'ont pas été les acteurs les plus en vue de l'équipe mais servent leur club sans compter. On regrette toutefois que ces latéraux ne viennent pas plus fréquemment renforcer le secteur offensif du Racing. Boka a tenté mais ses centres ont manqué de précision.
La charnière centrale, a, elle fait son travail. Cédric Kanté et Karim Haggui ont été solides. L'ancien capitaine des Bleus a fait très peu d'erreur et a joué juste sans fioriture. Le Tunisien a quant à lui encore impressionné par sa lecture du jeu au dessus de la moyenne et sa science du placement preuve d'une belle maturité pour un si jeune joueur.
L'entre-jeu, composition inédite mais pas encore rentable
Sans Pontus Farnerud et Ulrich Le Pen laissés sur le banc mais avec le cadet des Farnerud et Hosni, le milieu strasbourgeois n'a encore pas donné pleine satisfaction.
Sidi Keita confirme match après match et montre qu'il est indispensable. Irréprochable dans la récupération, il s'est efforcé d'orienter le jeu offensivement cherchant toujours à jouer vite vers ses partenaires. On a craint le pire en première mi-temps quand il se lança dans un tacle par derrière que certains arbitres auraient sanctionné d'un carton rouge.
A ses côtés était aligné pour la première fois l'Egyptien Hosni Abd Rabo. Il a été un des joueurs le plus en vue lors de la première période. Physique et technique à la fois, il a beaucoup couru, sa première sortie devant son public est encourageante, même si la deuxième partie du match fut un cran en dessous de la première. Il a tenté par deux fois des tirs lointains dont l'un d'eux était cadré mais pas suffisamment appuyé. Assurément un atour pour le futur proche.
Pascal Johansen, quant à lui, a souvent du se résoudre à défendre. Il est un des rares Alsaciens a avoir essayer d'aller de l'avant au retour des vestiaires et de garder la possession du ballon. En soutien des deux attaquants, Alexander Farnerud n'y était tout simplement pas. Lent, peu impliqué, maladroit et toujours aussi faible dans les contacts, le Suédois n'a rien apporté. Le Pen, qui l'a remplacé, a tenté d'apporter sa fraîcheur dans une position assez axiale mais en vain. L'entrée d'Arrache à la 77ème minute changea l'organisation du Racing. Sur le centre de son capitaine, l'international Algérien aurait pu offrir le hold up à ses partenaires en reprenant de demi-volée le ballon. Malheureusement sans danger pour Ramé.
Pas d'occasions malgré la possession du ballon
Mickaël Pagis et Haikel Gmamdia ont été privés de ballons. Le capitaine du Racing n'a que peu peser sur le match et a été coupable de multiples pertes de balles et mauvais contrôle, chose peu habituelle chez lui. Souvent positionné très bas pour chercher les ballons, il n'a pas eu d'impact sur cette rencontre. Le goléador alsacien cherche encore sa place dans ce Racing version 2005-2006. L'international tunisien, titularisé pour la première fois dans son nouveau club, n'aura fait chanter les supporters strasbourgeois que lors d'une passe de la tête en retrait vers Pagis dont le tir passa à côté des buts de Ramé. Souvent en mouvement, Gmamdia a tenté de multiplier les appels mais la défense girondine veillait au grain.
Les Bordelais
Ulrich Ramé à passé une soirée tranquille. Sa plus grosse frayeur, c'est son coéquipier Planus qui lui a donné en manquant de peu de marquer un but contre son camp lors d'un dégagement. Jurietti et Jemalli ont verrouillé les côtés. Ricardo peut être content d'avoir réussi à conserver Kodjo Afanou (qui était sur le départ jusqu'à cette après-midi). Le solide défenseur est à créditer d'un bon match.
Après une première mi-temps très peu vivante, les Aquitains ont décidé de jouer plus haut en seconde période. C'est à partir de ce moment-là que Mavuba, Menegazzo et Faubert ont commencé à être les dominateurs du match. Les trois joueurs ont été les animateurs de la soirée et les bons serviteurs de Laslandes et Darcheville qui, heureusement pour Strasbourg, ont été trop maladroits dans la finition. Denilson, l'international Brésilien est rentré à la 81ème minute de jeu. Le brésilien a gratifié le public de son impressionnante gamme technique. Beaucoup de passements de jambes, quelques gris-gris ont très vite enflammé les supporters bordelais présents à la Meinau samedi soir. Ses multiples simulations ont, quant à elle, sacrément refroidi les supporters alsaciens.
Cassard, à nouveau très bon
La première mi-temps fut bien terne. Peu d'actions, pas d'occasion, un manque de rythme et un match qui se jouait, ou plutôt qui se passait essentiellement au milieu de terrain. Le portier alsacien eut à faire un plongeon relativement simple lors d'une frappe de Menegazzo. Cinq minutes plus tard, Mavuba prit le temps de contrôler un ballon renvoyé timidement par la défense strasbourgeoise et d'armer un tire que Stéphane Cassard détourna des deux points au prix d'une belle envolée vers sa lucarne gauche. Après la mi-temps, le match devint chaud pour Strasbourg. A l'heure de jeu Cassard remporte son face à face en sortant dans les pieds de Faubert qui avait été parfaitement servi par Darcheville. Cassard est en forme, les Girondins ne le laisseront pas souffler. A la 65ème minute, il détourne en corner, grâce à une parade d'anthologie, un tir croisé de Perea. Cassard ? Assurément l'homme du match !
