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- Après-match
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- Par marc
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Le Racing a dominé le match quasiment du début à la fin, se créant des occasions, ouvrant même le score, mais encore une fois, son manque de réussite offensif l'a empêché de se mettre à l'abri et Troyes a fini par marquer un but évitable. Ragean
Jacky Duguépéroux aime lancer les jeunes et ne s'en prive pas. Avec la suspension de Boka et la blessure de Devaux, le coach alsacien était dans l'obligation de revoir sa ligne défensive, efficace depuis le début de saison. On pouvait s'attendre à la titularisation de Guillaume Lacour sur le côté gauche mais c'est finalement Habib Bellaïd, recruté dès son adolescence par le Breton, qui débute le match aux côtés de Karim Haggui, Cédric Kanté coulissant sur le côté gauche. Par rapport au match européen de jeudi, c'est le seul changement notable, « Dugué » faisant confiance à l'équipe qui s'est brillamment imposée 5-0 à la Meinau.
Une mi-temps à sens unique
Et cette équipe débute bien le match et malmène le Onze de Jean-Marc Furlan qui a finalement préféré Amzine à Boskovic et Dallet à Jaziri. Sans doute crispé par l'enjeu (en cas de défaite, les Troyens, qui restent sur trois défaites consécutives, verraient l'écart avec le Racing fondre), les locaux ne parviennent pas à sortir les ballons et ce sont les Bleus qui ont la main-mise sur le match et qui s'installent dans le camp aubois. Dès la 6ème minute, Mickaël Pagis, lancé par Hosni, se retrouve dans la surface adverse, légèrement excentré. Son tir du gauche passe au dessus. Le Racing fait bien circuler le ballon et est solide défensivement. Troyes se contente de quelques frappes lointaines notamment de l'ex-Mulhousien et Strasbourgeois Amzine. Même si les Racingmen maîtrisent leur sujet, ils n'arrivent pas à créer le danger devant les buts, les centres, les passes, les débordements étant tous stoppés in-extremis par des Troyens bien présents physiquement. Il faut attendre la fin de la première période pour voir de réelles alertes. C'est Alexander Farnerud, toujours aussi brouillon jusqu'alors, qui se distingue par deux fois en deux minutes. D'abord à la 42ème minute, lorsqu'il s'infiltre dans la surface et qu'il est sèchement taclé par un défenseur champenois pour une action qui méritait à l'évidence le pénalty. Puis une minute plus tard, lorsqu'il est à la réception d'une remise de Hosni dans la surface, consécutive à un bon débordement de Pontus Farnerud sur le côté droit. Le cadet des Suédois n'a plus qu'à mettre le plat du pied pour crucifier Le Crom à 3 mètres du but. Troyes 0-1 Racing (43ème)
L'immanquable manqué
Le Racing concrétise sa domination au meilleur moment et peut rejoindre les vestiaires la tête haute. C'est la première fois de la saison qu'il mène au score. Les Alsaciens reviennent des vestiaires, confiants, et reprennent leur domination. On voit mal comment les Aubois pourraient rattraper leur retard mais petit à petit, ils sortent mieux le ballon et profitent du recul inexplicable de leurs adversaires. Si la défense tient toujours bon avec une charnière Haggui Bellaïd inédite mais convaincante, il n'en est pas de même avec le secteur offensif. Pagis, bien cadenassé par les Troyens, ne parvient pas à jouer juste et rate plusieurs passes faciles. Mais le pire est à venir quand Le Pen arrive enfin à déborder sur le côté gauche et qu'il voit son centre parfait complètement gâché par Alex Farnerud, seul à 12 mètres des buts, pour une occasion qui aurait dû amener un but salvateur (62ème). 5 minutes, plus tard, un nouveau centre, cette fois de Pagis, arrive devant le but, mais Farnerud junior est trop court (67ème).
Sans doute énervé par ce raté incroyable (il ne manquera pas de le souligner lors des interviews d'après match), Jacky Duguéroux décide de sortir le Suédois et de renforcer son milieu avec Pascal Johansen. Cette tactique un peu frileuse au sein de laquelle Pagis est seul en pointe, permet aux Troyens de se libérer et c'est finalement quelques instants plus tard que l'ESTAC revient au score par l'intermédiaire de Jaziri, son international Tunisien, entré en jeu quelques instants plus tôt. Bien servi dans les 16 mètres par Bangoura, Jaziri se joue en un crochet d'un Deroff bien naïf et d'un autre Strasbourgeois pour se mettre en position de frappe et allumer Stéphane Cassard. Troyes 1-1 Racing (73ème)
Au fin fond du classement
Même s'il a gardé la maîtrise du ballon, le Racing a reculé et s'est fait rejoindre. Les dernières minutes seront encore à l'avantage des Alsaciens mais les nombreux corners ou coups francs ne donnent rien. Strasbourg repart de Troyes complètement abattu avec un match nul qui a le goût d'une défaite.
