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- Par conan
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Si le soulagement d'avoir évité des gros bras semblait de mise lors du tirage au sort, cette confrontation face au Graz AK semble constituer le match piège typique. Attention danger !
C'est sûr, Graz AK est un nom moins ronflant que le Sporting du Portugal ou Middlesbrough, autres adversaires potentiels du Racing lors du tirage au sort du premier tour de la coupe UEFA. Pourtant, sous estimer cette équipe autrichienne serait une erreur funeste. Graz AK, c'est du solide ! Le genre d'adversaire exotique typique des premiers tours de Coupes d'Europe, une équipe qu'on ne connaît pas mais capable de faire subir une très grave désillusion a qui la prendra de haut.
Le Graz AK est un honorable club centenaire dont l'ascension sportive est relativement récente. Après une première victoire en Coupe d'Autriche en 1981, ce club s'installe définitivement en D1 autrichienne depuis 1994 pour figurer régulièrement au haut du tableau. Avec un titre de champion acquis en 2004 et trois Coupes d'Autriche, le tout gagné depuis 2000, les diables rouges comme on les surnomme constituent indéniablement l'un des clubs en vogue en Autriche.
Outre cette intéressante carte de visite, les Autrichiens ont l'avantage de jouer régulièrement la Coupe d'Europe et donc de posséder, contrairement aux joueurs du Racing pour la plupart totalement novices, une certaine expérience de ce genre d'événement. Certaines performances étonnantes tendent à montrer le sérieux de cet adversaire. En 96/97 l'Inter de Milan (qui sera finaliste de l'épreuve) a eu besoin de l'épreuve des tirs aux buts pour venir à bout des coriaces Autrichiens en 8e de finale de la Coupe UEFA. En 2002, l'Ajax d'Amsterdam doit jouer la prolongation pour écarter Graz en tour préliminaire de le la Ligue des champions. Enfin en 2003, au même stade de la compétition, Graz parvient à vaincre à Anfield Road, hélas inutilement, Liverpool.
A noter que Graz AK a affronté deux fois des clubs français en Coupe d'Europe. En 98/99, en 16e de finale de l'UEFA, l'AS Monaco de Barthez, Trézéguet et Henry fut bien ballotté en Autriche (3-3) avant de l'emporter finalement 4-0 à Louis II. Plus proche de nous, l'an dernier, le Graz AK obtint un 0-0 mérité à Auxerre lors du premier match de poule de l'UEFA. De quoi se montrer méfiant, car il est toujours difficile d'obtenir un bon résultat à l'Abbé Deschamps.
Sur le terrain, Graz AK est composée essentiellement de joueurs autrichiens. Originalité remarquable dans le football contemporain où, en cette période post Bosman, les recruteurs font peu fi de l'identité nationale des clubs. La plupart d'entre eux, tels que le gardien Schranz, les défenseurs Standfest et Ehmann, ou les milieux Amerhauser et Plassnegger sont internationaux, sept joueurs du GAK ont d'ailleurs été appelés dans le groupe autrichien la semaine dernière en vue des matchs de Coupe du monde. Preuve une nouvelle fois de la valeur de cette équipe composée de bons joueurs qui ont l'expérience des joutes internationales, à l'image de son capitaine, le charismatique Toni Ehmann. A noter quelques brillants joueurs étrangers pour encadrer cette base solide. Tels que le milieu Slovaque Demo, le Bosniaque Muratovic et surtout le brillant attaquant Croate Bazina, l'une des vedettes de l'équipe.
Cet ensemble solide est entraîné par Walter Schachner, un ancien et excellent attaquant qui évolua a l'Austria et Cesena en Italie et joua sous le maillot national aux coté de Krankl et Prohaska deux Coupes du Monde en 1978 et 1982, à la grande époque du football autrichien. Cet ancien grand joueur est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs techniciens du pays.
Un mot enfin sur le stade Arnold Schwartzenegger où évolue le GAK. Ce joli petit stade de 15 400 places porte le nom du célèbre acteur natif de Graz et qui avait pour habitude de s'entraîner dans une salle voisine du terrain de football. A noter qu'il a accueilli des clubs tels que l'OM ou Manchester United en Champions League, lorsque le Sturm Graz, l'autre club de la ville, y participait.
En définitive, il apparaît que le Graz AK est un adversaire tout ce qu'il y a de plus sérieux pour le Racing. Il est l'un des club phares d'un football autrichien, certes bien loin de sa splendeur passée (à l'image des piètres performances de l'équipe nationale tenue en échec la semaine dernière en Azerbaïdjan), mais toujours capable de performances inattendues et remarquables. On se souvient de la finale de l'UEFA jouée par Salzbourg en 1994, la finale de la Coupe des Coupes du Rapid de Vienne, perdue 1-0 face au PSG en 1996 et de la qualification de l'équipe nationale pour France 98. Il reste a espérer que les joueurs du Racing soient concentrés et rigoureux dans ce qui pourrait être l'archétype du traquenard, si fréquent dans les premiers tours européens.