La défense strasbourgeoise
Guillaume Lacour et Arthur Boka ont chacun occupé leur côté avec beaucoup de professionnalisme. Comme souvent pour ces deux joueurs ils n'ont pas été les acteurs les plus en vue de l'équipe mais servent leur club sans compter. On regrette toutefois que ces latéraux ne viennent pas plus fréquemment renforcer le secteur offensif du Racing. Boka a tenté mais ses centres ont manqué de précision.
La charnière centrale, a, elle fait son travail. Cédric Kanté et Karim Haggui ont été solides. L'ancien capitaine des Bleus a fait très peu d'erreur et a joué juste sans fioriture. Le Tunisien a quant à lui encore impressionné par sa lecture du jeu au dessus de la moyenne et sa science du placement preuve d'une belle maturité pour un si jeune joueur.
L'entre-jeu, composition inédite mais pas encore rentable
Sans Pontus Farnerud et Ulrich Le Pen laissés sur le banc mais avec le cadet des Farnerud et Hosni, le milieu strasbourgeois n'a encore pas donné pleine satisfaction.
Sidi Keita confirme match après match et montre qu'il est indispensable. Irréprochable dans la récupération, il s'est efforcé d'orienter le jeu offensivement cherchant toujours à jouer vite vers ses partenaires. On a craint le pire en première mi-temps quand il se lança dans un tacle par derrière que certains arbitres auraient sanctionné d'un carton rouge.
A ses côtés était aligné pour la première fois l'Egyptien Hosni Abd Rabo. Il a été un des joueurs le plus en vue lors de la première période. Physique et technique à la fois, il a beaucoup couru, sa première sortie devant son public est encourageante, même si la deuxième partie du match fut un cran en dessous de la première. Il a tenté par deux fois des tirs lointains dont l'un d'eux était cadré mais pas suffisamment appuyé. Assurément un atour pour le futur proche.
Pascal Johansen, quant à lui, a souvent du se résoudre à défendre. Il est un des rares Alsaciens a avoir essayer d'aller de l'avant au retour des vestiaires et de garder la possession du ballon. En soutien des deux attaquants, Alexander Farnerud n'y était tout simplement pas. Lent, peu impliqué, maladroit et toujours aussi faible dans les contacts, le Suédois n'a rien apporté. Le Pen, qui l'a remplacé, a tenté d'apporter sa fraîcheur dans une position assez axiale mais en vain. L'entrée d'Arrache à la 77ème minute changea l'organisation du Racing. Sur le centre de son capitaine, l'international Algérien aurait pu offrir le hold up à ses partenaires en reprenant de demi-volée le ballon. Malheureusement sans danger pour Ramé.
Pas d'occasions malgré la possession du ballon
Mickaël Pagis et Haikel Gmamdia ont été privés de ballons. Le capitaine du Racing n'a que peu peser sur le match et a été coupable de multiples pertes de balles et mauvais contrôle, chose peu habituelle chez lui. Souvent positionné très bas pour chercher les ballons, il n'a pas eu d'impact sur cette rencontre. Le goléador alsacien cherche encore sa place dans ce Racing version 2005-2006. L'international tunisien, titularisé pour la première fois dans son nouveau club, n'aura fait chanter les supporters strasbourgeois que lors d'une passe de la tête en retrait vers Pagis dont le tir passa à côté des buts de Ramé. Souvent en mouvement, Gmamdia a tenté de multiplier les appels mais la défense girondine veillait au grain.
Les Bordelais
Ulrich Ramé à passé une soirée tranquille. Sa plus grosse frayeur, c'est son coéquipier Planus qui lui a donné en manquant de peu de marquer un but contre son camp lors d'un dégagement. Jurietti et Jemalli ont verrouillé les côtés. Ricardo peut être content d'avoir réussi à conserver Kodjo Afanou (qui était sur le départ jusqu'à cette après-midi). Le solide défenseur est à créditer d'un bon match.
Après une première mi-temps très peu vivante, les Aquitains ont décidé de jouer plus haut en seconde période. C'est à partir de ce moment-là que Mavuba, Menegazzo et Faubert ont commencé à être les dominateurs du match. Les trois joueurs ont été les animateurs de la soirée et les bons serviteurs de Laslandes et Darcheville qui, heureusement pour Strasbourg, ont été trop maladroits dans la finition. Denilson, l'international Brésilien est rentré à la 81ème minute de jeu. Le brésilien a gratifié le public de son impressionnante gamme technique. Beaucoup de passements de jambes, quelques gris-gris ont très vite enflammé les supporters bordelais présents à la Meinau samedi soir. Ses multiples simulations ont, quant à elle, sacrément refroidi les supporters alsaciens.