Avec les trois points de la victoire, largement accessibles ce soir, le RCS serait revenu à un point de son adversaire, le premier relégable. Finalement, c'est le statu quo, Strasbourg reste 19ème avec 6 points empochés en 10 matchs. Le bilan est quasi identique à celui de la saison précédente, mais à l'inverse du cru 2004-2005, l'équipe de Duguépéroux a produit du jeu. C'est malheureusement insuffisant. Cette saison s'annonce semblable à la précédente, le Racing va lutter pendant de longues semaines pour s'extraire du bas du tableau. A moins qu'il enchaîne enfin des victoires, à commencer par cette rencontre à la Meinau face à Rennes (vaincu 3-1 par Lyon sur son terrain) dans 15 jours. La trêve internationale va peut être permettre de peaufiner les derniers réglages qui font défaut à l'équipe et peut être d'intégrer un nouvel attaquant qui paraît indispensable...
Une mi-temps à sens unique
Et cette équipe débute bien le match et malmène le Onze de Jean-Marc Furlan qui a finalement préféré Amzine à Boskovic et Dallet à Jaziri. Sans doute crispé par l'enjeu (en cas de défaite, les Troyens, qui restent sur trois défaites consécutives, verraient l'écart avec le Racing fondre), les locaux ne parviennent pas à sortir les ballons et ce sont les Bleus qui ont la main-mise sur le match et qui s'installent dans le camp aubois. Dès la 6ème minute, Mickaël Pagis, lancé par Hosni, se retrouve dans la surface adverse, légèrement excentré. Son tir du gauche passe au dessus. Le Racing fait bien circuler le ballon et est solide défensivement. Troyes se contente de quelques frappes lointaines notamment de l'ex-Mulhousien et Strasbourgeois Amzine. Même si les Racingmen maîtrisent leur sujet, ils n'arrivent pas à créer le danger devant les buts, les centres, les passes, les débordements étant tous stoppés in-extremis par des Troyens bien présents physiquement. Il faut attendre la fin de la première période pour voir de réelles alertes. C'est Alexander Farnerud, toujours aussi brouillon jusqu'alors, qui se distingue par deux fois en deux minutes. D'abord à la 42ème minute, lorsqu'il s'infiltre dans la surface et qu'il est sèchement taclé par un défenseur champenois pour une action qui méritait à l'évidence le pénalty. Puis une minute plus tard, lorsqu'il est à la réception d'une remise de Hosni dans la surface, consécutive à un bon débordement de Pontus Farnerud sur le côté droit. Le cadet des Suédois n'a plus qu'à mettre le plat du pied pour crucifier Le Crom à 3 mètres du but. Troyes 0-1 Racing (43ème)
L'immanquable manqué
Le Racing concrétise sa domination au meilleur moment et peut rejoindre les vestiaires la tête haute. C'est la première fois de la saison qu'il mène au score. Les Alsaciens reviennent des vestiaires, confiants, et reprennent leur domination. On voit mal comment les Aubois pourraient rattraper leur retard mais petit à petit, ils sortent mieux le ballon et profitent du recul inexplicable de leurs adversaires. Si la défense tient toujours bon avec une charnière Haggui Bellaïd inédite mais convaincante, il n'en est pas de même avec le secteur offensif. Pagis, bien cadenassé par les Troyens, ne parvient pas à jouer juste et rate plusieurs passes faciles. Mais le pire est à venir quand Le Pen arrive enfin à déborder sur le côté gauche et qu'il voit son centre parfait complètement gâché par Alex Farnerud, seul à 12 mètres des buts, pour une occasion qui aurait dû amener un but salvateur (62ème). 5 minutes, plus tard, un nouveau centre, cette fois de Pagis, arrive devant le but, mais Farnerud junior est trop court (67ème).
Sans doute énervé par ce raté incroyable (il ne manquera pas de le souligner lors des interviews d'après match), Jacky Duguéroux décide de sortir le Suédois et de renforcer son milieu avec Pascal Johansen. Cette tactique un peu frileuse au sein de laquelle Pagis est seul en pointe, permet aux Troyens de se libérer et c'est finalement quelques instants plus tard que l'ESTAC revient au score par l'intermédiaire de Jaziri, son international Tunisien, entré en jeu quelques instants plus tôt. Bien servi dans les 16 mètres par Bangoura, Jaziri se joue en un crochet d'un Deroff bien naïf et d'un autre Strasbourgeois pour se mettre en position de frappe et allumer Stéphane Cassard. Troyes 1-1 Racing (73ème)
Au fin fond du classement
Même s'il a gardé la maîtrise du ballon, le Racing a reculé et s'est fait rejoindre. Les dernières minutes seront encore à l'avantage des Alsaciens mais les nombreux corners ou coups francs ne donnent rien. Strasbourg repart de Troyes complètement abattu avec un match nul qui a le goût d'une défaite.
Avec les trois points de la victoire, largement accessibles ce soir, le RCS serait revenu à un point de son adversaire, le premier relégable. Finalement, c'est le statu quo, Strasbourg reste 19ème avec 6 points empochés en 10 matchs. Le bilan est quasi identique à celui de la saison précédente, mais à l'inverse du cru 2004-2005, l'équipe de Duguépéroux a produit du jeu. C'est malheureusement insuffisant. Cette saison s'annonce semblable à la précédente, le Racing va lutter pendant de longues semaines pour s'extraire du bas du tableau. A moins qu'il enchaîne enfin des victoires, à commencer par cette rencontre à la Meinau face à Rennes (vaincu 3-1 par Lyon sur son terrain) dans 15 jours. La trêve internationale va peut être permettre de peaufiner les derniers réglages qui font défaut à l'équipe et peut être d'intégrer un nouvel attaquant qui paraît indispensable...