Plus d'informations sur le GAK, son histoire et la ville de Graz en cliquant ici
Le Graz AK est un honorable club centenaire dont l'ascension sportive est relativement récente. Après une première victoire en Coupe d'Autriche en 1981, ce club s'installe définitivement en D1 autrichienne depuis 1994 pour figurer régulièrement au haut du tableau. Avec un titre de champion acquis en 2004 et trois Coupes d'Autriche, le tout gagné depuis 2000, les diables rouges comme on les surnomme constituent indéniablement l'un des clubs en vogue en Autriche.
Outre cette intéressante carte de visite, les Autrichiens ont l'avantage de jouer régulièrement la Coupe d'Europe et donc de posséder, contrairement aux joueurs du Racing pour la plupart totalement novices, une certaine expérience de ce genre d'événement. Certaines performances étonnantes tendent à montrer le sérieux de cet adversaire. En 96/97 l'Inter de Milan (qui sera finaliste de l'épreuve) a eu besoin de l'épreuve des tirs aux buts pour venir à bout des coriaces Autrichiens en 8e de finale de la Coupe UEFA. En 2002, l'Ajax d'Amsterdam doit jouer la prolongation pour écarter Graz en tour préliminaire de le la Ligue des champions. Enfin en 2003, au même stade de la compétition, Graz parvient à vaincre à Anfield Road, hélas inutilement, Liverpool.
A noter que Graz AK a affronté deux fois des clubs français en Coupe d'Europe. En 98/99, en 16e de finale de l'UEFA, l'AS Monaco de Barthez, Trézéguet et Henry fut bien ballotté en Autriche (3-3) avant de l'emporter finalement 4-0 à Louis II. Plus proche de nous, l'an dernier, le Graz AK obtint un 0-0 mérité à Auxerre lors du premier match de poule de l'UEFA. De quoi se montrer méfiant, car il est toujours difficile d'obtenir un bon résultat à l'Abbé Deschamps.
Sur le terrain, Graz AK est composée essentiellement de joueurs autrichiens. Originalité remarquable dans le football contemporain où, en cette période post Bosman, les recruteurs font peu fi de l'identité nationale des clubs. La plupart d'entre eux, tels que le gardien Schranz, les défenseurs Standfest et Ehmann, ou les milieux Amerhauser et Plassnegger sont internationaux, sept joueurs du GAK ont d'ailleurs été appelés dans le groupe autrichien la semaine dernière en vue des matchs de Coupe du monde. Preuve une nouvelle fois de la valeur de cette équipe composée de bons joueurs qui ont l'expérience des joutes internationales, à l'image de son capitaine, le charismatique Toni Ehmann. A noter quelques brillants joueurs étrangers pour encadrer cette base solide. Tels que le milieu Slovaque Demo, le Bosniaque Muratovic et surtout le brillant attaquant Croate Bazina, l'une des vedettes de l'équipe.
Cet ensemble solide est entraîné par Walter Schachner, un ancien et excellent attaquant qui évolua a l'Austria et Cesena en Italie et joua sous le maillot national aux coté de Krankl et Prohaska deux Coupes du Monde en 1978 et 1982, à la grande époque du football autrichien. Cet ancien grand joueur est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs techniciens du pays.
Un mot enfin sur le stade Arnold Schwartzenegger où évolue le GAK. Ce joli petit stade de 15 400 places porte le nom du célèbre acteur natif de Graz et qui avait pour habitude de s'entraîner dans une salle voisine du terrain de football. A noter qu'il a accueilli des clubs tels que l'OM ou Manchester United en Champions League, lorsque le Sturm Graz, l'autre club de la ville, y participait.
En définitive, il apparaît que le Graz AK est un adversaire tout ce qu'il y a de plus sérieux pour le Racing. Il est l'un des club phares d'un football autrichien, certes bien loin de sa splendeur passée (à l'image des piètres performances de l'équipe nationale tenue en échec la semaine dernière en Azerbaïdjan), mais toujours capable de performances inattendues et remarquables. On se souvient de la finale de l'UEFA jouée par Salzbourg en 1994, la finale de la Coupe des Coupes du Rapid de Vienne, perdue 1-0 face au PSG en 1996 et de la qualification de l'équipe nationale pour France 98. Il reste a espérer que les joueurs du Racing soient concentrés et rigoureux dans ce qui pourrait être l'archétype du traquenard, si fréquent dans les premiers tours européens.
Plus d'informations sur le GAK, son histoire et la ville de Graz en cliquant ici
